Nicolas39 - Pêche à la mouche

La pêche à la mouche sur le blog de Nicolas Germain, un Jurassien amoureux de sa rivière, la Haute Rivière d'Ain.
Centre de pêche en Bosnie.

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Sortie de pêche

Je vous raconte dans cette catégorie mes sorties de pêche illustrées de nombreuses photos

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mercredi 18 juin 2025

Double rencontre.

Voilà bien longtemps que je ne m'étais pas prêté au jeu des histoires de pêche. Celle que je vais vous conter n’est pas banale pour diverses raisons. C’est pour cela que j’ai eu envie de partager ce récit avec vous. Bonne lecture.

Cette histoire débute au tout début du mois d’avril de cette année. C’est un des nombreux messages de mon fils la veille qui m’aiguille sur le parcours à pêcher ce jour-là. Effectivement, Thibaut avait pu observer un rassemblement de vairons. Pour lui, c’était vraiment le tout début. Les truites qui étaient autour restaient sur leur garde. Pas installées franchement les zébrées. Mais Thibaut était certain que ça allait se fixer assez vite. Il m’invita donc à me rendre à cet endroit précis le lendemain. Il m’avait aussi prévenu qu’il y avait une très belle truite que l’on connaissait de la saison passée.

Je suis donc allé directement sur la veine d’eau indiquée par mon fils. Comme annoncé, il y avait là quelques truites et de toutes évidences, elles boulotaient les vairons qui eux étaient en train de frayer. Entre parenthèses, il n’y a plus vraiment de saison pour le frai des vairons. C'est fou ! On peut assister à ce spectacle naturel de mars à septembre, c’est incroyable. Rien à voir avec ce que l’on connaissait d'avant. Pour ce frai de vairon précisément, il fallait vraiment savoir où il était. Je pense que des pêcheurs sont passés devant sans le voir. Les truites et leurs petites proies se situaient dans une veine profonde où l'eau s'écoulait à bon débit. Très dur à voir. Heureusement, j’avais les bonnes informations de mon éclaireur.

Je ne me complique pas la vie de mon côté, je pêche ces poissons avec une cuivre. Comme la plupart du temps d’ailleurs dans d’autres situations. L’avantage est de pouvoir utiliser une pointe de gros diamètre. J’ai noué à mon 17 centièmes une cuivre très plombée montée sur un tiemco TMC9300 en taille 12. Un bon casse-croûte quoi ! Je vous avoue que je pêchais sans grande maîtrise. Les poissons étaient visibles, certes, mais c’étaient en fait plus des masses jaunâtres en mouvement qu’autre chose. J’ai bien vu comme mon fils ce poisson plus long que les autres. Mais pour cibler précisément un poisson avec ce débit et cette hauteur d’eau, je ne savais pas faire. Je faisais donc des dérives au petit bonheur la chance en fixant ce que je voyais des poissons pour déceler ce qui était pour moi la prise de ma nymphe. Assez vite j’ai pensé qu’un des poissons s’était décalé. J’ai ferré. La truite était prise. Un joli poisson. Un autre quelques minutes après puis une truite qui s’est décrochée assez vite. J’avais fait de la place. Il restait deux poissons dont cette grande truite. J’ai tenté d’être plus précis et sur une dérive, il m’a semblé que le poisson a fait un mouvement sur le côté. J’ai ferré sans me poser de questions. C’était au bout ! C’était ce long poisson. La truite n’a pas fait un gros combat et pour cause, je l’ai trouvé un peu maigre. Mais quand même, cela n’a pas été simple non plus. Et puis, quel régal d’avoir un tel poisson dans le filet. Je ne cours pas du tout après ces poissons. Je pêche le tout-venant. La preuve encore une fois, je ne l’ai pas du tout priorisée sur ce poste. J’ai capturé des poissons plus petits avant elle. Malgré tout cela me fait toujours plaisir. Elle dépassait largement ma marque des 60 sur l’épuisette. Je l’ai remis à l’eau assez vite. Elle est repartie lentement. Il lui manquait bien 3 ou 400 grammes. J’avais des craintes sur sa faculté à vivre après cette capture.

