Comment débuter l'année autrement qu'avec ma catégorie préférée, celle des interviews ! Difficile de trouver le temps d'en faire de nouvelles, car comme vous pouvez vous en douter, c'est beaucoup de travail. Il faut aussi trouver les personnes qui vous en donnent l'envie. Et avec Grégoire Juglaret, j'en ai trouvé une ! Greg respire la pêche dans tous ses états. C'est un immense plaisir de lire ses réponses les unes après les autres...Asseyez-vous, prenez votre temps et profitez. Qui plus est, il y a un bonus à la fin, et quel bonus ;-) . Une magnifique manière de débuter l'année 2015 sur ce blog !

 

Nicolas : Salut Grégoire, est-ce-que tu peux nous faire une petite présentation s’il te plait pour commencer cette interview.

Grégoire : Salut Nico ! Merci de m’accueillir ici ! Je suis ton blog depuis ses débuts, et c’est génial de se retrouver aux cotés de toutes les personnes que tu as présenté.

Pour une présentation rapide, je m’appelle Grégoire Juglaret, né en 1985 à Lyon, toujours lyonnais à l’heure actuelle. Je pêche depuis que je marche et à la mouche depuis mes 9 ans, adhérant depuis toujours au GPS Lyon Centre. J’ai fait mes études dans la gestion de l’eau, puis en commerce et travaille actuellement en tant que commercial pour la société Mouches de Charrette.

Mon invité très concentré et appliqué.

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Nicolas : Difficile de choisir un sujet précis pour commencer tant tu es actif dans le monde de la pêche. Dis nous simplement en premier lieu comment et quand le jeune Grégoire est devenu passionné de pêche.

Grégoire : Tout tourne autour d’une personne, ma grand-mère maternelle. Elle habitait au bord de la Loire un peu en Aval de Saint-Étienne. J’y passais mes weekends et toutes mes vacances. J’accompagnais toujours mon père pêcher la friture ou au vif, jusqu’au moment où j’étais en âge d’y aller seul pendant les vacances où j’étais seul chez ma Grand-mère.

Greg avec un joli brochet.

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Nicolas : On a tous, et je suis certain que toi aussi, des hommes qui ont compté dans notre vie de pêcheur. Parle-nous d’eux s’il te plait ?

Grégoire : En fait, je ne peux pas parler d’une personne, mais de deux étroitement liées. D’une part, ma grand-mère. Je ne m’en suis aperçu que le jour où elle nous a quitté, mais tout a tourné autour d’elle, sans qu’elle-même ne se rende compte à quel point.

D’autre part, la rencontre d’Henri Buttazzoni, au hasard d’une animation de montage de mouche chez un détaillant lyonnais, Patrick Bouret, dans un magasin qui se trouvait dans une Péniche sur le Rhône. Hasard de la vie ( ?)  Henri était le voisin de ma Grand-mère….

Henri, m’a emmené pêcher à la mouche tous les jours de mes vacances passés chez ma grand-mère. Président de la section mouche d’Andrezieux Bouthéon du Club Mouche Forez Velay, il m’emmenait participer à toutes les réunions de son Club. Garde-pêche particulier, je le suivais lors de ses tournées. Cheville ouvrière de la fédération de pêche de la Loire, je l’ai accompagné sur les pêches électriques, sur les aménagements de rivières… Par la suite, il m’a fait rencontrer les personnes s’occupant du contrat de rivière du Lignon(42) avec qui j’ai pu faire mes stages et mon apprentissage… Enfin, beaucoup de temps passé à ses côtés !

J’ai eu la chance également d’être très proche de Jean Oulion qui m’a toujours beaucoup donné !

Après, avec le temps passé à la pêche, j’ai pu faire des rencontres très riches aussi, comme Pascal Cognard, Bernard Marguet, Jean-Luc Estublier, Jacques Boyko, Jean pour la génération de compétiteurs qui ont fait de la ffpml ce qu’elle est aujourd’hui. Julien Daguillanes, Sébastien Delcor, Yann Caléri, Laurent Gagneux, Olivier Jarreton, pour ceux avec qui j’ai pu disputer des compétitions et échanger énormément.

