A moins de trois semaines de ce nouvel évènement qui se veut être un rassemblement citoyens face à la dégradation des rivières, de l'eau et des politiques publiques qui sont trop souvent absentes ou inefficaces, il est opportun de faire le point sur le déroulement de cette journée.

Le "défilé" du cortège de manifestants débutera aux alentours de 15 heures. Il aura pour point de départ l'ancien pont de Jeurre. Pour les pêcheurs, c'est l'amont de l'ancienne réserve, pour les habitants du coin,c'est la passerelle en ferraille à l'extrémité du village de Jeurre, pour tous les autres, voir le plan ci-dessous.

Pour accéder à ce point de rendez-vous, la commune de Jeurre dont on remercie le maire, met à disposition de l'organisation une zone d'un hectare à proximité pour le stationnement des véhicules. Comme dit dans les précédents articles, soyez adeptes du covoiturage, merci.

Avant que la manifestation ne débute, et suite à l'expérience de Goumois en 2011, nous avons souhaité organiser une table ronde avec les élus locaux (Maires, députés, conseillers généraux). Celle-ci débutera à 14 h en présence des médias. Elle aura lieu sur la petite place à l’aplomb du pont neuf de Jeurre (voir plan ci-dessous).

Le cortège partira donc du vieux pont de Jeurre à 15H, il traversera le village et terminera sur cette même petite place ( à l'aplomb du pont neuf). Alors plusieurs solutions, le trajet officiel veut que l'on passe par le chemin blanc pour accéder à cette petite place, mais selon le nombre de manifestants, il est tout à fait possible d'y accéder aussi par la route et de descendre le coteau le long du pont par l'escalier existant pour les plus téméraires.

Arrivés à ce point précis, les manifestants trouveront quelques stands où diverses organisations comme des AAPPMA, JNE ou le collectif SOS Loue communiqueront sur leur actions. Cette journée est aussi une occasion de se rapprocher les uns les autres pour éviter toutes dispersions pour les combats futurs en vue de l'amélioration de la qualité de l'eau de nos rivières. Il y aura également des prises de paroles des divers représentants de ces associations.

Pour le retour au parking et donc aux véhicules, nous baliserons un chemin le long de la rivière pour que vous puissiez profiter un peu de la Bienne par le biais d'une belle balade.

Plan aérien du lieu de la manifestation.

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En attendant, il nous reste à TOUS quelques jours pour convaincre un maximum de personnes de venir ce jour là.

Il y a des choses très faciles que l'on peut tous faire individuellement, s'imprimer une affiche et la mettre sur sa voiture ou sur son lieu de travail, envoyé un mail d'information à son listing personnel, etc...

En aparté, et après avoir réglé les derniers détails avec Charles Varennes ce lundi surplace, je me suis baladé longuement sur les berges de la Bienne. Le premier constat parait évident, c'est tout d'abord les gros poissons qui ont trinqué. Les truites de plus de 45 centimètres, donc matures durant le dernier frai sont très très rares. Je pense sans trop me tromper que le pourcentage de perte sur ces poissons est de l'ordre de 80%. Par contre, tout n'est pas perdu si toutefois des actions concrètes sont menées rapidement. On voit , selon les secteurs, pas mal de truites entre 30 et 42 centimètres je dirai. Des poissons donc immatures lors du dernier frai et qui avaient certainement moins de lésions que les plus gros au moment du pic de la bactérie tueuse.Cela confirme aussi les données de l'étude scalimétrique en cours donnant des poissons matures sur la basse Bienne à 42-43 cm pour un âge de 3 ans. J'ai vu aussi quelques truitelles...

Mais à l'heure d'aujourd'hui, on voit toujours des poissons malades et des poissons morts. Lundi matin, j'ai vu en 2 heures, 8 poissons malades (des truites de 40 un peu près) et 4 cadavres.

J'ai aussi vu 6 poissons avec des grosse tâches noires auréolées sur la tête ou le corps signe d'une cicatrisation des mousses blanches qui caractérise la maladie. Il était donc évident qu'il fallait bien fermer la pêche pour éviter toutes manipulations supplémentaires sur ces poissons puisqu'en les laissant tranquilles, certains s'en sont sortis. Je parle de ça car les pêcheurs appellent encore régulièrement pour savoir si la pêche va rouvrir , comme s'il n'y avait que ça qui importait...Ces poissons qui ont cicatrisés, l'on aussi certainement fait parce qu'ils ont pu se nourrir sans le stress d'une capture. Ces poissons luttent encore aujourd'hui contre la maladie, je crois sincèrement qu'ils n'ont pas besoin en plus que l'on viennent les embêter du matin au soir.

Je vous donne donc rendez-vous le 02 juin à Jeurre , merci de votre présence.