On pourrait le croire lorsque l’on lit ici ou là sur le sujet. Pendant pas mal de temps j’ai cru moi aussi que ce domaine était réservé à une élite, que seuls quelques grands pêcheurs bien connus avaient le don de pouvoir leurrer ces poissons venus d’un autre monde.
Même le matériel me semblait à part, toujours d’après ces mêmes lectures, on est abonné aux truites de tailles modestes si l’on n’a pas LA GLX classic (made in USA) en soie de 6.
Et puis avec le temps, je me suis rendu compte que c’était pas du tout ça. Au-delà de la qualité technique, au-delà de l’expérience du pêcheur et de la qualité de son matériel, c’est avant tout, de mon point de vue, le fait d'avoir un maximum de temps de pêche pour être au bon endroit au bon moment.
De ma part mon expérience et celles des autres, plus les saisons passent, plus j’en suis persuadé.
Le fait de passer un maximum de temps au bord de l’eau est LE facteur le plus important. Effectivement, et toujours de mon point de vue, ces gros spécimen ne sont pas les truites les plus dures à leurrer, c'est même souvent le contraire. La différence, c’est qu’elles se décident à nympher ou gober que de très rares fois dans une saison. Un pêcheur qui ne pêche qu’une fois de temps en temps, aura forcément moins de chance de tomber en face qu’un pêcheur qui pêche 5 jours par semaine, c’est certain.
Après, il y a ce fameux facteur réussite que j’ai connu une fois et qui se résume par le fait encore une fois, d’être au bon endroit au bon moment. Et cela peut arriver à tout le monde, c’est ce qui rends la pêche fantastique !!
Muriel et Manu ont accepté de me raconter leur histoire, celle de la capture d’une de ces grosses truites. Ils avaient avant cela ce point commun de n'avoir jamais dépassé la barre des 50 centimètres. Ces récits sont frais, joyeux, vrais, remplis de passion et de modestie. Ils sont à l’opposé de ce que l’on peut lire d’habitude sur le sujet et ça fait vraiment du bien.
Je vous laisse en compagnie de Muriel, puis ensuite Manu, merci encore à vous deux!