Des personnalités ayant fait la réputation et la qualité de notre passion aujourd’hui, Charles Gaidy, Jean-Marc Chignard, Marc Petitjean…

J’en oublie énormément, mais voilà les noms qui m’ont fait grandir.

Greg avec son mentor, Henri !

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Nicolas : La pêche à la mouche prend énormément de place mais pas que…Tu pratiques aussi d’autres techniques, d’autres poissons non ?

Grégoire : Toutes les pêches de prospection et de traque me plaisent ! Carnassiers aux leurres, silure au vif, Truites et ombres à la mouche…Toutes ces pêches me passionnent !

Il sait tout faire !

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Nicolas : Est-ce que toutes ces expériences sont complémentaires avec la pêche à la mouche ou c’est juste un besoin de voir autre chose ?

Grégoire : Un peu des deux. Mais ce qui est certain, c’est que le fait de bien connaitre une pêche fine te permet de t’adapter relativement vite à une pêche plus lourde. Également, quand on pratique plusieurs pêches, on multiplie les expériences, qui trouveront un jour ou l’autre un parallèle dans une autre technique.

Vraiment tout !

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Nicolas : J’ai fait ta connaissance il y a déjà pas mal d’années en compétition de pêche à la mouche. C’est un monde que tu côtoies toujours.  Qu’est-ce- que cela t’apporte ?  As-tu atteins tes objectifs ?

Grégoire : La compétition est un « monde » spécifique de la pêche. L’état d’esprit est très différent quand tu attaques une manche et une journée de pêche détente. Ce n’est pas forcément la compétition de pêche qui m’apporte quelque chose, mais la compétition par elle-même. Elle fait avancer toujours et évoluer perpétuellement que ce soit techniquement ou en connaissances générales. Dans une saison, et ce grâce à la compétition, je ne pêche jamais deux fois la même rivière, je n’aborde jamais les rivières de la même manière, je n’ai jamais de certitude…Et ça c’est bon ! Être obliger de s’adapter, et s’adapter vite !

Je n’aurai pas été passionné de pêche, j’aurai été compétiteur dans un autre domaine, c’est certain.

Je n’ai pas d’objectifs fixés, si ce n’est que d’avancer toujours. Tu imagines, si tu te fixes un objectif limite, et que tu l’atteins… Tu fais quoi après ? C’est triste ! En plus du côté purement sportif, la compétition fait voyager et rencontrer des personnes que tu n’aurais jamais croisées avec un rythme de vie plus classique.

Greg est un compétiteur de très haut niveau.

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Nicolas : Quelles sont les principales qualités qu’il faut avoir et travailler pour réussir au plus haut niveau aujourd’hui ?

Grégoire : Plusieurs choses sont importantes à mes yeux, les bases techniques, la polyvalence, la remise en question systématique et la vitesse d’adaptation !

On voit des modes apparaitre et beaucoup de personnes s’y engouffrer. Mais d’une part, si on ne sait pas comment vit un poisson et comment vit une rivière, on a beau être à la pointe techniquement, on se fera toujours battre par un petit jeune qui aura observé cette truite qui se nourrit là où marche son ainé pour aller gratter directement une veine !

Ici avec l'équipe de France

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Nicolas : Tu es non seulement compétiteur, mais aussi dans le management de l’équipe junior. Quel est ton rôle ?  Cela doit être une belle aventure non ?

Grégoire : J’ai été durant 4 ans capitaine de l’équipe Junior, accompagné de mon ami et binôme de toujours Fred Desfaits (Fred reste toujours dans l’ombre, mais est d’une richesse infinie, il est aimé de tous et hyper investi au sein du GPS Lyon, de la fédération et de l’équipe junior. Ce serait une chance pour tous tes lecteurs de le découvrir et de faire sa rencontre…).

Cette année, comme tous les 2 ans, un nouvel appel à candidature est lancé, pour prendre le poste de capitaine et accompagner Fred aux États-Unis, mais je ne serais pas candidat, car je ne pense plus pouvoir apporter beaucoup à l’équipe pendant la compétition.

En revanche, en France, on est en train de mettre en place un système de formation pour les futurs membres de l’équipe. Et pour ça, je suis à fond !!!!

