Une fois n'est pas coutume, ce week-end, j'ai croisé un client au bord de l'eau...Que je n'ai pas reconnu comme souvent. J'en profite d'ailleurs pour m'excuser pour l'ensemble de ces situations où je me sens mal à l'aise. Bref, ce pêcheur était accompagné de son tout jeune fils de 8 ans. Le petit bonhomme avait bien entendu une canne à mouche entre les mains et la tenue du pêcheur sur lui. Après quelques échanges à parler de tout et rien, le papa m'annonce que 3 ou 4 jours en arrière son fiston a pris sa première toute belle truite seul comme un grand ! Le jeune homme était resté immobile dans une trouée à quelques mètres de son papa quand il a vu arriver une grosse truite en bordure. Sans hésiter, il a mis un petit coup d'arbalète comme lui avait enseigner son papa et la truite est venue prendre sans hésiter son gammare JFD du Flyshop et hop pendu ! Le gamin a crié papa j'en ai une !!
53 centimètres à 8 ans messieurs dames !! Exceptionnel ! Que ce genre de retour me fait plaisir, un immense bravo jeune homme !
J'en profite pour faire un clin d’œil à mon ami Jean-François Dubat. Lui qui a créé cette imitation en complet autodidacte il y a plus de 40 ans. Aujourd'hui, cette référence de gammare qui porte ses initiales fait prendre des poissons à de très nombreux pêcheurs un peu partout dans le monde dont ce gamin. Et ce n'est pas fini ! Merci Jean-François !
La fédération départementale de pêche ardéchoise communique actuellement sur les différents réseaux. Le sujet en question est une mise en place exceptionnelle de réglementation pour 2022 visant à protéger ses truites sauvages. Sous l’impulsion des AAPPMA locales, des dizaines de kilomètres de linéaires sur différentes rivières vont passer en No Kill sur la truite fario.
Je vous mets la vidéo dédiée ci-dessous.
Vous le devinez aisément, je rêve de voir un jour une telle vidéo portée par notre fédération départementale du Jura annonçant la même réglementation sur l'ensemble de la rivière d’Ain. Rivière qui est pour moi comme pour beaucoup le dernier sanctuaire à poissons sauvages digne de ce nom de notre département.
Jusqu’à ce jour, malheureusement, cela paraissait impossible puisque vous l’aurez noté, c’est bien sous l’impulsion des AAPPMA locales que la fédération ardéchoise a pu mettre en place cette règlementation. Alors quelle est la situation chez nous ? Sur la rivière d’Ain jurassienne, il y a seulement 5 AAPPMA différentes. Voyons ensemble le détail.
•Sirod qui gère le linéaire le plus en amont et donc par définition le plus proche de la source. La politique là-bas semble différente puisque le seul petit linéaire de parcours no-kill a été effacé des cartes il y a peu. Triste et complètement illogique vis-à-vis de l’évolution des populations qui ne cessent de chuter ! Toujours pas compris pour ma part.
•Champagnole un peu plus en aval qui gère un très grand linéaire ainsi que des affluents. Certainement le parcours le plus varié et le plus poissonneux de la rivière d’Ain jurassienne. Un gros progrès a été fait ces dernières années avec un linéaire de plus de 4 kilomètres en no kill. Par contre, attention à la protection partielle. Forcément, elle oriente inévitablement les prélèvements sur des linéaires plus restreints. Ces parcours paient le prix cher pour le coup. C’est à prendre en compte absolument.
•Crotenay encore plus en aval. 100% du linéaire en no kill. La question est réglée.
•Ain - pays des lacs. Parcours allant de Pont-du-Navoy à Blye avec un linéaire supplémentaire en aval du barrage de Blye. Une partie protégée mais largement inférieure au besoin puisqu’on est là sur les linéaires aux plus faibles densités de la rivière. Avec en plus des situations ridicules comme ce court parcours entre pont et barrage à Pont-du-Navoy. Il est situé entre deux réserves. Chaque poisson qui sort d’un côté comme de l’autre peut être prélevé. Ce ne sont pas les pêcheurs qui squattent les jours d’ouverture au posé à deux cannes chacun qui s’en privent malheureusement. Ce parcours devrait être en no kill depuis bien longtemps.
