Veirières est un lieu à part. Il fait parti de ces endroits qui vous aimante de façon permanente une fois la première visite effectuée.

Notre première fois date un peu maintenant, mais la dernière est toute récente. Quand je dis dernière, c’est uniquement avant la prochaine bien entendu. Cette année, je m’y suis rendu avec ma chérie. Je lui ai fait découvrir ce lac d’altitude situé à 1140 mètres et ce qui l’entoure. C’est-à-dire de magnifiques espaces naturels vident de vie humaine.

Vu d'ensemble depuis ma barque. Lodge au centre, burons sur la droite.

Nous sommes arrivés le vendredi en début d’après-midi. Après avoir salué Raphaël, les pêcheurs présents et avoir pris possession de notre chambre dans le buron proche du lodge, il était temps pour moi de rejoindre ma barque pour aller défier les truites de Veirières. Le ciel était gris avec un peu d’air. Quelques petites ondées sont venues agrémenter la pêche également. Un vrai temps de pêche ! Comme à chaque fois, il a fallu chercher la pêche. Tous les acquis des années précédentes étant effacés. J’ai eu vraiment du mal à prendre des poissons en surface alors qu’ils étaient gobeurs. Pas moyen de trouver une imitation qui se détachait afin d’enchainer les poissons. Jusqu’au soir, j’alternerais pêche en sèche et en petite nymphe pour prendre quelques truites de façon irrégulière. Une dizaine de poissons pour ce premier jour avec l’agréable surprise de voir que ces truites avaient toujours une défense aussi impressionnante. À taille égale pour comparer avec ce que je connais, c’est le jour et la nuit.

Une belle qui rejoind le fond du lac.

Joli bécard pris du bord.

Après une nuit réparatrice du voyage et de la pêche, le petit déjeuner servi au lodge devant le lac était la bienvenue. Cette journée du samedi allait se passer sous un ciel beaucoup plus calme. Il y a eu dès le début de matinée une très grosse activité de surface. Celle-ci allait durer jusqu’à 15 heures ! Des gobages tellement compliqués à repérer dans les vagues. Une pêche « ancrée » dans les grosses zones d’activité et une autre en dérive sur le reste du lac (ma préférée tant c'est différent). Vraiment un régal. Uniquement en sèche. Et ce jour-là, j’ai trouvé une mouche qui fonctionnait vraiment bien. Un petit CDC crème avec les ailes séparées style montage Petitjean. J’en avais que 4 des bestioles comme ça. Donc pointe en 18 centièmes direct. Sur une petite mouche cela fait bizarre mais en allongeant la pointe ça passe bien. À partir de 15 heures, les gobages se sont raréfiés. J’ai tenté plusieurs choses sous l’eau du coup jusqu’au soir et c’est finalement pour le coup une nymphes typique « réservoir » qui s’est avérée la plus efficace. Un bonbon de couleur chartreuse.

Sacré bonbon !

Mais sur la fin de journée j’ai vraiment tout essayé et j’ai même pris un poisson au streamer. Je pêche avec ces techniques à Veirières uniquement lorsque les poissons ne gobent plus. Parce que lorsqu’elles sont décidées, c’est vraiment top de les pêcher en sèche en particulier en barque dérivante. Il faut allier la précision de l’imitation du moment et celle du poser sur les trajectoires des poissons. C’est deux éléments maitrisés et la pêche est assurée.  

Des poissons vraiment en forme !

Le dimanche matin fut humide. J’étais seul sur le lac dans ma barque. Les autres pêcheurs présents ont attendu 11h30 et une accalmie pour mettre à l’eau. J’ai pris des seaux d’eau sur la tête mais aussi des truites. Surtout sous l’eau pour le coup. Vu ce qu’il tombait, compliqué de faire flotter quoi que ce soit !

Petite fario du lac pris avec un PP-sedge du Shop le dimanche matin avant les grosses pluies !

C’est après un dernier repas servi au lodge que nous avons pris la route pour retrouver notre Jura. Une fois de plus un séjour réussi sur le lac de Veirières. On y retournera, c’est évident ! Merci à Roland et Raphaël !

Quelques souvenirs en image...

Matériel utilisé lors du séjour.

Notre buron !

Photo prise par ma chérie.

Les hermines de Veirières !