Nicolas39 - Pêche à la mouche

La pêche à la mouche sur le blog de Nicolas Germain, un Jurassien amoureux de sa rivière, la Haute Rivière d'Ain.
Centre de pêche en Bosnie.

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jeudi 20 janvier 2022

Livre : Mes carnets de pêche à la mouche - Tome 3

Un nouveau livre sur la pêche à la mouche reste un petit évènement dans notre monde. Quoi de mieux que d'accueillir son auteur pour en parler. Bonne lecture.

Nicolas : Bonjour Hervé. Je suis très heureux de t’accueillir sur mon blog pour la sortie de ton nouveau livre. Pour mes lecteurs qui ne saurait pas tout sur toi, peux-tu nous faire une petite présentation s’il te plait ?

Hervé : Bonjour Nicolas. Je te remercie de m’accueillir sur ton blog aujourd’hui. Je m’appelle Hervé THOMAS et j’ai 58 ans. Depuis 1991, j’exerce différents métiers ayant un rapport très proche avec la pêche à la mouche. Tout a commencé en Auvergne, au Lac de la Landie, le jour où l’on m’a proposé de faire fonctionner ce parcours de pêche réputé. C’est ce que j’ai fait pendant cinq années pendant lesquelles j’ai pu recevoir des milliers de pêcheurs, environ 1500 par an. Durant cette période, j’ai ainsi bénéficié d’une formation accélérée et j’ai eu la chance de rencontrer le « gratin » mondial de la pêche à la mouche et profiter de leurs expériences diverses. Pour n’en citer que quelques-uns, Mel Krieger, Bob Church, Guido Vinck, Sebastien Alatissière, Piam, André Terrier, Jacques Boyco, et les autres membres de l’équipe de France de pêche à la mouche de cette période. Mes amis Henri Limouzin, albert Drackowitch et Daniel Maury avec lesquels j’ai pu enrichir mes connaissances halieutiques et partager des moments exceptionnels.

En 1997, j’ai passé mon diplôme de Guide de pêche pour exercer à mon compte, ce que j’ai fait pendant des années. Cela m’a donné l’occasion de voyager vers de multiples destinations et de compléter ma culture pêche en étant confronté à d’autres poissons.

Depuis une dizaine d’années, ayant un peu fait le tour du métier de Guide, un job qui ne laisse pas beaucoup de place à la vie de famille lorsque tu travailles plus de 300 jours par an, j’ai décidé de me lancer dans l’écriture. J’ai toujours aimé partager mes connaissances et c’était le moyen que j’ai trouvé pour continuer à le faire.

Nicolas : Nous sommes là pour parler du tome 3 de ta série de livre, « Mes carnets de pêche à la mouche ». De ce que j’ai lu ici ou là, ce livre est un véritable aboutissement de ton travail ?

Hervé : En effet même si j’ai encore de nombreux projets.

Nicolas : 7 années se sont écoulées depuis le Tome 2. J’imagine qu’il y a un travail colossal derrière ce tome 3, des heures et des heures de compilations d’informations de toutes sortes ?

Hervé : Tu n’imagines même pas. C’est un travail énorme. D’autant plus que je réalise tout moi-même, de A à Z. Rédaction, mise en page, photos... Cela demande tout d’abord des sacrifices. Poser les cannes à pêche pour prendre en main l’appareil photo. Se déplacer sur de nombreuses rivières et lacs pour trouver les insectes que je présente. C’est une partie très compliquée, bien plus dur que de prendre une truite à la mouche. Les séances de macro-photo sont épuisantes et les insectes ne sont pas vraiment tous disposés à se laisser immortaliser. La partie texte demande également une grande réflexion. Comme pour les deux précédents tomes, je me devais d’expliquer le plus simplement les choses et ce n’est pas toujours évident. Pour finir sur ce chapitre, je peux te dire que de nombreux pêcheurs, lecteurs, ne se sont pas gênés pour me mettre encore plus la pression. Ils attendaient le troisième volume avec une impatience non dissimulée. Vu les compliments que j’avais pu recevoir, je me devais de produire un ouvrage dont la qualité était du même niveau que celle des précédents. C’est la raison pour laquelle il m’a fallu autant de temps pour arriver à réaliser ce dernier opus car je suis un peu perfectionniste et je souhaitais augmenter le niveau technique et qualitatif.