•La gaule lédonienne qui possède un linéaire en aval de Blye où la truite sauvage est encore plus rare ! Parcours en no kill.
Pour celui qui connait un peu cette rivière sur tout son long, il est facile de comprendre qu’il n’y a plus les populations d’antan. Même plus du tout celles d’il y a seulement 10 ans ! Alors, donner le droit à chaque pêcheur de conserver 3 truites par jour sur la majorité des parcours est une aberration sans nom. Les effectifs s’appauvrissent et nous, on continu sans vergogne à taper dedans. C'est incompréhensible.
Cette situation est inacceptable. Alors oui, je le sais bien, c’est avant tout la mauvaise qualité de l’eau, son réchauffement et j’en passe qui sont les premières causes de la baisse des effectifs. Je le sais, vous le savez, on le sait tous. Comme on sait également que la production de comté va battre de nouveaux records en 2021 avec des sols déjà saturés, que les pollutions domestiques et industrielles sont toujours présentes. Cela aussi je le sais que trop bien. La situation ne s’améliore pas non, elle s’empire. Je le vis depuis plus de 30 ans en tant qu'acteur de terrain. À cela il faut ajouter des températures moyennes de l’eau toujours plus hautes. Et sur ce sujet, c’est encore bien plus complexe que les pollutions locales. Bref, il faut être réaliste et agir en conséquence. Ces points fondamentaux que sont les pollutions et le réchauffement ne s’amélioreront pas du tout à court ou moyen terme. C’est sûr et certain.
Du coup, il n’y a qu’un seul et unique levier à actionner pour le court terme. Pour tout de suite. Immédiatement. Protéger par l’arrêt des prélèvements cette souche de truites sauvages qui est présente sur des parcours de plus en plus rares. Ce n’est pas plus compliqué que cela. Il y a assez de linéaires voir de rivières entières dans le département déjà mortes ou agonisantes pour mettre des surdensitaires afin de contenter les pêcheurs qui le souhaitent. Sincèrement, arrêtons de prélever là où il reste les dernières, cela devient vraiment insupportable. Ne faisons pas l'erreur de croire qu'on a du temps devant nous. Je me souviens de ce que je voyais en terme de truites autour de 2010, je sais ce que je vois aujourd'hui...En seulement 10 petites années. Je ne vous parle pas d'une autre époque, mais d'hier ! Protégeons ce qui peut l'être encore et vite !
Pour finir sur une note plus positive, je place beaucoup d’espoir sur les nouveaux bureaux d’AAPPMA qui ont vu le jour cet automne afin de prendre les bonnes décisions. Bureaux élus pour 5 ans. Des jeunes pêcheurs motivés, actifs et amoureux de cette rivière magique ont été élus. J’en suis le plus heureux.
-À Champagnole notamment avec un nombre important de jeunes pêcheurs motivés élus aux dernières élections. Je suis certain que leur discours fera bouger les choses rapidement car il est urgent d’agir sur le seul et unique levier que l’on possède pour le court et le moyen terme. De plus, Champagnole est le dernier linéaire avec une densité acceptable. Il est impensable de ne pas la protéger.
-À Sirod ensuite avec un changement de bureau et de présidence. Un président plus jeune, motivé et très actif sur la rivière. Sans parler de son attachement à ce parcours qu’il connait par cœur. C’est quand même primordial de savoir de quoi on parle en le vivant soi-même. Tous mes vœux de réussite !
-À Crotenay, bureau identique avec la même motivation et envie de protéger la souche sauvage.
-Pour l’aval de Pont-du-Navoy et le parcours public, des jeunes pêcheurs sont aussi entrés au bureau de l’AAPPMA Ain pays des lacs. Il y a du boulot mais je crois en eux ! Tous mes vœux de réussite également.