Le récit de Muriel

Il est presque midi et je me décide à redescendre la rivière en prévision d'aller casser la croute. Nous sommes là depuis neuf heures ce matin et j'ai avancé rapidement. J'ai bien vu et réussi à approcher quelques jolies truites mais pas moyen de conclure. Elles ne se nourrissent pas à part une zébrée énorme qui chasse les vairons. Mes nymphes ne les intéressent pas et j'ai bien eu l'impression que la grosse est partie en rigolant quand je lui ai fait passé un streamer sous le nez.
Mais ce n’est pas grave, j'ai l'habitude des bredouilles maintenant, et si parfois j'enrage de ne rien faire, ce matin je prend les choses avec philosophie. J'ai découvert un nouveau coin qui me ravit, il fait super beau et le week-end ne fait que commencer. Je marche donc tranquillement mais je jette quand même un œil sur les bordures dans les passages dégagés, on ne sait jamais...
Le soleil est haut et je vois une nuée de barbeaux géants naviguer entre deux eaux. Ils sont magnifiques ces poissons dorés, et parmi eux j'aperçois de gros chevesnes. Faute de truite, je me dis qu'un chevesne fera bien l'affaire pour s'amuser un peu et je descend du chemin pour envoyer ma nymphe dans ce courant. Le temps de sortir un peu mon bas de ligne, je regarde les poissons tourner devant moi et soudain, j'aperçois cette truite extraordinaire qui se promène au milieu de tout ça.
Les autres ne sont pas inquiets alors que pour moi la tension monte d'un seul coup. J'envoie mon gammare juste comme il faut pour ne pas l'effrayer et qu'elle le croise dans quelques secondes. Malheureusement elle l'ignore complètement et disparaît dans l'ombre. Je reprend mon souffle car j'ai dû faire de longues secondes d'apnée. Elle a une de ces têtes! Pour moi,c'est une truite "à la tête qui fait peur" avec sa gueule de travers. Je l'ai perdue de vue et la cherche sans bouger. Les minutes s'allongent et elle réapparaît enfin, mais elle m'a surprise et elle est bien trop près pour que je tente quoi que ce soit. Elle passe devant mes pieds, au ralenti comme pour me narguer et je me persuade qu'elle me voit pas. Je suis debout là, immobile juste au dessus d'elle, comment pourrait-elle ne pas me capter? En plus j'ai vraiment l'impression qu'elle me regarde...
Rolala c'te tête qu'elle a ! Elle fait au moins 70! J'admire ses zébrures et elle s'évanouit à nouveau dans le sombre. Elle n'a pas accéléré alors je me décide à changer de nymphe. Il y a pas mal de sedges en ce moment alors j'opte pour un cul vert. Les minutes paraissent des heures, je fouille des yeux le fond de la rivière. Où est elle? Il faut qu'elle revienne..Le temps s'allonge mais heureusement la revoilà à nouveau. Elle fonce sur des vairons, en traque un jusque dans les pierres à ras du bord et à quelques mètres de moi. Il n'y a plus que sa queue qui dépasse et un instant, j'ai presque envie de bondir pour essayer de la chopper à la main. Mais je suis sûre de me louper et de la faire fuir à coup sûr. Même si je meurs d'envie de l'attraper, ce n'est pas une bonne stratégie et surtout ce n'est plus de la pêche. Elle va bien ressortir et là je vais lui présenter ma nymphe.
Ça y est, la voilà qui ressort à reculons,elle pivote pour continuer sa ronde. Elle a la tête face à moi, mon tricho dérive déjà et bien que je ne le vois pas je devine qu'il arrive dans sa trajectoire. Je sais déjà que je n'ai pas le droit à l'erreur. Incroyable!! Elle ouvre sa grande gueule blanche...Je ferre... Ô mon Dieu, elle secoue la tête et ma canne par la même occasion. Je n’en reviens pas et j'ai le cœur qui s'emballe,elle a pris et va partir comme une furie. C'est l'affolement! Holala,holala! Je lui laisse faire son premier rush.C'est la panique! Je pense à Marc qui doit être 500m plus bas,il faut que je l'appelle mais avant je dois déjà maîtriser un peu mieux la situation. La truite qui a plongé vers le fond en direction de la rive opposée fonce maintenant vers l'amont. Je vois ma soie qui dessine un ovale, je crains le pire et tente de la suivre mais je n'ai pas beaucoup de marge sur cette bordure. Enfin elle redescend et j'en profite pour rembobiner un peu, histoire surtout de garder le contact car je n'ose même pas la brider. Elle repart de plus belle, elle revient, j'essaie de garder mon sang froid en me disant qu'elle se fatigue. J'espère juste qu'au fond il n'y a pas de piège et qu'elle ne va pas me faire un plan pourri.
Au bout de plusieurs minutes ses accélérations sont moins fulgurantes et je commence à la brider un peu mais elle fait ce qu'elle veut. J'arrive quand même à attraper mon portable: "allô mon chéri, j'ai un monstre au bout de la canne"... "oui oui viens vite!". Le monstre en question est enfin visible et j'envisage de le remonter vers la surface mais j'ai mal rembobiné ma soie et ça coince dans le moulin. Pfff quelle galère, je n’ai pas assuré, si elle me fait un départ maintenant ça va casser. Alors je ressors de la soie pour remettre tout ça dans l'ordre en continuant quand même à maintenir une certaine tension dans la ligne. La mienne de tension a dû monter à son maximum et à chaque seconde qui passe je crains que mon rêve se décroche. J'arrive à la rapprocher petit à petit et attrape mon épuisette, il va falloir viser, car cette fois-ci le filet me semble bien petit. Elle ne va jamais rentrer là dedans! Bien évidemment, à la première tentative elle esquive et tente de s'enfuir mais elle commence à fatiguer et je réussis à la "convaincre" de revenir. Sa tête énorme entre dans l'épuisette, j'avance vite celle-ci pour la prendre au piège.
OUF!! Ça y est,c’est fini, j’ai réussi. Je pousse un cri de joie, du moins je hurle tellement je suis heureuse. Je l'ai enfin ma belle zébrée!! Je pose la canne, et quand je me redresse pour mettre l'épuisette près du bord, j'ai les jambes qui tremblent. J'enlève non sans égratignure la mouche de son palais. C'te gueule qu'elle a ! Je n'en reviens pas. Je passe ma main sur sa tête,la caresse...L'émotion est tellement forte que je me met à pleurer. Ce sont des larmes de joie et un immense soulagement après tant d'échecs. Je désespérais tellement de prendre un tel poisson, je n'en demandais même pas autant. Je lui parle en sanglotant, je lui dis qu'elle est magnifique et lui répète "merci de tout mon cœur".