Nicolas : Ce livre est-il un complément des 2 premiers tomes ou est-il un ouvrage bien distinct ? D’ailleurs, est-il possible d’acquérir encore les deux premiers tomes ?

Hervé : C’est la suite logique des deux ouvrages précédents. La fin du second tome présentait les éphémères et les trichoptères, deux ordres d’insectes que tu connais bien. La première partie du Tome 3 est dans la continuité. Plécoptères, diptères, coléoptères, hémiptères, mécoptères, hyménoptères, odonates, orthoptères, mégaloptères, névroptères, lépidoptères et crustacés y sont présentés. En fait, une très grande partie des proies qui peuvent intéresser un jour où l’autre les poissons et plus particulièrement les salmonidés et les thymalidés.

La seconde partie est plutôt orientée vers la connaissance des milieux aquatiques, les différentes manières de les aborder et les techniques à employer. Par rapport aux deux premiers tomes, celui-ci est bien plus riche en textes, en croquis et en images.

Oui, il est encore possible d’acquérir les deux tomes précédents mais ils sont bientôt épuisés. Je te précise qu’ils ne seront pas réédités. Le prix du papier qui s’est envolé depuis quelques mois ainsi que l’obligation de faire un tirage minimum de 1000 exemplaires à chaque fois étant des freins impossibles à contourner.

Nicolas : Ton ouvrage s’adresse-t-il aux débutants ou est-il tout public et donc même pour les pêcheurs les plus confirmés ?

Hervé : Le niveau de pêche du lecteur n’a aucune importance. Du novice au confirmé, chacun trouvera dans cet ouvrage une mine considérable d’informations précieuses. Ces dernières seront très utiles à ceux qui parcourent de nombreux et divers milieux aquatiques.

Nicolas : Peux-tu nous donner les informations nécessaires afin de se procurer ton livre s’il te plait ?

Hervé : C’est très simple. Cet ouvrage peut s’acquérir via mon site internet. www.fildepeche.fr

Voici le lien direct pour accéder à cet ouvrage.

https://www.fildepeche.fr/catalogue/precommande-mes-carnets-de-peche-a-la-mouche-tome-3/

 

Nicolas : Merci Hervé de nous avoir présenter ton livre à qui je souhaite un immense succès.

Hervé : Merci Nicolas et au plaisir de partager un jour une sortie au bord de tes rivières pour y observer leurs belles zébrées.

dimanche 8 novembre 2020

Livre : La pêche du Brochet à la mouche présenté par son auteur.

Comment mieux parler d'un livre que son propre auteur ? La réponse est simple et c'est pourquoi j'ai contacté Jacky Roehrig pour qu'il nous présente son dernier ouvrage sur la pêche du brochet à la mouche. Son premier livre est une référence dans le domaine, nul doute que celui-ci le deviendra à son tour.

Nicolas : Bonjour Jacky. Je suis très heureux de te recevoir sur mon blog afin de parler de ton nouveau livre. Avant ça, et en particulier pour mes plus jeunes lecteurs, peux-tu nous faire une petite présentation s’il te plait ?

Jacky : Bonjour Nico, je suis aussi très heureux et honoré que tu m’accueilles sur ton blog dont je suis un visiteur assidu. J’ai 56 ans (« un vieux de la vieille » avec quelques décennies de pêche au compteur…), je vis dans les Vosges, non loin de la haute Moselle, et j’enseigne le français au lycée de Gérardmer. Voilà pour l’état-civil. Pour la pêche, je pratique principalement la mouche, avec deux techniques de prédilection : la nymphe à vue pour les truites et les ombres et, bien sûr, le brochet au streamer. Mais je ne dédaigne pas pour autant d’autres modes de pêche quand la mouche n’est plus de mise, j’aime par exemple rechercher le sandre au leurre souple. Je ne veux surtout pas me « confiner », m’interdire des plaisirs !