Mes plus beaux souvenirs de compétitions sont ici ! je repense souvent à ce que j’ai vécu durant les dernières manches des championnats de 2012 en France (manche passée avec Maxime Algeyere) et 2013 en Irlande durant laquelle Geoffrey Barbier prend le titre de vice champion du monde sous mes yeux…. Rien que de l’écrire, j’en ai froid dans le dos…. Quels moments !

Avec Fred et les jeunes de l'équipe de France.

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Nicolas : J’ai l’impression vu de loin que ces jeunes sont bien plus doués et complets que nous au même âge, est ce que je me trompe ? 

Grégoire : Pas plus doué, mais plus technique, C’est Certain !!! La formation au sein des clubs, les moyens d’informations et l’accès à un matériel performant assez facilement, font que ce qu’on a mis longtemps à apprendre seul, ils l’acquièrent très rapidement. Reste juste l’expérience à avoir, mais ça, ça passe par le temps passé au bord de l’eau !

Un sacré manager !

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Nicolas : Est-ce que tu fais aussi un peu de compétition dans le domaine du carnassiers ou pas du tout ?

Grégoire : Ho que si ! Ça m’éclate ! Je rencontre plein de nouvelles têtes et plein de nouveaux potes ou amis ! C’est super riche et c’est bon de repartir à zéro dans un nouveau domaine ! J’ai fait quelques compètes en Float-tube, et depuis une saison le championnat de France bateau avec mon binôme qui est devenu un vrai ami Jimmy Maistrello, Guide de pêche de profession sur la région de Chambéry. Au top !

Avec son pote Jimmy.

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Nicolas : Dans ta vie professionnel aussi les journées respirent la pêche. Tu travailles depuis quelques temps déjà chez JMC.  Je suppose que tu dois t’éclater bien que bosser avec Claire et Manu ne doit pas être facile tous les jours ;-)

Grégoire : Oui c’est une superbe expérience professionnelle. On ne se rend pas forcément compte de ça en tant que pêcheur, mais la société JMC est considérée par les détaillants comme LE meilleur des fournisseurs toutes pêches (et chasse confondu). Produits, Service, accueil, SAV, JMC fait l’unanimité ! Et ça c’est du bonheur !

On forme une belle équipe tous les trois. Mais, et pour des passionnés c’est compliqué, il faut arriver à faire la part des choses entre la passion et le travail. Et ce poste de commercial, je l’exerce comme si c’était dans n’importe quel autre domaine.

En plein de test de matériel JMC

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Nicolas : C’est arrivé par hasard ou c’était un but pour toi que de vivre de ta passion ?

Grégoire : Je ne vis pas de ma passion, mais de mon boulot ! La frontière est étroite, mais il faut qu’elle existe.

C’est arrivé complètement par hasard. Je travaillais en tant que commercial dans les installations de courant faible. La société JMC se restructurait commercialement, Manu prenant la direction commerciale et devait arrêter la route pour s’occuper de ses nouvelles fonctions. Il m’a contacté un mois de décembre, et j’ai pris la route le 1er janvier !

Un vrai pro, dans bien des domaines.

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Nicolas : Quand tu n’es pas au boulot ou en compétition, sur quelles rivières préfères tu te rendre pour passer du bon temps et pourquoi ?

Grégoire : En dehors de ces périodes, je n’ai pas trop de temps. Mais si j’avais à choisir, ça serait celles des contreforts du Jura et celles du massif central. Il n’y a pas de gros poissons sur les rivières auxquelles je pense, mais des milieux préservés bien que très fragiles, et avec d’énormes populations de poissons de souches. C’est un plaisir de pouvoir y retourner une fois ou deux par an (jamais plus), accompagné des personnes qui me les ont fait connaitre ou avec qui on s’est arrêté dessus par hasard. Toujours les deux mêmes, Henri et Fred !

Avec une belle truite de mer.

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Nicolas : Si tu devais garder uniquement cinq imitations dans ta boite à mouches, tu choisirais lesquelles en priorité ?

Grégoire : Sans aucune hésitation, Une pheasant-tail casque d’or, une noyée en perdrix, un cdc, un sedge chevreuil et une araignée en parachute !

Du classique !

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Nicolas : Avec une canne à mouche, as-tu une technique que tu préfères ou pas du tout ?