Je rêve que tout ce petit monde devienne enfin conscient que cette rivière d’Ain est le dernier sanctuaire à truites sauvages du département. Je rêve de voir cette population de truites qui diminue inexorablement enfin protégée dans sa totalité ! Alors messieurs, faites-moi rêver s’il vous plait. Merci.
Ce que devrait être la pêche de la truite sauvage sur la rivière d'Ain et seulement ça. Cette image résume tout. Merci Anthony
Je voulais aujourd'hui mettre en lumière le travail de nos voisins du département de l'Ain. Je suis tombé sur un article de journal qui m'a donné envie d'en savoir plus. Parce que de mon point de vue, l'éducation des enfants aux milieux aquatiques doit être une des grandes priorités des pôles techniques de nos fédérations via leurs professionnels avertis. Je vous laisse tout d'abord découvrir l'article de presse.
Aller dans les écoles, directement à la rencontre des jeunes élèves et des enseignants, voilà qui est extrêmement important. J'ai le souvenir un jour d'avoir emmené à la rivière ma plus jeune fille accompagnée d'une copine à elle. Nous avions passé notre temps à découvrir la micro-faune qui vit sous les cailloux de la rivière. Les gamines étaient émerveillées et pour la copine de Lilou, s'était une vraie découverte. Elle n'osait plus marcher dans l'eau après de peur d'écraser toutes ces bestioles... C'est donc une mission primordiale car les gamins ne savent pas et n'apprennent pas ce genre de chose dans leur cursus de la petite enfance. Même si cela reste ponctuel, même si sans doute quelques uns n'y prêteront pas attention, ce message doit être passé. Connaitre le fonctionnement d'une rivière, sa flore, sa faune, tout ce monde merveilleux que nos activités de tous les jours mettent à mal. Nos enfants doivent savoir. C'est notre mission. C'est ainsi que l'on aura des adultes plus avertis et je l'espère, plus responsables. Dans tous les cas, je suis pour que ce genre d'initiative soit une mission prioritaire dans nos fédérations.
Celle de l'Ain est grandement soutenue par son conseil départemental qui plus est. On est là sur une volonté commune qui est à souligner ! Certaines interventions sont effectuées dans le cadre de contrats de rivières. Les employés de la fédération font découvrir les milieux aquatiques aux élèves selon les thèmes suivants : fonctionnement naturel des cours d'eau, cycle de l'eau, poissons et invertébrés. La fédération du 01 a développé et acquis un joli ensemble d'outils pédagogiques en ce sens. Bravo messieurs !
On est au-delà de ce que peuvent apporter les écoles de pêche des AAPPMA par exemple. Celles-ci sont très importantes également. Mais ce complément apporté par les professionnels de l'eau et des milieux aquatiques est essentiel.
Il y a bien longtemps, nous avions organisé avec notre AAPPMA ce genre de journées pédagogiques. Je me souviens que les enfants avaient été demandeurs, attentifs et même passionnés. Nous avions réussi à réunir le responsable du CSP (nom de l'époque) et le responsable du pôle technique de la fédération de pêche du Jura en la personne de Norbert Morillas.
Norbert avait même fait une mini-pêche électrique devant les enfants ébahis de la présence de toute cette faune dans la rivière dont ils ignoraient pour la plupart l'existence. Nous avions aussi parlé de l'importance des pêcheurs qui étaient au chevet des rivières et de leur rôle dans la protection de celles-ci. Un sujet qui revêt encore plus d'importance aujourd’hui où la pêche est attaquée de toute part à l'image de la chasse par des citadins hors sols. J'ai un magnifique souvenir de ces deux journées en compagnie des enfants et de leur envie d'en savoir toujours plus. Nous avions tenté de réitérer cette initiative les années suivantes mais les volontés communes n'étaient plus les mêmes, bien dommage.
Par le biais de cet article, je souhaitais remercier toutes les personnes qui vont à la rencontre des plus jeunes pour leur faire connaitre "notre monde". Chaque petite action a son importance, l'éducation des plus jeunes reste la base de toutes choses. Bravo et merci à toutes et à tous
Dans la série d'articles sur la dernière décennie, aujourd'hui une note plus positive. J'ai fait le tour de mes archives photographiques pour vous retracer les dix dernières années où j'ai vu grandir mon fils en tant que pêcheur et en tant qu'homme. Pas simple de choisir une photo par année. Je voulais de plus publier un maximum d'inédites.
