Nicolas39 - Pêche à la mouche

La pêche à la mouche sur le blog de Nicolas Germain, un Jurassien amoureux de sa rivière, la Haute Rivière d'Ain.
Centre de pêche en Bosnie.

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samedi 10 mai 2025

Une belle journée avec mon fils.

C'est devenu plus compliqué de pêcher ensemble ces dernières saisons. Mon fils a son propre emploi du temps qui ne colle pas souvent avec le mien. Il a maintenant sa vie hors de la maison familiale et j'ai toujours la mienne. Mais pour une fois, nous étions dans le bon timing. Nous avions en tête de nous retrouver autour de midi ce vendredi pour une petite partie de pêche. Le choix du linéaire se fait comme toujours au nombre de voiture sur les parkings. Par chance, nous en avons trouvé un vide.

La rivière était parfaite pour espérer une pêche en sèche. Pour la nymphe à vue, c'était possible mais compliqué puisque l'eau n'était pas tout à fait claire. Nous voilà partis à travers champs et bois pour trouver la rivière. À notre arrivée, des mouches de toutes sortes étaient déjà bien présentes, mais pas de gobage. Nous avons cherché sans succès. Puis, mon fils, depuis la berge me dit voir un poisson en berge opposée. C'était dans un radier régulier. Pour être honnête, je n'ai jamais vu cette truite dans l'eau. Soit c'est lui qui voit au-dessus de la moyenne, soit c'est moi qui perd toujours un peu plus ou bien un peu des deux. Quoi qu'il en soit, je ne la voyais pas. Thibaut s'est glissé dans l'eau pour faire quelques mètres très lentement. Il s'est alors bloqué. Bon le père, je vois une barre devant moi mais pas certain que ce soit la truite. La luminosité était médiocre, l'eau un poil piquée et la truite était dans un radier. Bref, pas les conditions idéales pour bien voir ce poisson. Je lui dis de tenter. Thibaut a fait une première dérive mais pas comme il le souhait. La deuxième était mieux. Il a vu sa barre bouger, il a ferré, c'était pendu ! Il a poussé un cri de joie tant ce ferrage sortait de nulle part. Combat rapide en 0.165mm en pointe. Le gammare JFD-14 bien planté dans la gueule pour une très belle truite.

J'étais aux anges d'avoir assisté à ce joli coup de ligne. Partager de tels moments avec mon fils, il n'y a rien au-dessus. C'est le bonheur total.

Nous étions à la fois surpris et émerveillés de voir autant de mouches que cela soit en quantité et en diversité. Il y en avait de partout. Alors très peu de gobage, mais que de mouches ! Incroyable. Mais à force de chercher, on a bien fait 3 kilomètres de berges, nous avons trouvé un poisson gobeur. Une fois de plus je me suis posé sur la berge en spectateur. La truite gobait mais pas régulièrement. Pas simple. Il a fallut l'approcher un peu avec une hauteur d'eau en limite de waders également. Elle n'était pas donnée. Sur les premiers passages avec une olive, la truite est venue dessous pour la refuser au dernier moment. Là, j'ai bien vu le remous sous la mouche. Thibaut me sort : Pas de souci, quand il y a refus, je mets ton sedge ! Première dérive avec le sedge passe-partout et la truite est venue le prendre pleine gueule comme prévu ! Magnifique !

Côté pêche, nous en sommes restés là. C'était parfait. Un vrai bon moment père/fils comme j'en raffole ! Et la bonne nouvelle c'est les mouches, vraiment.

Père et fils heureux au bord de l'eau.

Des grandes perles en quantité.

Première truite en nymphe.

Avec un gammare JFD-14.

Des insectes de partout

Vraiment partout

La deuxième en sèche

dimanche 9 juillet 2023

Veirières, toujours aussi magique !

L'an dernier mon fils m'avait faussé compagnie. Cette année, il est revenu avec moi non sans un immense plaisir. Veirières reste un lieu pas comme les autres. Ce plan d'eau situé à 1200 mètres d'altitude dans ce magnifique département du Cantal abrite des truites arc-en-ciel aussi malines que puissantes. Si la pêche n'y était pas aussi intéressante, nous n'y retournerions pas.