Les semaines ont passé, les parties de pêche se sont enchaînées. Nous voilà au début du mois de mai, soit un peu plus de 4 semaines plus tard. C’était une journée de pêche peu prolifique comme il y en a de plus en plus souvent chez nous. Mais bien ou pas, je reste au bord de l’eau. Je marche, j’observe, je reste attentif, je profite d'être là. Il peut toujours se passer quelque chose d’inattendu. Alors que je remontais sur la berge le long d’un radier peu profond, une barre noire attire mon regard en berge opposée. C’est bien simple, cette vision, je ne l’avais jamais eu. Une grande barre noire qui montait du fond pour venir percer la surface avec sa mâchoire supérieure afin d'aspirer les éphémères qui dérivaient en surface. Mais que fait un tel poisson ici ??? Je suis passé tellement souvent sur ce linéaire sans jamais avoir rien vu. Et là, ce n’est pas une truite comme les autres. Ce n’est pas un poisson en fuite ou inactif. Non, c’est une grande truite qui gobe ! Je l’ai regardé faire un moment. Ces scènes sont si rares ici. Chez nous, ce genre de poissons gobent peu. J’ai profité du spectacle tout en analysant son menu. J’ai fait le choix de nouer une passe-partout olive. Elle se régalait de ces petites éphémères.

J’ai pris encore du temps pour me positionner. Je ne voulais pas basculer sur les fesses dans le radier. Je me suis placé à 10 mètres d’elle et un peu en amont pour présenter la mouche avant la pointe…Toujours en 17. C’était le coup de rêve sincèrement. Le coup de pêche qui vous arrive une ou deux fois dans votre vie. Pour moi, c’était la deuxième fois en 40 saisons. Un tel poisson qui gobe. Devant moi. Et que je pouvais voir ! Je m’applique sur mon geste. Ma mouche se pose 2 mètres au-dessus d’elle. Elle débute sa dérive. Je fais le choix de la quitter des yeux pour me fixer sur la truite. La voilà qui monte en surface. Lentement. Sur d’elle. Sa gueule s’ouvre, son museau sort de l’eau. Elle redescend en fermant sa gueule. Ferrage !

Gros combat dans le bouillon puisque bien entendu, dès quelle a senti le fer, elle est allée dans la veine centrale. La plus puissante. La plus profonde. Heureux d’avoir du gros fil sur le coup. La truite a fini par se rendre non sans mal. Je l’ai glissé dans l’épuisette.

J’étais en admiration devant la beauté de ce poisson. Vraiment. Des truites de plus de 60 en sèche, je n’en ai pas pris des wagons ici. Encore une fois, c’est extrêmement rare. J’en ai profité le temps qu’elle reprenne ses esprits. Puis je l’ai relâché.

Comme à chaque fois, j’envoie de suite la photo à mon fils. A réception, il me téléphone. Il me félicite et me demande où je suis. Je lui explique. De suite, il comprend tout ce qui à moi ne mettait même pas venu à l’esprit. Il me demande de lui renvoyer une photo du beau poisson que j’avais capturé début avril. C’est le même poisson papa ! Effectivement, Thibaut avait tout compris. C’était bien la même truite. Je l’ai pris deux fois à 4 semaines d’intervalle. Sur deux postes distants de 150 mètres. Une fois en nymphe, une fois en sèche.

La deuxième fois, je ne l’ai pas reconnue parce qu’elle avait repris beaucoup de poids. Mes craintes du premier relâché étaient donc effacées. Elle n’a pas fait semblant de se nourrir en 4 semaines ! De plus, sur cette deuxième capture, j’ai pris un repère précis sur mon épuisette parce que mon fils m’engueule à chaque fois ! Ce poisson fait donc 64 centimètres. Cette truite devient mon nouveau record en sèche. Mon ancien record est en couverture de mon bouquin avec 1 centimètre de moins. Mais toujours en sèche à vue. Le graal.