2010
Thibaut a dix ans. Il est encore bien jeune mais il commence à capturer ses premières truites à la rivière. Je suis encore omniprésent derrière lui malgré tout. Son envie d'aller à la pêche est alors immense. Je m'en sers régulièrement auprès de la maman comme excuse pour aller très souvent au bord de l'eau. On a passé des moments formidables.
Encore tout jeune, mais beaucoup d'avenir...À mon avis, il est allé à bonne école.
2011
Thibaut est déjà attiré par toutes les pêches. Tout mon contraire. Je l'encourage en ce sens. Et même avec un plâtre et des béquilles, rien ne l'empêche d'aller tenter les black-bass à la mouche sur un petit plan d'eau !
Motivé le p'tiot !
2012
Les progrès sont gigantesques d'une saison sur l'autre. À 12 ans, il prend des poissons seul et sur des parcours très difficiles. Il reste à l'écoute. J'en profite aussi pour lui faire rencontrer de nombreux amis pour qu'ils puissent pêcher avec d'autres personnes que moi. Voir autre chose est important à mes yeux pour sa progression.
Ici au Bourg-de-Sirod.
2013
Le gamin grandit. L'adolescent pointe le bout de son nez. Il pêche de plus en plus seul. Sur cette photo, il prend un poisson en sèche, technique qu'il maitrise le moins finalement. La nymphe à vue reste sa technique de prédilection. Thibaut possède d'ailleurs une vue exceptionnelle.
Sur la rivière d'Ain en sèche.
2014
La technique devient plus sûre, les erreurs moins nombreuses bien que toujours présentes. Thibaut prend de l'assurance et le nombre et la taille des truites s'en ressent. Je prends énormément de plaisir à chaque sortie. Je suis un papa heureux !
Relâche d'une belle zébrée.
2015
L'année 2015 est une belle année puisqu'on a la chance de faire un 52 minutes pour la chaîne Seasons. Alors outre le fait de l'expérience, c'est surtout d'avoir de superbes images pour le souvenir. Thibaut pêche vraiment bien à 15 ans. Il touche toujours à tout. Il se sera même essayé au silure cette année-là.
Il enchaine les truites.
2016
16 ans. On pêche de moins en moins les deux. Thibaut profite aussi de tous les autres plaisirs de la vie donc un peu moins de pêche. Malgré ça, nous arrivons à faire quelques sorties dans la saison. Et à chaque fois ou presque, je prends une leçon...Parfois parce que je prends plus de temps à le regarder qu'à pêcher, mais parfois aussi parce qu'il devient meilleur que moi.
Ici en plein combat sur la basse Loue.
2017
17 ans. Thibaut est toujours passionné par la pêche. Hardy lui fait confiance et c'est un plaisir pour lui de représenter une telle marque. Il se découvre également une passion pour la pêche au toc et la carpe à la mouche. Bref, il pêche et s'amuse !
En train de relâcher un ombre à Cademène.
2018
L'année de la majorité. Les sorties communes sont rares mais tellement plaisantes. Et puis dès qu'il fait cavalier seul, je reçois les photos dans la foulée. J'adore aussi quand il vient me raconter ses aventures lorsque je rentre du boulot. Les temps changent mais c'est toujours aussi fort quand on se retrouve au bord de l'eau. On fera cette année-là un nouveau tournage père/fils. Un régal et encore plein de souvenirs de qualité.
Souvenir de tournage Seasons avec David Chaignon.
2019
Cette année Thibaut a pêché de nouveau avec une belle intensité, en particulier à la rivière. Il a pris un grand nombre de truites et des très belles. On s'est vraiment éclaté lors de cette décennie, il me tarde vivre la prochaine à ses côtés !