Quand Marc arrive, il est épaté. Il est très heureux car il sait ce que représente cette prise pour moi. Bien évidemment il est hors de question que j’assomme cette truite, surtout après tout le bonheur qu’elle m’a donné, et c’est avec joie que je relâche mon rêve…



Ces derniers temps, lassée de tant d’échecs, dans des moments de colère je disais que si ça continuait j’allais arrêter la pêche..Je donnerais mon matos à qui veut et je me mettrais à la couture!! Bien sûr au fond de moi en disant cela, je savais bien que je n’en ferais rien car cette passion est presque vitale mais certaines sorties me donnaient un goût amer. Je sais bien que je ne reprendrai peut être jamais un tel poisson mais le calme est la motivation sont revenues car j’ai compris qu’il ne faut jamais cesser de croire en soi.

Je croyais que ça n'arrivait qu'aux autres... Comme quoi il ne faut jamais désespérer.

70cm de rêve.
Muriel1

Une gueule de fou!
Muriel3

La belle retourne dans la basse rivière d'Ain.
Muriel2

Le récit de Manu

Cela fait 28 ans, cette année, que je pêche cette si belle Haute Rivière d'Ain, avec plus ou moins d'assiduité, mais toujours avec le même bonheur.La pêche à la mouche et en particulier la nymphe à vue, occupe aujourd'hui toutes mes sorties, non par éthique, mais par plaisir.C'est cette pêche qui m'apporte les plus grosses émotions, mes plus belles montées d'adrénaline.La prise de ma nymphe par une belle zébrée, après une longue dérive me met toujours dans un état fébrile, mais la sensation est unique et c'est cela qui me fait vibrer.Mais mes prises sont restées modestes, la barre des 50 cm était infranchissable malgré plusieurs poissons qui s'en approchaient. J'écoutais les histoires de mes amis, notamment celles de Nico et Franck, maîtres en la matière et je rêvais de faire entrer dans ma grande épuisette une truite mesurant plus d'un demi mètre.
Je lisais dans leurs yeux et ressentais dans leurs récits que cela était à part.Mais voilà, encore fallait-il croiser le chemin d'une telle truite, arriver à la leurrer et la mettre au sec. Bien des difficultés à maitriser.
Le 19 avril dernier correspondait à mon premier jour de congés de printemps et c'est par un magnifique soleil que je pars accompagné de mon fils à la rencontre de nos belles zébrées.La rivière est magnifique, l'eau est basse est claire (trop pour l'époque) et les conditions sont réunies pour une belle partie de pêche.Je ne me doutais pas que j'allais enfin connaître « la grande émotion » !!Après avoir longé plusieurs centaines de mètres de berge, je décide de me « poser » dans un endroit très fourré et observer ce qui croisait de ci de là.J'étais placé entre deux saules et devant moi une trouée de deux mètres, juste de quoi passé la canne. Je n'étais pas installé très confortablement, debout dans un léger talus, une jambe en hauteur et l'autre au bord de l'eau. Vous savez ces positions qui finissent par donner des crampes !!
J'observe deux truites qui remontent mais un peu loin pour pouvoir tenter une belle présentation.Au bout d'une demi heure, mes yeux avaient bien dû faire deux cent fois l'aller retour entre les deux saules qui m'encadraient, quand à l'aval de l'un deux, mon regard se fige ... une tête énorme remonte à un mètre cinquante du bord dans ... 20 cm d'eau.Cette truite est monstrueuse, large, longue, je devine une gueule énorme avec un bec imposant bordé d'un liseré blanc.Mes pulsations cardiaques sont passées du mode repos au mode « marathon » !!!
