Nicolas39 - Pêche à la mouche

La pêche à la mouche sur le blog de Nicolas Germain, un Jurassien amoureux de sa rivière, la Haute Rivière d'Ain.
Centre de pêche en Bosnie.

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Mot-clé - Pêche à la mouche en réservoir

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dimanche 9 juillet 2023

Veirières, toujours aussi magique !

L'an dernier mon fils m'avait faussé compagnie. Cette année, il est revenu avec moi non sans un immense plaisir. Veirières reste un lieu pas comme les autres. Ce plan d'eau situé à 1200 mètres d'altitude dans ce magnifique département du Cantal abrite des truites arc-en-ciel aussi malines que puissantes. Si la pêche n'y était pas aussi intéressante, nous n'y retournerions pas.

En ce premier week-end de juillet, c'est une fois de plus en surface que cela se passait. Malgré quelques tentatives sous l'eau, c'est bien en sèche que la pêche était la plus régulière. Nous avons bien réussi avec des imitations de scarabées que mon ami Anthony nous avait fabriqué il y a quelques années. Une pêche compliquée puisque ces imitations en foam flottent bien mais sont invisibles une fois lancées dans les vagues. Oui, car durant notre séjour, la lac fut venté en permanence et parfois pas qu'un peu ! Le but était de rester concentré sur la zone où était tombé le scarabée. Il fallait ferrer à chaque gobage vu dans cette même zone. Parfois c'était sur notre bestiole !

C'est Thibaut qui a trouvé la pêche en premier.

Doublé père/fils !

Nous avons eu une activité de surface tout le temps. Parfois avec plus ou moins d'intensité mais toujours assez pour s'amuser. Le deuxième jour les scarabées ne fonctionnaient plus. Les petites olives avaient elles plus de succès. Mais ces satanées truites les refusaient régulièrement. Je suis certain que j'ai moins galéré pour prendre mes farios sauvages en sèche ce printemps que mes poissons à Veirières. J'avais 5-6 refus pour une prise franche de mouche. Et je n'ai pas su faire pour améliorer ce ratio. La taille des mouches étaient d'une grande importance pour cela. Merci Raphaël pour ton aide et tes conseils de maître des lieux !

La météo du samedi a été disons très humide ! Mais nous avons pêché sans arrêt malgré tout. Nous avons profité du charme de ce lieu et de tout son côté sauvage. Qu'est ce que je m'y trouve bien ! Nous reviendrons ! 

Thibaut sous des trombes d'eau et dans le brouillard !

Seul dans la barque.

Magique ce lac !

 

jeudi 9 février 2023

Éric de l'Ephémère de Bourgogne.

Voilà un homme qui mérite d'être mis en lumière de par sa personnalité et son dévouement dans le domaine de la pêche à la mouche. Il se démène comme un fou pour faire vivre ses plans d'eau à travers notre passion commune. Bonne lecture.

Nicolas : Salut Éric, très heureux de te recevoir sur mon Blog. Peux-tu nous faire une petite présentation s’il te plait pour commencer cette interview.

Éric : Je suis gérant de L’Ephémère de Bourgogne depuis 2014, passionné de pêche depuis mon plus jeune âge et pêcheur à la mouche depuis 1990. J’ai 56 ans, marié et j’ai deux enfants. De formation bâtiment, j’ai ensuite réalisé l’ensemble de ma carrière professionnelle dans le monde de la protection incendie. A la tête d’une société dans ce domaine depuis 2001, j’ai décidé en octobre 2022 de céder cette activité afin de me consacrer uniquement à ma passion, la pêche à la mouche en particulier et l’amour de la nature en général.

Mon invité !

Nicolas : Tu es propriétaire d’un domaine de pêche en eaux closes type réservoir. Où est situé ce domaine ?

Éric : Les réservoirs sont situés près de Saulieu, au cœur du parc régional du Morvan en Côte d’Or sur la commune de Champeau en Morvan

Nicolas : Il y a plusieurs plans d’eau. Peux-tu nous parler de ce que tu proposes aux pêcheurs ?

Éric : Au total nous avons 4 plans d’eau sur un peu plus de 5 hectares. Tous ces plans d’eau sont peuplés de truites fario, arc en ciel, gold, tigre ainsi que des saumons de fontaine. Deux des plans d’eau accueillent une bonne population de black bass et un des étangs est spécifique à la pêche du brochet à la mouche. La pratique du No Kill intégral est une véritable institution à l'Ephémère de Bourgogne. L'accent est mis sur la qualité de l'accueil, de la convivialité du site et de la gastronomie et non sur le prélèvement.