Nous y voilà ! Demain est le grand jour, celui que nous attendons tous avec plus ou moins d’impatience. Le jour de l’ouverture de la truite. Je vous avoue que pour ma part les années ont leur effet sur ce paramètre. L’excitation n’est plus à son comble comme cela pouvait être le cas il y a encore pas si longtemps. Cela ne m’empêche plus de dormir. Mais bien heureusement, j’ai l’immense privilège d’avoir sous le même toit que moi un jeune homme plein d’envie qui me maintient à bon niveau de motivation. Sans doute que cela serait bien différent sans Thibaut.
Alors samedi, certains n’auront qu’un seul objectif, prendre la première truite de l’année. Et une belle de préférence. D’autres laisseront les poissons de côté encore quelques heures pour profiter des amis. Moi, je vais simplement accompagner mon fils pour partager ce moment-là avec lui. Et si une zébrée daigne se faire blouser dès les premières minutes du jour, alors on pourra être heureux ensemble. Après avoir passé un petit moment en sa compagnie, je me dirigerai vers notre point de rassemblement. Là où nous nous retrouvons tous année après année pour fêter entre amis ce jour pas comme les autres.
Bien entendu, le contexte est ce qui l’est, impossible à éviter, compliqué de ne pas y penser et hors de question de ne pas en parler. Mais j’ai envie malgré cette situation calamiteuse d’être heureux au bord de l’eau, j’en ai vraiment envie et surtout besoin. Quand on veille la rivière d’Ain comme je le fais depuis si longtemps avec autant de passion et d'amour, on passe des nuits agitées et ce très régulièrement. Cela fait 33 ans que je pratique sur cette magnifique rivière et il est évident que je ne reverrai jamais ce que j’ai pu voir. Mais pour mon fils, pour quelques jeunes pêcheurs qui font parti de mon entourage, j’ai envie de conserver un zeste d’optimisme. Je me mens un peu à moi-même de cette façon, mais je ne souhaite pas gâcher à cause d’une morosité permanente les beaux moments que je peux encore vivre avec ces jeunes pêcheurs. Car je pense sincèrement qu’il y a matière à vivre encore des instants magiques à la pêche dans notre Jura. Et, qui plus est en compagnie de mon fils, je ne veux surtout pas passer à côté.
Mais avant de débuter cette nouvelle saison, il va falloir préparer le matériel. Et vous savez comme moi que les cordonniers sont les plus mal chaussés. Je n’ai rien de prêt ! On verra tout ça ce soir avec Thibaut comme je pouvais le faire avec mon père à l’époque. Mon papa aurait 70 ans tout rond aujourd'hui, il est parti à 48ans...Une éternité...Mon Dieu que j'aimerais vivre une seule fois une veille d'ouverture en compagnie de mon papa et mon fils. C’est si particulier de préparer le matériel en famille pour une passion commune, j'ai des souvenirs fantastiques...
Pour la pêche en elle-même, je vais me mettre réellement à chercher les truites à la première eau basse tout en espérant qu’elle arrive le plus tard possible. Je ne suis pas pressé de prendre un poisson tant que la rivière est bien remplie. Thibaut devrait lui continuer dans la voie de la diversité que ce soit en termes de techniques ou encore d’espèces de poissons. Il a pour objectif de prendre un silure à la mouche. Je lui souhaite de tout cœur. Il ne devrait pas quitter les truites malgré tout, bien au contraire. Mais il cherche et va trouver d’autres pêches durant les périodes d’étiage et surtout lorsque l’eau de la rivière monte trop en température. Il me motivera peut-être à le suivre qui sait. Cela nous permettra de passer encore un peu plus de temps ensemble.
Dans tous les cas, si vous avez comme moi un fils ou une fille, un frère, un père, un très bon ami pêcheur, profitez, car la pêche c’est avant tout ce genre de relation. Une truite n’aura jamais la même valeur dans vos souvenirs si sa capture a été partagée avec un être cher. C’est une évidence ! Je vous souhaite une belle saison de pêche !
La pêche avec mon fils, il n'y a rien au-dessus. (Extrait Seasons 2015).
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