En ce premier week-end de juillet, c'est une fois de plus en surface que cela se passait. Malgré quelques tentatives sous l'eau, c'est bien en sèche que la pêche était la plus régulière. Nous avons bien réussi avec des imitations de scarabées que mon ami Anthony nous avait fabriqué il y a quelques années. Une pêche compliquée puisque ces imitations en foam flottent bien mais sont invisibles une fois lancées dans les vagues. Oui, car durant notre séjour, la lac fut venté en permanence et parfois pas qu'un peu ! Le but était de rester concentré sur la zone où était tombé le scarabée. Il fallait ferrer à chaque gobage vu dans cette même zone. Parfois c'était sur notre bestiole !

C'est Thibaut qui a trouvé la pêche en premier.

Doublé père/fils !

Nous avons eu une activité de surface tout le temps. Parfois avec plus ou moins d'intensité mais toujours assez pour s'amuser. Le deuxième jour les scarabées ne fonctionnaient plus. Les petites olives avaient elles plus de succès. Mais ces satanées truites les refusaient régulièrement. Je suis certain que j'ai moins galéré pour prendre mes farios sauvages en sèche ce printemps que mes poissons à Veirières. J'avais 5-6 refus pour une prise franche de mouche. Et je n'ai pas su faire pour améliorer ce ratio. La taille des mouches étaient d'une grande importance pour cela. Merci Raphaël pour ton aide et tes conseils de maître des lieux !

La météo du samedi a été disons très humide ! Mais nous avons pêché sans arrêt malgré tout. Nous avons profité du charme de ce lieu et de tout son côté sauvage. Qu'est ce que je m'y trouve bien ! Nous reviendrons ! 

Thibaut sous des trombes d'eau et dans le brouillard !

Seul dans la barque.

Magique ce lac !

 

vendredi 16 décembre 2022

Toujours aussi régulière.

Ce court billet pour vous partager quelques images et mon admiration pour une nymphe qui même après plus de 35 années d'utilisation intensive me surprend toujours par sa régularité.

C'est André Terrier qui m'a fait découvrir la cuivre pour la première fois alors que j'étais tout gamin. Depuis, elle n'a jamais quitté mes boites. Elle y est même de plus en plus présente. Je pêche pourtant les mêmes linéaires depuis toutes ces années et au moins d'une saison sur l'autre les mêmes poissons. La cuivre reste ma valeur sûre. Cette année encore, elle m'a offert la majorité de mes poissons.

Je vous invite à cliquer sur les photos pour mieux en profiter.

dimanche 18 septembre 2022

Une fermeture de souvenirs.

La pêche étant fermée par arrêté préfectoral depuis le 9 août, il n'y aura pas de fermeture cette année pour Thibaut, nos amis et moi-même. Enfin, sauf ceux qui vont pêcher dans les départements voisins qui n'ont pas mis en place cet arrêté...Et finalement ils ont bien raison puisque la pêche est tout à fait praticable là-bas comme chez nous.

Nous, c'est en regardant les photos que la fermeture se fera. Les derniers jours d'une saison sont toujours remplis de surprises et d'émotions. C'est une période que j'affectionne particulièrement. 

Pour celles et ceux qui auront la chance de faire dériver leurs mouches aujourd'hui, je vous souhaite une magnifique journée en famille, avec vos amis ou même seul. Profitez un maximum pour vous et un peu pour nous !

Quelques souvenirs passés...

2010, fermeture sur la Bienne avec Victor et Thibaut sans oublier Fred et les copains.

2011, mes deux grands m'accompagnaient...

2012, fermeture en compagnie de mon fils.

2013, fermeture avec Thibaut et Denis, son parrain.

2014, toujours avec Thibaut et Denis pour profiter des zébrées et des premières couleurs ornagées.

Elle s'est faite le WE précédent cette année 2015 pour cause de crue pour le dernier.

2016, pêche fermée par arrêté préfectoral au 9 septembre, donc pas de fermeture. Cette année là, l'interdiction se justifiait de mon point de vue puisqu'il y a eu de grosses mortalités. Des cadavres de truites étaient retrouvés chaque jour depuis la mi-août. J'ai le souvenir d'un cimetière à ciel ouvert. Horrible.

2017, avec mon fils et son parrain.

2018, avec mon fils !

2019, toujours avec mon fils.

2020, en solo le samedi pour un poisson de fou et avec Dylan pour clore les débats.

2021, en compagnie de mon fils !

2022...À la maison.