La passion de la mouche, doublée de celle de l’écriture, m’ont amené à collaborer à différents magazines de la presse halieutique. J’ai fait partie, en tant que vice-président, du comité d’organisation du Mondial mouche qui s’est déroulé en 2002 dans la montagne vosgienne. Un souvenir marquant pour tous ceux qui ont participé à l’événement…  Enfin, j’ai tâté un peu de la compétition dans le cadre des championnats de France rivière et réservoir. Mais je dois avouer que je n’ai pas l’âme d’un compétiteur. Je ne suis pas un forcené de la course aux titres car je recherche avant tout le plaisir dans la pêche et non la rentabilité à tout prix. Cette période m’a fait découvrir des rivières que je n’aurais j’aimais pêchées sans ce prétexte de la compétition et surtout m’a permis de faire de belles rencontres dont… la tienne !

L'auteur !

Nicolas : Pour que les choses soient claires, ce livre n’est pas une réédition de celui écrit il y a une vingtaine d’années et qui a eu un succès considérable ?

Jacky : Tu as raison de faire cette mise au point : ce livre n’est pas une simple réédition, mais un ouvrage complètement différent du précédent que j’avais écrit en collaboration avec Georges Paulin intitulé Le Brochet à la mouche, le grand jeu. Seul le premier chapitre, comme je l’indique dans la préface, reprend des éléments qui figuraient dans cette première édition car il est consacré à la biologie et aux mœurs du brochet, qui sont toujours les mêmes… Pour le reste, rien de commun : tous les autres chapitres ont été rédigés avec la volonté  de rendre compte de l’évolution de la pêche du brochet à la mouche depuis ces vingt dernières années. Je me suis efforcé de donner une vision globale et actuelle de cette pêche si passionnante, si riche en émotions. Enfin, je soulignerai une dernière différence avec le premier ouvrage : la richesse de l’illustration.

La couverture du livre.

Nicolas : Tu es considéré par un grand nombre de pêcheurs reconnus comme étant LE spécialiste de la pêche du brochet à la mouche. Raconte-nous un peu ton histoire avec ce poisson et pourquoi à la mouche alors ?

Jacky : C’est vrai que je passe un peu pour le « Monsieur Brochet à la mouche » parce que j’ai écrit le premier livre consacré à cette pêche en France et qu’il est devenu la référence en la matière. Mais le vrai initiateur de cette technique dans notre pays est le regretté Thierry Cloux à travers une remarquable série d’articles publiés dans Fly Tying Magazine. C’est d’ailleurs lui qui avait eu la gentillesse de préfacer mon premier livre. En fait, je n’ai été qu’un des précurseurs de cette technique : j’ai juste eu le mérite d’y croire un peu avant les autres…

Le brochet est pour moi une affaire de famille : je suis issu d’une lignée de pêcheurs de brochets. Dans mon enfance, j’ai accompagné mon grand-père et mon père qui, tous deux, ont été des traqueurs de brochets au vif sur les bords de la Meurthe. A l’époque, on le pêchait ainsi et c’est ainsi que j’ai débuté. Pour l’anecdote, j’ai été très « déçu » par ma première prise, quand j’ai vu pour la première fois mon flotteur s’enfoncer : au lieu du brochet escompté, j’ai capturé une lotte de 58 cm !