Je tiens déjà ma nymphe dans la main gauche, mais, sans faire aucun geste, j'analyse le plus vite possible la situation.Cette truite est si près de moi, moins de deux mètres, que le moindre mouvement brusque peut être fatal. Aussi, je décide de la laisser passer sous le petit saule et à cet instant, dans un lancé « arbalète », j'envoie ma nymphe à quelques mètres.Elle tombe, bien entendu, beaucoup trop loin (c'est tellement rare, il nous manque habituellement toujours quelques cm pour être bien !!), que je suis obligé de la ramener sur la surface et décide de la poser sur un cailloux dans la trajectoire supposé de la belle.La truite, très calmement, sort du buisson et se dirige, sans le savoir, pile dans la direction de ma nymphe.Je vous précise à nouveau qu'elle se trouve à moins de deux mètres de moi, dans 20 cm d'eau. Vous imaginez dans quel état de tension j'étais. Tout va très vite dans ma tête, je pense à plein de petit détails, l'état du bas de ligne, le nœud pour attacher la nymphe … tout y passe.Je la laisse approcher à 20 cm de la nymphe posée sur le fond et sans brusquerie je la décolle.
A cet instant précis (c'est un flash qui restera graver dans ma mémoire), je vois nettement les deux gros yeux de la truite se tourner dans la direction de ma nymphe : ELLE l'a vu !!!Elle s'en approche s'en accélérer, elle est sûr d'elle cette vieille truite, ouvre sa grande gueule et je vois ma nymphe disparaître. La gueule se referme.Je ferre énergiquement et je sens le contact mais la truite n'a pas dévié d'un pouce, elle n'a pas basculé sur le côté comme elles le font toutes au ferrage. Oui mais celle là était d'un autre gabarit.
Coller contre le fond, elle démarre vers le milieu de la rivière.Je crie à Victor qui affutait un peu plus haut : « Victor, viens vite, je tiens un monstre !!! » Ce n'est pas un rush rapide et énergique. Elle monte, elle monte avec une puissance que rien ne semble pouvoir arrêter.Par chance, courbé contre les saules de bordure, j'arrive à la suivre pour ne pas trop lui laisser de soie. Nous faisons ainsi une bonne trentaine de mètres, quand elle arrive dans un endroit plus profond et stoppe son ascension.Elle est toujours plaquée contre le fond et à aucun moment je ne vois ses flancs. Elle est lourde, puissante, à chaque fois qu'elle change de direction, j'essaye de la contrer, de la déséquilibrer mais j'ai l'impression de tenir une souche. Elle ne réagit pas et poursuit dans la direction qu'elle a choisit.Je sens que la partie sera rude mais la rivière n'est pas très encombrée à cet endroit et je me dit que …Tout est possible.Je suis assez serein et à aucun moment je ne suis pris de panique, j'analyse ses déplacements et à chaque fois j'incline ma canne à l'opposé.Mon fils, resté sur la berge m'encourage et me dis : « papa t'affole pas, tu tiens la truite de ta vie, elle est énorme, vas doucement, t'as le temps ! »
Au bout d'un quart d'heure, pendant lequel elle descend et remonte 15 mètres de rivière, sur un contre, j'aperçois enfin le jaune et les barres noires de sa robe. Pour la première fois, la belle me montre enfin ses flancs.Je comprends que c'est un premier signe de fatigue et que la partie et peut être en train de tourner en ma faveur. Je prends confiance et bride chacun de ses coups de gueule à la limite de la rupture. Elle me passe à ¾ mètres et je vois ma nymphe bien plantée dans le dur de son mandibule supérieur. Je sens que, sauf une casse, je ne dois pas la décrocher.J'ai mal au bras et les muscles de ma main droite sont tout crispés. Je les soulage en soutenant légèrement la canne avec la main gauche. Je ne pensais pas que la puissance d'une truite pourrait un jour me donner une telle sensation.Je la bride de plus en plus en la forçant à rester en amont de moi, je décroche l'épuisette, que j'ai