Nicolas : Je crois savoir que tu proposes toutes sortes d’autres services en particulier côté logement. Peux-tu nous détailler tout ça, merci.

Éric : Deux gîtes au bord des plans d’eau permettent d’accueillir les pêcheurs de façon optimum tout en préservant l’aspect sauvage du site. Le chalet de 5 couchages qui est idéal pour un petit groupe ou un couple de pêcheurs qui souhaitent une immersion totale en pleine nature. Puis le cottage avec ses 250m2 et ses 13 couchages qui fait le bonheur des clubs de pêche.

Nous proposons également aux clients qui le souhaitent de les emmener découvrir les rivières du Morvan, dans ce cas nous les véhiculons et les emmenons directement sur les meilleurs postes. Ile est également possible d’aller traquer le carnassier en float tube sur les lacs du Morvan, nous prêtons alors tout le matériel nécessaire, jusqu’au Float tube.

Une nouveauté pour 2023 avec la possibilité d’aller pêcher L’Ombre sur la Haute Seine avec un guide local.

Nous avons également en Fly-shop DEVAUX sur place

Nous proposons aussi des activités annexes pour les épouses qui souhaiteraient accompagner leur mari et découvrir les richesses du Morvan.

Nicolas : Je suppose qu’il faut être avant tout passionné pour se lancer dans ce genre d’aventure. Comment es-tu arrivé à gérer un tel domaine ?

Éric : Enfant, mes parents tenaient un commerce le long du canal du centre, donc, depuis tout petit ma vie a été rythmée par la pêche et les vieilles mains locales m’ont transmises leurs passions. J’avais donc un rêve, celui d’avoir un jour un plan d’eau. Puis la passion de la pêche à la mouche m’a attrapé vers les 20 ans et ne m’a jamais quittée. Ayant beaucoup voyagé pour assouvir ma passion, l’idée d’avoir un parcours privé de pêche à la mouche a fait son chemin en moi.

Comme souvent, c’est accident de la vie qui m’a fait réfléchir au sens de ma vie. Devais-je continuer à m’user la santé au travail, à courir après ce que je n’avais pas besoin, ou allais-je vivre ma vie comme je l’entendais. J’ai donc pris la décision d’ouvrir un réservoir de pêche à la mouche pour proposer aux clients ce que j’allais chercher si loin de nos frontières. Tout ne fut pas facile et il m’aura fallu 8 ans de doubles activités pour enfin pouvoir me consacrer uniquement à ma passion.

Nicolas : Tu te démènes également pour avoir un maximum d’animations sur tes plans d’eau. C’est quelque chose qui te tient à cœur ?

Éric : Oui en tant que chef d’entreprise j’ai toujours été conscient du rôle sociétal que j’avais à jouer. En tant que propriétaire d’un réservoir de pêche à la mouche, je me dois de faire vivre ma passion, d’attirer de nouveaux pratiquants, d’éveiller de nouvelles vocations, de sensibiliser à la protection de notre environnement.  Je ne me considère pas comme un commerçant de la pêche, mais comme un passionné qui essaye de proposer des moyens pour que vive notre passion et qu’elle se développe. Comme toi, j’ai constaté la raréfaction des pêcheurs à la mouche, la détérioration de notre terrain de jeu, je ne veux pas être un observateur mais un acteur, alors je fais tout mon possible.

Nicolas : Donne-nous des exemples d’animations que tu organises à l’éphémère ?

Éric : J’organise des journées découvertes, des journées spéciales jeunes, des week-ends dédiés aux féminines, j’organise le RISE, festival international de film sur la pêche à la mouche à Chalon et Saulieu, je mets en place des journées de perfectionnement avec la présence de champions, des journées à thèmes avec des écrivains halieutiques, des artistes, des fabricants de matériel.

Afin de permettre à mes clients de voyager, j’organise chaque année des concours et challenges ou des voyages à l’étranger et des séjours en France sont à gagner, en 2023, 8 voyages à l’étranger et 4 séjours en France sont à gagner

Il ne faut pas rester inactif pour se faire connaître et fidéliser les pêcheurs.

Nicolas : Et toi Éric, as-tu encore le temps de pêcher ?