Adolescent, j’ai découvert la mouche qui est devenue mon mode de pêche favori et, dès lors, j’ai essayé de prendre au fouet tous les poissons qui étaient à ma portée, pas simplement les ombres et truites de mes rivières vosgiennes. Le brochet au streamer fit partie de ces challenges. Mes connaissances sur le poisson acquises dès ma jeunesse m’ont permis très vite de connaître le succès. Dès ma première sortie, j’ai eu la chance de voir un brochet fuser de son herbier pour s’emparer de mon streamer ! Ce fut comme une révélation : la vision de l’attaque, le surgissement du poisson m’ont marqué à jamais. Ce n’était certes pas un monstre, mais il m’a procuré des émotions inoubliables.

J’aime le brochet à la mouche pour de multiples raisons : la création de ses propres leurres, l’animation « manuelle » de la mouche pour créer l’illusion de vie… mais c’est surtout le côté visuel, spectaculaire de l’attaque qui me fait vibrer. C’est pour cela que j’affectionne surtout la pêche de surface ou la pêche des shallow waters.

Nicolas : 20 ans entre les 2 livres. Ta vision, voire tes connaissances ont forcément évolué. Pour les propriétaires du 1er ouvrage, ils vont retrouver ces évolutions dans ce 2ème livre de plus de 200 pages ?

Jacky : Bien sûr, au fil des ans, mon expérience et ma pratique se sont enrichies. Chaque partie de pêche apporte son lot d’enseignements et la prospection de nouveaux sites affine notre connaissance du comportement des poissons et fait progresser notre technique. Ce second livre profite évidemment de ces acquis personnels. Mais il reflète aussi le formidable développement de la pêche du brochet à la mouche dans certaines parties du monde, comme la Scandinavie. L’essor de la pêche du musky outre-Atlantique retentit également sur la pêche du brochet, avec, par exemple, la mise au point de très grands modèles de streamers.

En 20 ans, le matériel a considérablement évolué. On dispose de nos jours d’une véritable gamme de cannes spécifiques et de soies au profil adapté pour lancer les grands streamers à brochet. Dans le domaine du montage, la mise sur le marché d’une débauche de fibres synthétiques et d’accessoires divers (shanks, Wiggle Tails…)  a contribué à la conception de nouveaux types de leurres. Je rends compte de toutes ces innovations,  de toutes ces évolutions dans ce dernier livre.

Nicolas : Est-ce que ton livre est tout public ? Est-ce qu’un débutant, tout comme un pêcheur de brochet à la mouche aguerri, trouvera son bonheur à te lire ?

Jacky : C’est en tout cas mon vœu le plus cher ! Ce manuel de pêche s’adresse aussi bien aux débutants (car le brochet à la mouche recrute de plus en plus de nouveaux adeptes) qu’aux pêcheurs plus avancés techniquement. Les premiers y trouveront toutes les bases techniques et tactiques pour se mettre le pied à l’étrier. Les seconds y glaneront, je l’espère, çà et là des remarques et des conseils utiles pour améliorer leur pratique. Ce parti-pris de toucher un lectorat varié s’observe assez bien dans la partie montage où je propose à la fois des modèles à la portée de tous et d’autres qui requièrent un certain bagage technique.

Comme cela ne t’a échappé, je ne vise pas seulement les moucheurs exclusifs dans ce livre. Le chapitre 12 intitulé « A la mouche… sans canne à mouche ! » intéressera aussi les pêcheurs aux leurres.

Nicolas : Quels sont les sujets principaux que tu abordes dans ton ouvrage ?

Jacky : Le livre s’ouvre sur une partie consacrée à la connaissance du brochet. C’est la base ! Sans ces données sur son comportement, sur ses tenues au fil des saisons, il est difficile d’envisager une pêche efficace. C’est ce qui manque le plus à certains moucheurs qui désirent en découdre avec Esox. Comme je le dis dans le livre : pour le prendre, il faut d’abord le comprendre ! Ensuite, je passe en revue l’équipement nécessaire et les différentes stratégies de pêche qui reposent sur l’emploi des différents types de soies : intermédiaires, flottantes et plongeantes. Puis une série de chapitres sont consacrés au montage des streamers où je présente les outils et matériaux de montage et propose des fiches step by step qui illustrent l’emploi de ces différents matériaux. Au total, on trouvera 14 modèles de streamers. Enfin, le dernier chapitre offre un « pike tour » à travers le monde et présente les paradis à brochets dont nous rêvons tous…

Nicolas : Pour parler un plus de l’auteur, je te connais d’une époque lointaine où je t’ai toujours vu attraper des truites et des ombres. Vu les derniers étés que nos rivières ont subis, tu dois y passer de moins en moins de temps malheureusement.