faite il y a quelques années pour une occasion comme celle-ci, et j'arrive enfin à la décoller du fond. Sa gueule crève pour la première fois la surface à 3 mètres de moi … j'entends encore Victor qui ne cessait de répéter : « elle est est énorme, elle est énorme papa !! »Elle replonge dans un remous dont le bruit est sans équivoque sur le poids de la bête et cherche à nouveau le fond, les noeuds du Maxima glissent dans les anneaux dans un clic clic clic clic qui me fais peur. Mais elle bascule à nouveau et remonte le courant sous la puissance de ma canne inclinée vers l'amont.Je la décolle à nouveau, elle est entre deux eaux, je règle la distance avec le moulinet, attrape l'épuisette de la main gauche et je tire, je tire, la canne est pliée en deux, je tends le bras gauche au maximum, l'épuisette est sous l'eau, elle vient, elle vient et je la glisse dans la filoche !!!! elle y est !!!
AAAAAAAAHHHHHHHH !!!
Je hurle tout ce que peux, autant pour crier ma joie que pour libérer toute cette tension accumulée.Les riverains ont dû me prendre pour un fou, oui mais un fou de joie !!!Je n'en revient pas, elle est là, au fond de l'épuisette, animée de quelques soubresauts.Mon fils exulte sur la berge, il est fou de joie lui aussi. Il n'arrête pas de répéter : « j'suis content, j'suis content, elle est énorme, elle doit faire plus de 60 !! » L'émotion, à cet instant est énorme, je suis sur un nuage, plus rien n'existe, seule cette énorme truite nous accapare l'esprit.Je sers Victor dans mes bras, je l'embrasse, c'est avec lui que je voulais vivre ça.
C'est merveilleux, je tremble de tant d'émotions, le rêve devient réalité, c'est exceptionnel ce qui m'arrive.Très vite nous la déposons au sol et Victor fait tomber le verdict … 68 cm (5 livres) !!!!Voilà, c'est fait, cette grosse truite tant espérer, je l'ai entre les mains, elle a une gueule magnifique, sa robe jaune or et zébrée de noir est superbe, c'est un poisson exceptionnel !!!Je suis dans un état second, je n'arrête pas de la regarder, de la toucher de l'admirer.Toute la journée, je n'ai pensé qu'à ce moment fantastique, je ne pouvais rien faire, mon esprit ne pouvais pas se détacher de cet événement … incroyable !!!
Cette histoire, je m'en souviendrai toute ma vie, elle va nourrir mon vivier aux souvenirs, ceux qui nous aide à traverser les moments difficiles.Comme quoi cela n'arrive pas qu'aux autres et je souhaite à tous ceux qui ne l'on pas encore vécu de le vivre un jour.Je me suis trouvé au bon endroit, au bon moment, c'est aussi cela la pêche.Par contre je suis convaincu que tout doit être parfait pour arriver à la mettre à l'épuisette. Cette année, j'ai changé ma manière d'attacher la nymphe à ma pointe de bas de ligne j'utilise le nœud coulant (merci Ph. Boisson) à la place du nœud cuiller. Il n'y a pas de comparaison quant à sa résistance.L'hameçon de ma nymphe était légèrement ouvert après ce combat, si le nœud n'avait pas été parfait, mon 12 centième n'aurait pas résisté.Par le passé j'ai tenu des truites de plus de 50 cm et je les ai toutes perdues, souvent cassé et je n'avais pas d'explication.Aujourd'hui, je sais que ces détails ont beaucoup d'importance et je ne les négligerai plus.

Depuis toujours je suis passionné de pêche et de chasse, le contact fréquent avec la nature est pour moi vital mais aujourd'hui elle m'a comblé de bonheur.

Le rêve va t-il devenir réalité?.
Manu1

Yeeeeessss!!! J'adore cette photo!.
Manu2

68 cm de zébrures!
Manu3

Vous aussi vous avez le droit de rêver. Il suffit de continuer à pêcher comme vous le faite tout le temps, et un jour, vous aussi, vous serez là au bon endroit au bon moment ;-)