Nicolas39 - Pêche à la mouche

La pêche à la mouche sur le blog de Nicolas Germain, un Jurassien amoureux de sa rivière, la Haute Rivière d'Ain.
Centre de pêche en Bosnie.

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Divers

Le fourre tout!!!

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vendredi 1 mars 2024

Une pensée pour Michel

Nous sommes le 1er Mars, jour d'ouverture sur le Doubs franco-suisse. Une nouvelle fois, le très célèbre parcours de Goumois ne verra Michel Flénet sur ses berges. Plus de 3 ans que Michel nous a quitté. Ce jour d'ouverture sur un parcours qu'il aimait tant me remémore de nombreux souvenirs. Il nous manque toujours autant. Il faisait partie de ces personnages pas comme les autres dans le paysage de la pêche à la mouche. Ce paysage est d'ailleurs bien plus terne depuis son départ. Je vous joins quelques photos dont certaines jamais publiées. Au bon souvenir de Michel.

Un petit mot aussi pour Yvan, connu sous le nom de Doubsrivière pour les anciens de Mouche-fr. Il ne manquait pas une ouverture au Bourassin...Le Doubs perd au fil du temps ses plus grands fans.

Et bonne ouverture à tous les passionnés du Doubs !

Lors d'une ouverture en amont du Plain.

J'aime beaucoup cette photo que j'ai prise...Michel avec son air malicieux.

Lors d'une démo pour notre club mouche. Il attirait toute l'attention.

Avec les copains à nous faire ses stekchs pour nous faire rire !

mardi 30 janvier 2024

Une belle idée cadeau !

Ce billet pour mettre en lumière le travail de mon copain Fred. Après 15 ans sans toucher les crayons, il se remet au dessin et propose ses services. Donc si vous êtes intéressé par un dessin de votre plus belle prise ou encore pour offrir, n'hésitez pas à prendre contact avec Fred.

Voici son site internet => https://fredleray74.wixsite.com/2023

lundi 22 janvier 2024

Rise Festival France 2024

Par ce billet je me fais le relai du président du Rise Festival France pour la première communication de l'édition 2024.

Si la vie n’est pas un long fleuve tranquille, l’histoire du RISE-Festival France ne l’est pas non plus.
En effet, la grosse nouveauté cette année est la fusion du RISE Festival avec le Fly Fishing Film Tour (F3T pour les intimes).

Si, en concertation avec notre ami Nick Reygaert, nous conservons notre indépendance, tant en termes de fonctionnement (notamment avec notre système de bourses pour aider les réalisateurs francophones) que de choix des films que nous diffusons, cette fusion nous apporte un choix de courts-métrages de très grande qualités que nous pouvons sélectionner pour vous offrir un moment inoubliable.

La cuvée 2024 devrait ainsi satisfaire le plus grand nombre d'entre vous.
Le deuxième gros changement est le décalage de l’ouverture du festival, afin de permettre aux réalisateurs, et par ricochet à nous, d’être plus confortables en termes de temps pour finaliser les films et organiser le festival.

Cette année encore, une 20aine de villes recevront le Rise Festival, en France, en Suisse et en Belgique. Merci à toutes les personnes sur place qui se reconnaîtront et sans qui rien ne pourrait se faire.

Merci à nos partenaires Imagos (Aspe-Angler, Guideline France, Le Moulin de Gémages et Monsieur Moucheur), Subimagos et médias qui nous soutiennent et permettent au Rise Festival d’exister et de vous proposer cette désormais traditionnelle escapade halieutique annuelle.

Enfin, merci à tous les partenaires locaux qui sont au plus près du terrain et œuvrent à l’organisation de véritables petites fêtes de la pêche à la mouche un peu partout en France.
Cette année encore vous pourrez voter pour le film qui vous aura le plus captivé afin de déterminer le prix du public 2024.
Restez connectés via notre page Facebook et/ou notre site officiel pour tout savoir sur l’édition 2024 du Rise Festival France (dates, villes billetterie…)

Sébastien Carlet, Président du Rise Festival France

mercredi 17 janvier 2024

Une journée à la rivière.

Il faut être présent alors que la pénombre domine. J’apprécie grandement ce moment où je me déplace sur les berges de ma rivière avant même que les premières lueurs du jour ne soient visibles. Ces quelques minutes entre chiens et loups où tout un monde s’éveille. Même si ma vue s'habitue au sombre assez vite, les sons n’en sont que plus importants pour localiser avec précision la vie. C’est l’heure où les canards sauvages volent d’une rangée de saules à une autre. C’est aussi l’occasion d’apercevoir une bécasse ou parfois encore une bécassine.

Si le ciel est clair, le spectacle est souvent somptueux. Le jour se lève. Le plus beau moment de la journée et de loin. C'est un privilège renouvelé que de pouvoir assister à tel spectacle. La lumière change chaque seconde au fur et à mesure que le soleil perce l’horizon. Ses rayons viennent éclairer la surface de l’eau et réchauffer mes joues par la même occasion. Déjà, et ce même par des matinées glaciales, les truites se mettent en activité. J’ai vu plusieurs fois une truite gober devant moi au lever du jour et ce même lors des matins de janvier par plus de -10 degrés.