Jacky : Si le brochet m’occupe beaucoup en ce moment, j’ai aussi pêché sans modération les truites et les ombres et tu sais ma passion pour la pêche en nymphe à vue. Hélas, le déclin rapide de nos rivières à truites et ombres m’ont détourné de cette pêche. En à peine 20 ans, ma rivière favorite, celle qui coule à 5 minutes de chez moi, la haute Moselle, est devenue un sinistre désert piscicole. Les causes sont multiples et connues : sécheresses à répétition, élévation de la température de l’eau, présence permanente des cormorans… Quand je pense aux pêches merveilleuses que j’ai pu y faire, je n’ai vraiment plus le cœur de la pêcher, je n’ai que du regret et de la rage… C’est pourquoi je délaisse depuis quelques années truites et ombres au profit du brochet.

Le temps heureux de la truite dans les Vosges.

Nicolas : Avant de te quitter, peux-tu nous dire où se procurer ton livre s’il te plait ?

Jacky : On peut se procurer le livre en le commandant auprès des éditions du Gerfaut (editionsdugerfaut.com) ou sur les sites qui en assurent la diffusion (Amazon, Fnac…). Pour ceux qui désirent un exemplaire dédicacé, ils peuvent s’adresser directement à moi par mail (jacky.roehrig@gmail.com). Je signale d’ailleurs aux lecteurs que je suis tout disposé à répondre à leurs questions par ce même truchement.

Dernier petit bec pris avant le confinement.

Nicolas : Merci d’avoir pris le temps de répondre à mes questions Jacky. J’espère te recroiser un de ces jours. Cela sera un vrai plaisir !

Jacky : C’est moi qui te remercie Nico ! Je serais ravi de partager un moment de pêche avec toi : truite ou brochet, tu as le choix !

lundi 3 août 2020

Livre : Éloquence de la sardine.

Je vous présente aujourd'hui un nouveau livre. Je viens de le terminer, c'est encore tout chaud dans mon esprit. Dans nos esprits devrais-je dire. Oui, nous avons lu ce livre à deux avec ma plus jeune fille durant nos vacances estivales qui viennent de se terminer.

À tour de rôle, nous avons lu et même dévoré les pages du livre de Bill François à voix haute. De temps à autre, nous nous arrêtions sur un paragraphe, une phrase ou même un mot. Soit pour en parler ensemble, soit parce que nous étions en train de rire ou encore par surprise d'apprendre tant de choses inconnues pour nous.

Bill François, ce nom vous dit peut-être quelque chose. Ce jeune homme rempli de talent a remporté l'an dernier la première édition du Grand Oral, émission de France 2. Je vous donne d'ailleurs rendez-vous en septembre pour mieux faire connaissance avec ce garçon lors d'une interview ici même. Car Bill est aussi pêcheur !

Revenons au livre, Éloquence de la sardine. Ce livre est édité chez Fayard, son prix est de 18 euros. Bill a réalisé lui-même les illustrations que vous découvrirez au fil des pages. Ce livre est un savant mélange de faits historiques, d’anecdotes personnelles, de faits scientifiques, d'humour et de même parfois de poésie. Vous pourrez apprendre par exemple que la perche soleil émet des sons en grinçant des dents ou bien encore que la maman poulpe ne vit pas assez longtemps pour voir sa progéniture naître. Mais aussi des histoires incroyables comme celle qui suit en vidéo.