Éric : Mon premier voyage à l’étranger a été en Irlande et le guide Français chez qui je suis allé m’avait dit, si tu veux vivre de ta passion, tu n’auras plus le temps de la pratiquer. C’est en partie vrai, mais on dispose du temps que l’on se donne, c’est pourquoi j’ai décidé de céder ma deuxième activité afin de reprendre la pêche comme je l’entends. Il me reste une vingtaine de bonnes années de pêche, je vais en profiter.

Nicolas : Profites du passage sur ce blog pour donner les renseignements utiles dont on n’aurait pas encore parlé pour mieux connaitre ton réservoir.

Éric : Je pense que nous avons fait le tour de la question, par ces quelques lignes j’espère avoir expliqué mes motivations et inciter d’autres acteurs de la pêche à mettre en place des actions permettant de promouvoir notre si beau loisir. Il faut savoir donner pour recevoir.

Nicolas : Merci d’avoir accepté mon invitation et je te dis à très bientôt chez toi ou ailleurs.

Éric : Merci à toi et bravo pour tout ce que tu fais également pour la pêche à la mouche.

vendredi 1 juillet 2022

De retour de Veirières.

Veirières est un lieu à part. Il fait parti de ces endroits qui vous aimante de façon permanente une fois la première visite effectuée.

Notre première fois date un peu maintenant, mais la dernière est toute récente. Quand je dis dernière, c’est uniquement avant la prochaine bien entendu. Cette année, je m’y suis rendu avec ma chérie. Je lui ai fait découvrir ce lac d’altitude situé à 1140 mètres et ce qui l’entoure. C’est-à-dire de magnifiques espaces naturels vident de vie humaine.

Vu d'ensemble depuis ma barque. Lodge au centre, burons sur la droite.

Nous sommes arrivés le vendredi en début d’après-midi. Après avoir salué Raphaël, les pêcheurs présents et avoir pris possession de notre chambre dans le buron proche du lodge, il était temps pour moi de rejoindre ma barque pour aller défier les truites de Veirières. Le ciel était gris avec un peu d’air. Quelques petites ondées sont venues agrémenter la pêche également. Un vrai temps de pêche ! Comme à chaque fois, il a fallu chercher la pêche. Tous les acquis des années précédentes étant effacés. J’ai eu vraiment du mal à prendre des poissons en surface alors qu’ils étaient gobeurs. Pas moyen de trouver une imitation qui se détachait afin d’enchainer les poissons. Jusqu’au soir, j’alternerais pêche en sèche et en petite nymphe pour prendre quelques truites de façon irrégulière. Une dizaine de poissons pour ce premier jour avec l’agréable surprise de voir que ces truites avaient toujours une défense aussi impressionnante. À taille égale pour comparer avec ce que je connais, c’est le jour et la nuit.

Une belle qui rejoind le fond du lac.

Joli bécard pris du bord.

Après une nuit réparatrice du voyage et de la pêche, le petit déjeuner servi au lodge devant le lac était la bienvenue. Cette journée du samedi allait se passer sous un ciel beaucoup plus calme. Il y a eu dès le début de matinée une très grosse activité de surface. Celle-ci allait durer jusqu’à 15 heures ! Des gobages tellement compliqués à repérer dans les vagues. Une pêche « ancrée » dans les grosses zones d’activité et une autre en dérive sur le reste du lac (ma préférée tant c'est différent). Vraiment un régal. Uniquement en sèche. Et ce jour-là, j’ai trouvé une mouche qui fonctionnait vraiment bien. Un petit CDC crème avec les ailes séparées style montage Petitjean. J’en avais que 4 des bestioles comme ça. Donc pointe en 18 centièmes direct. Sur une petite mouche cela fait bizarre mais en allongeant la pointe ça passe bien. À partir de 15 heures, les gobages se sont raréfiés. J’ai tenté plusieurs choses sous l’eau du coup jusqu’au soir et c’est finalement pour le coup une nymphes typique « réservoir » qui s’est avérée la plus efficace. Un bonbon de couleur chartreuse.

Sacré bonbon !

Mais sur la fin de journée j’ai vraiment tout essayé et j’ai même pris un poisson au streamer. Je pêche avec ces techniques à Veirières uniquement lorsque les poissons ne gobent plus. Parce que lorsqu’elles sont décidées, c’est vraiment top de les pêcher en sèche en particulier en barque dérivante. Il faut allier la précision de l’imitation du moment et celle du poser sur les trajectoires des poissons. C’est deux éléments maitrisés et la pêche est assurée.  

Des poissons vraiment en forme !