Merci de m'avoir lu. C'est d'ailleurs le dernier article avant au moins deux semaines puisque je vais être absent. Donc pas de blog. Et pas de Fly Shop. Pour rappel, je suis fermé du 20 juin au 6 juillet inclus.

A bientôt !

mardi 3 juin 2025

Toujours ça de pris !

Voilà un petit coup d'eau salvateur. En effet, la rivière d'Ain s'est gonflée des dernières pluies pour atteindre un peu plus de 40m3 sous la confluence Ain/Saine. À l'approche de l'été, ce n'est pas anondin. On ne sait jamais quand le prochain coup d'eau aura lieu...

De plus, cela devrait faire redescendre la température de l'eau. Mais sans illusion tant l'inverse va très vite. En une semaine, avec seulement deux jours de beau, elle avait pris 2.5°C. Là, elle devrait redescendre autour des 11 degrés. Le débit va être suffisant pour arracher du fond les longues algues qui y étaient déjà. Principalement sur les parcours avals d'ailleurs, l'amont étant plus épargné. 

D'autres pluies sont annoncées jusqu'à jeudi ce qui devrait à minima maintenir ce bon niveau. Pour la rivière j'entends, car pour la pêche à la mouche c'est trop haut. Mais la santé de la rivière est plus importante que notre plaisir. 

Pour ceux qui s'intéressent à la faune, la plupart des petits canards étaient déjà derrière leur mère, donc pas de soucis à se faire pour eux, la reproduction semble s'être bien passée. J'espère par contre que les petits harles n'auront pas cette chance, mais rien n'est moins sur...

Dernier point positif, cette abondance éphémère d'eau va nettoyer de la surface l'accumulation des bourres de saules...C'était un enfer ! 

La rivière avant le coup d'eau.

mercredi 28 mai 2025

Souvenirs de Bienne.

Aujourd'hui je vous publie un texte qui m'a été envoyé par un lecteur de ce blog. Il m'a beaucoup touché. Bonne lecture.

Je m'appelle Philippe et j'ai 67 ans. Il y a plus de cinquante ans, mon ami Norbert m'a initié à une expérience qui allait marquer ma vie à jamais. J'avais seize ans lorsque nous avons pris la route en direction du Jura français, impatients et curieux. Notre destination : la rivière Bienne, au lieu-dit "La Rixouse". C'était une première pour moi, et je ne savais pas encore que cette journée scellerait un lien indéfectible entre moi et cette rivière.

Nous étions là pour pêcher à la mouche sèche, une technique élégante et délicate, presque un art, technique que je pratiquais déjà depuis 2 ans, mais que je ne maitrisais pas encore. Dès les premiers instants, le spectacle qui s'offrait à nous me coupa le souffle. L'eau cristalline miroitait sous le soleil, serpentant entre des berges verdoyantes, et partout, les poissons bondissaient hors de l'eau pour saisir les mouches en surface. Jamais auparavant je n'avais vu une telle abondance de vie aquatique. Nous avons pêché toute la journée, enchaînant les prises, émerveillés par cette nature généreuse. Chaque lancer, chaque ferrage était une émotion nouvelle, une découverte exaltante.

Cette première expérience n'était que le début d'une longue histoire d'amour avec la Bienne. Année après année, saison après saison, Norbert et moi sommes retournés sur ces berges, partageant des moments de complicité et de passion. Peu importait le temps, qu'il fasse grand soleil ou que la brume matinale flotte sur l'eau, nous retrouvions toujours cette rivière avec le même enthousiasme. La Bienne était un sanctuaire, un refuge où le temps semblait suspendu. Elle nous offrait des instants de plénitude que seule la nature sait offrir. Avec les années, j'appris à en comprendre chaque méandre, à repérer les zones propices à la pêche, et à adapter mes lancers en fonction des courants et des vents. Norbert et moi partagions ces connaissances, perpétuant une tradition que nous avions instaurée depuis notre première sortie.