Je vous recommande vivement ce livre. C'est la première fois que je fais la promotion d'un livre avec autant d’enthousiasme, c'est certainement par qu'il m'a donné beaucoup de plaisir. Un vrai régal à lire. C'est un chef-d’œuvre.

Merci Bill pour ce livre et à très bientôt sur ce blog. Pour commander, il suffit de cliquer sur le lien qui suit : Éloquence de la sardine.

dimanche 16 février 2020

Livre : Au milieu coulait une rivière.

Ce billet pour vous informer du tout nouveau livre de Vincent Lalu : Au milieu coulait une rivière.

Vincent a eu la gentillesse de me l'offrir et bien que la période m'impose un temps certain voir un certain temps de présence à l'étau, j'en ai débuté la lecture. C'est tout d'abord un très beau livre de 192 pages dont les propos sont illustrés par les très belles photographies de Sébastien Lamy dans un style black and white que j'adore.

Dans ses reportages, ses enquêtes, et ses éditoriaux, Vincent Lalu a tenu 25 années durant une chronique sans concessions de la lente dégradation des rivières et milieux aquatiques de France. La plupart des petits et grands épisodes de cette descente aux enfers ont trouvé place dans ce livre. Dont le propos est de montrer que les avertissements n’ont pas manqué, qui auraient du inspirer les politiques publiques. Sans résultat. 

À noter l'excellente préface de Jean-Christian Michel.

Pour vous procurez ce livre => Au milieu coulait une rivière.

mardi 22 octobre 2019

Livre : Le poisson voyageur.

Aujourd'hui je reçois David Gauduchon pour la sortie de son tout premier livre. C'est toujours un événement et c'est encore mieux quand l'auteur nous fait le plaisir d'en parler. Bonne découverte.

Nicolas : Bonjour David, heureux de te recevoir sur mon blog pour la première fois. Peux-tu stp nous faire une petite présentation.

David : Bonjour Nicolas. Je suis un « poisson voyageur » depuis plus de 20 ans que je parcours le monde avec ma canne à mouche. Je concilie cette passion de la pêche avec mon métier de journaliste-reporter. Quel point commun? La « bougeotte » et cette soif de découvertes qui m’animent depuis toujours,  cette envie de rencontres faites d’authenticité et d’émotion, à travers des horizons sans cesse renouvelés. Depuis plus de 5 ans, j’ai professionnalisé mon activité « voyages » en proposant des séjours de pêche sur-mesure au quatre coins du monde, en eau douce comme en mer. Ainsi est né mon agence Le Poisson Voyageur.

J’ai fait mes classes avec l’agence Orchape puis auprès de Guy et Sybille Geffroy, de l’agence GP, à qui je dois beaucoup. Le nombre grandissant des pêcheurs à la mouche qui me font confiance m’encourage à continuer dans cette voie et à proposer chaque saison de nouvelles destinations au gré de mes envies et découvertes.

Nicolas : J’ai souhaité t’inviter pour parler de ton livre qui sort aujourd’hui. Après avoir lu le titre, on s’imagine faire de nombreux voyages en te lisant. Est-ce que c’est le cas?

David : Cet ouvrage est en effet une véritable invitation au voyage. C’est un écrin, au carrefour du beau-livre et du carnet de voyage, qui met résolument en lumière mon goût du voyage et de la pêche à la mouche au delà des frontières.

Il m’a fallu cependant sélectionner 15 destinations parmi toutes celles où j’ai pu trimbaler mes cannes à mouches durant toutes ces années. Il m’aurait fallu au moins 3 tomes pour toutes les caser. « Le poisson voyageur, itinéraires d’un pêcheur à la mouche », tel est donc  le titre de ce florilège de destinations dont le choix ne vise pas à l’exhaustivité mais répond à des coups de cœur autant qu’il illustre des souvenirs, parfois intimes,  mêlés d’aventures et d'émotions intenses. Au gré des 4 points cardinaux, à travers les continents et les océans, ce sont bien des coups de lignes mémorables, dans des décors de rêves, là où la nature sauvage a encore sa place, qui font office de dénominateur commun au fil de cet ouvrage. Mais là ne s’arrête pas le contrat de lecture que j’ai souhaité remplir…

Nicolas : Quel était la priorité sur cet ouvrage? Que souhaitais-tu faire ressentir à tes futurs lecteurs avant tout ?