Matinée de janvier sur la rivière d'Ain par -11°C

Les premières minutes de la journée sont la plupart du temps un émerveillement. Hérons cendrés et grandes aigrettes ne cessent d’aller et venir en prenant le soin de bien choisir leur gravière en vue de la pêche matinale. Leur vol planant qui transperce la brume est un régal pour les yeux. Le martin-pêcheur lui va et vient entre son nid et son poste de pêche. Il débute sa journée très tôt comme tout le monde ici. Pas de grasse matinée !  

Les minutes passent, c’est le moment où les oiseaux piscivores arrivent sur la rivière. Ils viennent tout droit des dortoirs. Généralement les harles bièvres un peu avant les grands cormorans. Les quelques poissons qui nagent encore dans la rivière ont fort à faire. Il y a des matins où l’on trouve des dizaines de pêcheurs différents…alors que la pêche est fermée.

Le soleil monte pour réchauffer le monde rivière.

Une fois la première heure du jour passée, le calme revient. Tout le monde est à sa place et surtout bien occupé. Les déplacements se font plus rares sauf dérangement. Le soleil monte pour mieux illuminer la surface de l’eau mais finalement il n’ira pas très haut. Durant ces mois d’hiver, il est plutôt furtif. Si les oiseaux se font plus discrets, on peut observer si on cherche là où il le faut quelques truites sauvages. Durant le frai, ou bien en train de se nourrir. Les températures de l’eau ne sont plus ce qu’elles étaient en hiver. En conséquence, les truites mangent plus régulièrement. Il y a des insectes tout le temps. Les truites sont actives quasiment tout l’hiver.

En milieu de matinée, les piscivores ont terminé leur première razzia. Les harles prennent soin de leur plumage tandis que les cormorans toutes ailes écartées tentent de sécher. Ce manège entre pêche et bain de soleil va bercer leur journée jusqu’au retour vers le dortoir un peu avant la nuit.

Il est difficile de profiter de la rivière avec une joie non contrariée. Les jours où je ne croise pas cormorans et harles sont rares mais précieux. Ils me font espérer à une rivière sans cette prédation qui tue les poissons survivants, qui les blessent ou qui les stressent à tel point que la reproduction peut en être perturbée. Nous avons eu une superbe réussite sur la reproduction de l’ombre commun l’an dernier. Et même depuis deux ans d’ailleurs. Ce sont sans doute ces petits poissons qui nagent en pleine eau qui attirent et motivent les piscivores à rester. Il est impossible que ces ombrets passent au travers tant la pression de pêche est forte. L’étau ne se desserre jamais depuis la mi-août, jour où les premiers jeunes oiseaux de l'année ont pris leurs habitudes sur la rivière. Un peu plus tôt chaque année. Ils repartiront bientôt sur des zones plus favorables pour se reproduire. Vous trouverez une pétition sur le site d'Anper TOS. Je vous donne cette information sans grande conviction. Car même si le sujet cormoran venait à trouver solution, il resterait les harles. Et là, c’est dix à douze petits par femelle. Bref, la prédation allochtone a de beaux jours devant elle malheureusement…Pas comme les ombrets de la rivière d’Ain.

La rivière d'Ain jurassienne en journée.

Je profite parfois d’un bel après-midi pour me caler dans le creux d’une berge avec le but d’observer, mais bien souvent, il m’arrive de faire une petite sieste. Je ne résiste pas à la mélodie de l’eau qui s’écoule. Il faut dire que durant ces quelques mois d'hiver, il n'y a rien de plus paisible qu'un bord de rivière. Je passe des heures seul au monde pour mon plus grand plaisir.

Si le lever du jour est un moment à part, la tombée de la nuit l’est tout autant. On y observe des scènes de vie parfois incroyables. Comme ce soir d’automne où par un débit de plus de 100m3, j’ai observé même longtemps après la nuit, une très belle truite gober plusieurs dizaines de fois ! C’est le son de son gobage qui a attiré mon attention avant que je la localise en me mettant à plat ventre sur la berge pour voir dessous. C’était fou. La nuit est un moment charnière lui aussi à la rivière. Les sons qu’émettent les animaux diurnes laissent place sans fausse note aux bruits de toutes sortes que les habitants nocturnes du monde rivière émettent à leur tour. Il m’arrive souvent de rester tard, même très tard pour en profiter.

Une autre journée va se terminer.

Si j’aime le printemps et l’été pour le plaisir que me donne la rivière et les truites, j’apprécie tout autant l’automne et l’hiver où je profite de ces différents paysages au fil d’une journée et des saisons. Une rivière a tellement plus à donner qu’un simple combat avec une truite sauvage. Tellement plus… 

lundi 1 janvier 2024

C'est parti pour 2024 !

Une nouvelle année débute. La 17ème à rédiger sur ce blog. Le temps file comme jamais...

J'ai terminé 2023 par faire l'inventaire annuel de mon Shop. Une année d'ailleurs pleinement satisfaisante en terme de résultats. Merci à mes clients.

Quoi qu'il en soit, j'ai au 1er jour de l'année 4283 mouches et nymphes en stock. Je suis content du travail accompli car mon but en 2024 est de passer toujours plus de temps à la pêche. J'ai un dernier coup de collier à donner dans les semaines à venir afin de monter à 5000-5500 mouches en stock pour début Mars. Je pourrais ainsi être libéré de mon étau au printemps afin de pêcher tous les jours si les conditions le permettent tout en pouvant fournir mes commandes.

Concernant mes vœux 2024, mise à part la santé, je ne vois pas ce que je peux vous souhaiter puisque sans elle, le reste n'est pas possible.

Belle année à vous lecteurs fidèles ou de passage.

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