Hélas, les années ont passé et la rivière a changé. La pollution, insidieuse et implacable, a peu à peu fait son œuvre. Les eaux jadis si pures se sont troublées, la faune s'est raréfiée. Là où autrefois les gobages étaient incessants, seuls quelques rares remous trahissent encore la présence de poissons. Mon cœur se serre à chaque visite, en constatant l'ampleur des dégâts. La Bienne, ma rivière de cœur, n'est plus que l'ombre d'elle-même. Les causes de ce désastre sont multiples : rejets industriels, pesticides, assèchement des sources. Pourtant, rien ne semble être fait pour enrayer cette catastrophe écologique. Les anciens pêcheurs du coin, ceux qui partageaient avec moi cette passion, se font de plus en plus rares, désabusés par l'état de leur rivière bien-aimée.

Et pourtant, malgré cette désolation, je ne peux me résoudre à l'abandonner. Deux ou trois fois par an, je reviens sur ses rives, comme on rend visite à un vieil ami malade. Je n'y prends plus de poissons, mais ce n'est plus l'essentiel. Ce lieu fait partie de moi, il est ancré dans mon histoire, dans mes souvenirs les plus précieux. Assis sur un rocher, canne en main, je ferme les yeux et j'entends encore le clapotis de l'eau, le bruissement des feuilles, le rire de Norbert quand un poisson trop vif nous échappait. La rivière m'a tant donné qu'il est impensable pour moi de l'oublier.

Ainsi, malgré les blessures qu'elle porte, la Bienne reste ma rivière de cœur. Et tant que je le pourrai, je reviendrai lui rendre hommage, la contempler, et me rappeler ce qu'elle fut, ce qu'elle m'a offert, et ce qu'elle signifie encore aujourd'hui. Peut-être qu’un jour, avec un sursaut de conscience et d’efforts collectifs, elle pourra renaître, retrouver un peu de sa splendeur d’antan. En attendant, je continuerai d’y aller, ne serait-ce que pour écouter le chant du vent dans les feuillages et sentir, ne serait-ce qu’un instant, le lien profond et indéfectible qui me lie à elle.

La Bienne sous Jeurre.

samedi 10 mai 2025

Une belle journée avec mon fils.

C'est devenu plus compliqué de pêcher ensemble ces dernières saisons. Mon fils a son propre emploi du temps qui ne colle pas souvent avec le mien. Il a maintenant sa vie hors de la maison familiale et j'ai toujours la mienne. Mais pour une fois, nous étions dans le bon timing. Nous avions en tête de nous retrouver autour de midi ce vendredi pour une petite partie de pêche. Le choix du linéaire se fait comme toujours au nombre de voiture sur les parkings. Par chance, nous en avons trouvé un vide.

La rivière était parfaite pour espérer une pêche en sèche. Pour la nymphe à vue, c'était possible mais compliqué puisque l'eau n'était pas tout à fait claire. Nous voilà partis à travers champs et bois pour trouver la rivière. À notre arrivée, des mouches de toutes sortes étaient déjà bien présentes, mais pas de gobage. Nous avons cherché sans succès. Puis, mon fils, depuis la berge me dit voir un poisson en berge opposée. C'était dans un radier régulier. Pour être honnête, je n'ai jamais vu cette truite dans l'eau. Soit c'est lui qui voit au-dessus de la moyenne, soit c'est moi qui perd toujours un peu plus ou bien un peu des deux. Quoi qu'il en soit, je ne la voyais pas. Thibaut s'est glissé dans l'eau pour faire quelques mètres très lentement. Il s'est alors bloqué. Bon le père, je vois une barre devant moi mais pas certain que ce soit la truite. La luminosité était médiocre, l'eau un poil piquée et la truite était dans un radier. Bref, pas les conditions idéales pour bien voir ce poisson. Je lui dis de tenter. Thibaut a fait une première dérive mais pas comme il le souhait. La deuxième était mieux. Il a vu sa barre bouger, il a ferré, c'était pendu ! Il a poussé un cri de joie tant ce ferrage sortait de nulle part. Combat rapide en 0.165mm en pointe. Le gammare JFD-14 bien planté dans la gueule pour une très belle truite.