David : Exhiber une galerie de gros poissons, tenus à bous de bras, pour flatter mon égo, là n’était pas mon souhait. J’ai accepté de faire ce livre, à la demande des Éditions du Gerfaut, pour tenter de partager les nombreuses facettes qui composent un voyage de pêche, celles qui lui confèrent sa pleine saveur. Pêle-mêle : le regard d’un enfant croisé aux confins de la steppe Mongole, le goût de la poussière quand le vent souffle dans la Pampa, cette lumière qui irradie les sommets de Cordillère des Andes,  le spectacle rare d’un couple de loutres Bretonnes occupé à chasser, les reflets mordorés d’une grande truite Néo-Zélandaise ondulant sur un fond d’émeraude,  la magie des aurores boréales,  la robe des grands ombles Arctic en territoire Inuit,  les sauts grandioses d’un tarpon qui explose sur  un fond azur,  la puissance des saumons de la Péninsule de Kola…

J’ai voulu témoigner ainsi de la beauté du monde et de sa diversité, à travers le prisme de mon fidèle appareil photo. Autant de départs, de longues périodes d’absences et de retours qui nous retrouvent différents.

Nicolas : Quand on voyage partout dans le monde , le choix des photos pour illustrer tes écrits n’a pas dû être simple j’imagine ?

David : Cela a été ma grande erreur! Avant de dire oui définitivement à mon éditeur et m’embarquer dans cette aventure éditoriale, deux années se sont écoulées pendant lesquelles le projet a mûrit en moi. J’ai longtemps cru que la réalisation des textes  qui sont autant « d’instants vécus », « d’arrêts sur image », allait être des plus chronophages. Mais lorsque je me suis plongé dans ma photothèque composée de dizaines de milliers de clichés, j’ai bien crû que j’allais définitivement m’y noyer. J’ai passé des dizaines d’heures à extraire 1000, 500 puis 100 photos avant de remettre une sélection étroite de 80 clichés à mon éditeur qui au final en aura retenu une trentaine par destination.

C’est aussi toute la magie d’un travail en équipe,  avec de vrais professionnels,  à l’instar de notre directrice artistique qui aura su veiller à la cohérence esthétique de chacune de ces épopées halieutiques, au fil de 192 pages richement illustrées.

Nicolas : Si tu devais convaincre les lecteurs de mon blog de se procurer ton livre, que voudrais-tu leur dire ?

David : Que ce livre est une porte ouverte aux rêves et à l’évasion avec pour tout passeport, une canne à mouche en main. C’est une invitation aux plus beaux voyages de pêche à travers le monde  destiné aux aficionados mais pas seulement.

Ce livre a été pensé pour qu’il puisse être lu par toutes celles et ceux qui sont capables encore de s’émerveiller devant les derniers grands espaces sauvages qui transcendent nos sens.

Nicolas : Merci de nous donner les renseignements utiles pour acheter ce livre . Tous mes voeux de réussite en tous les cas.

David : A l’approche des fêtes de fin d’année, je ne saurais trop vous conseiller de vous rendre chez votre libraire ou directement sur le site des Editions du Gerfaut.

C’est un beau livre symbole de partage où anecdotes, émotions et infos pratiques se mêlent autour d’une passion commune qui s’illustre à travers 250 photos inédites environ. Une idée cadeau qui fera mouche !

Titre : LE POISSON VOYAGEUR

Sous-titre : Itinéraires d’un pêcheur à la mouche

Auteur : David Gauduchon

Date de sortie : Octobre 2019

Format : 220 x 300 mm

Pagination : 192 pages

Façonnage : cartonné

Prix : 35 €

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