 

vendredi 1 juillet 2022

De retour de Veirières.

Veirières est un lieu à part. Il fait parti de ces endroits qui vous aimante de façon permanente une fois la première visite effectuée.

Notre première fois date un peu maintenant, mais la dernière est toute récente. Quand je dis dernière, c’est uniquement avant la prochaine bien entendu. Cette année, je m’y suis rendu avec ma chérie. Je lui ai fait découvrir ce lac d’altitude situé à 1140 mètres et ce qui l’entoure. C’est-à-dire de magnifiques espaces naturels vident de vie humaine.

Vu d'ensemble depuis ma barque. Lodge au centre, burons sur la droite.

Nous sommes arrivés le vendredi en début d’après-midi. Après avoir salué Raphaël, les pêcheurs présents et avoir pris possession de notre chambre dans le buron proche du lodge, il était temps pour moi de rejoindre ma barque pour aller défier les truites de Veirières. Le ciel était gris avec un peu d’air. Quelques petites ondées sont venues agrémenter la pêche également. Un vrai temps de pêche ! Comme à chaque fois, il a fallu chercher la pêche. Tous les acquis des années précédentes étant effacés. J’ai eu vraiment du mal à prendre des poissons en surface alors qu’ils étaient gobeurs. Pas moyen de trouver une imitation qui se détachait afin d’enchainer les poissons. Jusqu’au soir, j’alternerais pêche en sèche et en petite nymphe pour prendre quelques truites de façon irrégulière. Une dizaine de poissons pour ce premier jour avec l’agréable surprise de voir que ces truites avaient toujours une défense aussi impressionnante. À taille égale pour comparer avec ce que je connais, c’est le jour et la nuit.

Une belle qui rejoind le fond du lac.

Joli bécard pris du bord.

Après une nuit réparatrice du voyage et de la pêche, le petit déjeuner servi au lodge devant le lac était la bienvenue. Cette journée du samedi allait se passer sous un ciel beaucoup plus calme. Il y a eu dès le début de matinée une très grosse activité de surface. Celle-ci allait durer jusqu’à 15 heures ! Des gobages tellement compliqués à repérer dans les vagues. Une pêche « ancrée » dans les grosses zones d’activité et une autre en dérive sur le reste du lac (ma préférée tant c'est différent). Vraiment un régal. Uniquement en sèche. Et ce jour-là, j’ai trouvé une mouche qui fonctionnait vraiment bien. Un petit CDC crème avec les ailes séparées style montage Petitjean. J’en avais que 4 des bestioles comme ça. Donc pointe en 18 centièmes direct. Sur une petite mouche cela fait bizarre mais en allongeant la pointe ça passe bien. À partir de 15 heures, les gobages se sont raréfiés. J’ai tenté plusieurs choses sous l’eau du coup jusqu’au soir et c’est finalement pour le coup une nymphes typique « réservoir » qui s’est avérée la plus efficace. Un bonbon de couleur chartreuse.

Sacré bonbon !

Mais sur la fin de journée j’ai vraiment tout essayé et j’ai même pris un poisson au streamer. Je pêche avec ces techniques à Veirières uniquement lorsque les poissons ne gobent plus. Parce que lorsqu’elles sont décidées, c’est vraiment top de les pêcher en sèche en particulier en barque dérivante. Il faut allier la précision de l’imitation du moment et celle du poser sur les trajectoires des poissons. C’est deux éléments maitrisés et la pêche est assurée.  

Des poissons vraiment en forme !

Le dimanche matin fut humide. J’étais seul sur le lac dans ma barque. Les autres pêcheurs présents ont attendu 11h30 et une accalmie pour mettre à l’eau. J’ai pris des seaux d’eau sur la tête mais aussi des truites. Surtout sous l’eau pour le coup. Vu ce qu’il tombait, compliqué de faire flotter quoi que ce soit !

Petite fario du lac pris avec un PP-sedge du Shop le dimanche matin avant les grosses pluies !

C’est après un dernier repas servi au lodge que nous avons pris la route pour retrouver notre Jura. Une fois de plus un séjour réussi sur le lac de Veirières. On y retournera, c’est évident ! Merci à Roland et Raphaël !

Quelques souvenirs en image...

Matériel utilisé lors du séjour.

Notre buron !

Photo prise par ma chérie.

Les hermines de Veirières !

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