J'étais aux anges d'avoir assisté à ce joli coup de ligne. Partager de tels moments avec mon fils, il n'y a rien au-dessus. C'est le bonheur total.

Nous étions à la fois surpris et émerveillés de voir autant de mouches que cela soit en quantité et en diversité. Il y en avait de partout. Alors très peu de gobage, mais que de mouches ! Incroyable. Mais à force de chercher, on a bien fait 3 kilomètres de berges, nous avons trouvé un poisson gobeur. Une fois de plus je me suis posé sur la berge en spectateur. La truite gobait mais pas régulièrement. Pas simple. Il a fallut l'approcher un peu avec une hauteur d'eau en limite de waders également. Elle n'était pas donnée. Sur les premiers passages avec une olive, la truite est venue dessous pour la refuser au dernier moment. Là, j'ai bien vu le remous sous la mouche. Thibaut me sort : Pas de souci, quand il y a refus, je mets ton sedge ! Première dérive avec le sedge passe-partout et la truite est venue le prendre pleine gueule comme prévu ! Magnifique !

Côté pêche, nous en sommes restés là. C'était parfait. Un vrai bon moment père/fils comme j'en raffole ! Et la bonne nouvelle c'est les mouches, vraiment.

Père et fils heureux au bord de l'eau.

Des grandes perles en quantité.

Première truite en nymphe.

Avec un gammare JFD-14.

Des insectes de partout

Vraiment partout

La deuxième en sèche

samedi 26 avril 2025

Ma saison préférée.

Croyez-le ou pas, mais ma période préférée de la saison truite se termine ce week-end. C'est une période que j'aime appeler celle des locaux. Ces semaines depuis le 08 mars où il faut habiter sur les berges de la rivière pour profiter des moindres esquisses d'activité des truites sauvages. Ce début de printemps où la météo est très changeante avec de la pluie, du grésille, du vent, de la bise, des éclaircies, quelques journées chaudes, des orages, de la neige. Il faut accepter de pêcher dans de mauvaises conditions avec souvent des niveaux fluctuants. Sentir les bons coups avec parfois de mauvaises intuitions et les bredouilles qui vont avec.

J'ai fait mon treizième capot de l'année aujourd'hui. Mais qu'importe, j'y retourne. Toujours. Encore. La pêche, malgré un nombre d'heures toujours plus croissant chaque année pour croiser un poisson, reste l'essence de ma vie. La truite sauvage, celle que mon grand-père, mon père et André Terrier m'ont fait connaitre hante mon esprit tous les jours.

Chaque poisson pris est un véritable moment de bonheur. Mais mon Dieu qu'il faut cravacher, chercher, traquer et avoir un moral de fou furieux pour toujours y croire. Plus rien à voir avec les pêches d’antan. Plus rien à voir avec les pêches d'il y a à peine dix ans. Non, notre rivière, comme les autres, est sur le déclin.

Oui, ma saison préférée se termine malgré quelle soit la plus difficile. Les prochains mois vont voir la température de l'eau augmenter donnant une activité plus régulière des truites encore présentes. Les prochains week-ends à rallonges vont donc faire venir les touristes pêcheurs pour profiter de cette pêche "plus facile". Les beaux jours vont attirer des badauds de toutes sortes sur les berges. Les trains de canoës vont commencer à défiler très vite. Tout cela dans l'attente des baigneurs toujours plus nombreux aux premières chaleurs. Bien sur, tout ça juste avant que cela chauffe trop, que la rivière soit trop à l'étiage et que l'on passe plus de temps à croiser les doigts pour la pluie qu'à penser à la pêche.

Oui, ma saison préférée se termine ce week-end avec comme tous les ans de nombreuses déconvenues mais aussi ici et là quelques moments de joie intense pour plus de 100 heures déjà passé à la pêche.

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