Grégoire : J’aime vraiment toutes les techniques, mais ce que j’aime vraiment, c’est les pratiquer dans des petits milieux où l’approche et la qualité des lancers sont les facteurs les plus importants.

Black-bass à la mouche.

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Nicolas : Raconte-nous un de tes meilleurs souvenirs de pêche, que cela soit avec une truite ou un silure, peu importe !

Grégoire : Dur ! Si il n’y en avait qu’un….

Dernière manche du championnat du monde en France en 2012.

Après deux jours de compétition et bien que l’équipe ait été superbe, la pression faisait qu’on passait complètement à coté de notre championnat. Je ne reconnaissais pas mes jeunes…Manche de repos la 4ème demi-journée. Tous, le moral au plus bas, je réunis tout le monde dans une des chambres. Je te laisse imaginer la pression pesante qui régnait dans la pièce… Une heure de monologue… A ma sortie de la piole, les larmes avait fait place au sourire et là je retrouvais mes gars ! En rentrant dans ma chambre (lessivé !) j’ai dit à Fred, « demain podium assuré ! ».

Le lendemain matin, on fait une grosse manche et on remporte la matinée. Toujours loin au classement, mais en réduisant énormément l’écart avec les équipes sur le podium.

L’après-midi plus difficile que jamais ! Des dizaines de personnes se trouvaient au bord de l’eau pour observer nos jeunes. Une petite inquiétude sur l’allier, et je pars rejoindre Mon P’tit Max. Ce n’est pas la première fois que nous « pêchons ensemble » un parcours difficile et j’ai toute confiance en lui, il a toute confiance en moi. L’osmose parfaite ! Au bout de 10 minutes de pêches, on sait que la manche sera très très longue. Max perds pieds et je le driverai comme si j’avais tenu la canne à sa place. Chaque lancer est dirigé, il fait tout à la perfection mais sans s’en rendre compte tellement la pression le portait.

De mon côté, les infos tombaient, Pierre était en train d’atomiser le lac, Dim survolait le secteur pêche en sèche, Micky n’avait pas pris mais INVENTE un poisson sur la Colagne, là où tous les autres avaient fait capot ! Restait Gogo sur le Lot aval en difficulté au bout d’une heure et Max…

Geofffray à eu la réaction d’un grand champion. Il a simplement su s’arrêter de pêcher (au grand dam de tous les observateurs). Il s’est réhydraté, refait son montage, a reconsidéré son approche et au bout de 10 minutes, repris la pêche en voyant devant lui une rivière « qu’il ne voyait pas » 10 minutes plus tôt. Premier lancé, poisson, second lancé, poisson…Et ceci jusqu’à la fin de la manche, manche qu’il explose radicalement ! En seulement 1h30 !

Quant à Max, toujours en difficulté, mais géant sur ce parcours hyper dur, je continuais à le driver, porté par les annonces qui tombaient des autres parcours. Je le perds de vue une seconde au détour d’un bosquet quand j’entends un timide « POISSON ! ». Max venait de pendre un ombre dans la dernière veine d’eau…Et le poisson s’est décroché…Dans l’épuisette !!!

La joie, les larmes, les embrassades, les gens qui dansent sur la berge, le contrôleur international qui partageait notre joie sans vraiment réaliser ce qui était en train de se passer…Et notre communion du moment avec Max…Ça restera gravé à jamais !

Je pense aussi que tu resteras dans les mémoires de tous ces jeunes.

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Nicolas : Merci Grégoire pour avoir pris le temps de répondre à mes questions. Je te souhaite une grande réussite pour la suite et à très bientôt.

Grégoire : Merci Beaucoup Nicolas de m’avoir accueilli ici ! C’est une vraie fierté ! Et désolé d’avoir mis pas mal de temps à répondre…Difficile exercice !

Si, une dernière chose, une petite faveur… Un peu plus haut, tu écris que ça fait longtemps qu’on se connait. Oui, mais on a jamais pêché ensemble ! Et j’aimerai vraiment que ça puisse se faire, sur ta rivière ou ailleurs, mais ça serait génial de pouvoir pêcher avec toi, en plus je pense qu’autour d’un casse-croute, il doit y avoir pas mal d’histoires à raconter ! A bientôt !