Le dimanche matin fut humide. J’étais seul sur le lac dans ma barque. Les autres pêcheurs présents ont attendu 11h30 et une accalmie pour mettre à l’eau. J’ai pris des seaux d’eau sur la tête mais aussi des truites. Surtout sous l’eau pour le coup. Vu ce qu’il tombait, compliqué de faire flotter quoi que ce soit !

Petite fario du lac pris avec un PP-sedge du Shop le dimanche matin avant les grosses pluies !

C’est après un dernier repas servi au lodge que nous avons pris la route pour retrouver notre Jura. Une fois de plus un séjour réussi sur le lac de Veirières. On y retournera, c’est évident ! Merci à Roland et Raphaël !

Quelques souvenirs en image...

Matériel utilisé lors du séjour.

Notre buron !

Photo prise par ma chérie.

Les hermines de Veirières !

mardi 9 novembre 2021

Découverte de l'éphémère de Bourgogne.

L’Éphémère de Bourgogne est un magnifique domaine. J'ai pu enfin m'en rendre compte samedi dernier en m'y rendant pour la première fois. C'est un réservoir de plusieurs plans d'eau situé près de la commune de Saulieu (21) bien connue des amateurs de gastronomie (Bernard Loiseau). J'étais accompagné de mon fils, nous avons retrouvé là-bas l'équipe du Rise Festival. Une bande de copains motivés par le partage de valeurs qui me parlent. Ce fut un réel plaisir de faire plus ample connaissance avec tout le monde. Merci pour l'invitation et surtout pour votre bonne humeur couplée à votre motivation pour relancer cet évènement qu'est le Rise. Un vrai bol de d'air sur grand écran que nous sommes nombreux à plébisciter. 

Un domaine, n'est rien sans un homme derrière. Nous avons eu le plaisir d'échanger également avec Eric, le maître des lieux. Quel boulot voir de sacrifices pour en arriver là. De nombreux aménagements, une densité de poissons incroyable, plusieurs plans d'eau, des possibilités de couchage, bref, un petit paradis. Dans un décor d'automne comme ce week-end et malgré une lumière parfois absente, c'était un régal pour les yeux.

Nous reviendrons, c'est certain. Au sujet du Rise, je ne manquerai pas de vous informer comme à chaque fois des futures dates locales de projection ainsi que les salles choisies. Quelques photos de samedi...Thibaut s'est régalé.

mercredi 2 juin 2021

Chouette séjour à Coyolles !

Je suis parti vendredi en journée pour une totale découverte, celui du Domaine de Coyolles. J'ai répondu à l'invitation de Céline et Vincent afin d'animer un atelier sur le thème de la nymphe à vue durant le week-end.

Arrivé la veille, j'ai pu faire connaissance de mes hôtes et profiter du domaine canne en main durant le coup du soir.

Le domaine est gigantesque. De multiples plans d'eau avec méandres et îles un peu partout. Les aménagements sont sensationnels. Il est à mon avis tout a fait possible de ne pas croiser tous les pêcheurs dans la même journée tant il y a de recoins pour tremper ses nymphes. De plus, il y a une faune tout à fait surprenante pour celui qui s'attarde à l'observer. 

Vincent et Céline ont également ouvert un Shop qui se trouve sous la salle commune que j'ai trouvé magnifique. Une offre avec déjà pas mal de matériel afin de satisfaire le besoin des clients.

Avant l'arrivée des pêcheurs et autres inscrits pour l'atelier de l'après-midi, j'ai profité du domaine le matin et de toutes ses lumières. Sincèrement un lieu détaché de toute civilisation où il fait bon passer du temps. De plus, côté pêche, Vincent ne se moque pas des pêcheurs car la densité de truites est tout simplement exceptionnelle. Les aménagements réalisés pour accéder sur les berges et autres petits îlots sont tops eux aussi. Un sacré boulot !

Il y avait une bonne douzaine d'inscrits à l'atelier nymphe à vue. L'échange avec les pêcheurs a été très sympa et j'espère qu'ils ont pris autant de plaisir que j'en ai eu à partager ma modeste expérience sur cette technique.

J'ai passé ma fin de journée à mieux découvrir ce domaine et tous ses recoins à la recherche d'un vieux poisson.

J'ai fini par trouvé ce joli bécard fario d'environ 60 centimètres. Une sacrée belle bête.

Un immense merci à Céline et Vincent pour leur grande gentillesse et leur accueil fantastique. Merci également aux participants de l'atelier, ce fut un très bon moment. À refaire !

Le site internet du domaine => Coyolles

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