Il ne faut pas croire que je vais te lâcher comme ça Greg ! J'ai fait un vrai taf de journaliste ;-) C'est maintenant Claire, ta collègue de travail et amie qui va nous parler de toi, accroche toi, c'est ma séquence émotion !

Nicolas : Salut Claire, content de te revoir sur ce blog. Cette fois-ci, ce n’est pas pour parler de toi, mais de ton binôme chez JMC qui n’est autre que mon invité. Depuis combien de temps connais-tu Greg ?

Claire : Salut Nico ! Très heureuse moi aussi d’écrire à nouveau un petit mot sur ton blog, d’autant plus pour la personne concernée ... !

Je connais Greg depuis le moment où il a été embauché aux Mouches de Charette, début 2010 si mes souvenirs sont bons. Je n’y travaillais pas encore mais je faisais les salons de pêche avec l’équipe des Mouches depuis déjà quelques temps. C’est donc à cette occasion (à Clermont-Ferrand) que j’ai rencontré Greg la première fois. Bien sur, j’avais entendu parler de lui bien avant par des connaissances communes dans le milieu de la pêche à la mouche, et plus particulièrement dans le milieu de la compétition. Il faut dire que l’on ne pouvait qu’être au courant de ses résultats, brillants, en compétition. Quand on s’est rencontré à Clermont, le courant est passé tout de suite. Nous avons ensuite gardé des contacts relativement réguliers sans imaginer que quelques mois après nous allions devenir collègues de travail.

Greg & Claire.

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Nicolas : Peux-tu nous décrire le personnage s’il te plait, qualité, défaut…Lâche toi sur ce dernier point, il ne t’en voudra pas !

Claire : Mais voyons Nico, le grand Grégoire n’a que des qualités ! ;-) C’est donc maintenant qu’il faut que je sorte les dossiers ?!

Plus sérieusement, Greg est avant tout un très grand passionné et ce que je trouve réellement formidable chez lui, c’est sa motivation à transmettre cette passion à autrui que ce soit en animation magasin, en compétition, en réservoir ou dans tout autre contexte. Greg a une immense connaissance technique de la pêche à la mouche, et comme c’est un excellent pédagogue, il rend son savoir accessible à tous. Son investissement sans relâche dans le rôle de capitaine de l’équipe de France junior ces trois dernières années, est l’illustration parfaite de mon propos.

Greg à des qualités de pêcheur extraordinaires. Tu l’observes au bord de l’eau, et tu te dis « mon dieu, ce mec est une « machine à prendre du poisson » !! ». Rapidité, dextérité, observation, sens de l’eau, gestes justes ; de nombreux avantages qui lui viennent entre autre de sa longue et belle expérience dans le milieu de la compétition. A côté de cela, Greg est quelqu’un de bon, simple, ouvert, drôle, souriant, entier. Sa bonne humeur est contagieuse et c’est du bonheur pour moi d’en profiter : 9 mois au téléphone (saison de tournées sur la route) et 3 mois en direct (à la société) !

Nicolas : Je suppose que vous avez partagé plein de choses, au bureau, sur les salons, à la pêche…As-tu une anecdote à nous raconter.

Claire : Greg et moi partageons la même passion, le même boulot, et le même rythme de vie relativement particulier imposé par notre activité professionnelle ; il est évident que tout cela créé des liens. Alors des anecdotes, j’en ai un millier en réserve et aujourd’hui Greg n’est plus seulement un simple collègue de travail, c’est aussi un ami. Les meilleurs souvenirs que j’ai avec lui sont des moments de pêche que nous avons passés ensemble au bord du Dessoubre il y a quelque temps. J’étais en vacances là-bas avec mes parents et Greg était venu nous rejoindre pour pêcher quelques jours. Comme nous avions peu pêché ensemble auparavant (hors contexte travail), j’ai découvert une nouvelle complicité avec Greg qui était absolument géniale. Effectivement, nous nous étions régalés à la pêche, mais finalement c’était seulement la cerise sur le gâteau !

Claire et Greg au domaine d'Arenthon.

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Un très grand merci à tous les deux pour votre disponibilité, votre réactivité, votre rapidité...Non, je déconne, ça restera entre nous ;-) Merci, je vous adore tous les deux, à très bientôt ;-) On va finir par organiser une journée par chez moi, c'est certain.