Nicolas39 - Pêche à la mouche

La pêche à la mouche sur le blog de Nicolas Germain, un Jurassien amoureux de sa rivière, la Haute Rivière d'Ain.
Centre de pêche en Bosnie.

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mardi 1 avril 2025

Un nouveau challenge professionnel

Voilà un virage professionnel que je m'étais promis de ne jamais prendre. Preuve s'il en faut qu'il ne faut jamais dire jamais. Après pas mal de péripéties et d'aventures administratives, je très heureux de pouvoir vous annoncer enfin qu'à partir de ce jour je suis en mesure d'exercer le métier de guide de pêche.

Comme une évidence, cette activité sera le parfait complément de mon Fly Shop. Une décision lourde de sens puisqu'il a fallu démissionner de mon poste en métrologie pour me consacrer à plein temps au montage de mouche et au guidage de mes futurs clients. A 50 ans passés, une décision complexe mais au final mûrement réfléchie.

Je n'ai pas souhaité franchir cette étape importante de ma vie avant pour ne multiples raisons. Ce n'est pourtant pas les demandes de guidage qui manquaient avec des propositions financières parfois mêmes indécentes. Je suis resté honnête jusqu'au bout en refusant toutes ces propositions. A partir d'aujourd'hui, la donne change du tout au tout et c'est un réel plaisir de vous l'annoncer par le biais de cet article.

Un site internet est prévu pour que vous ayez accès à toute les informations sur mes prestations actuelles et futures. Il verra le jour sous peu. Sachez malgré tout que je vais rester dans le domaine que je maitrise le plus, la nymphe à vue. De l'initiation au perfectionnement en ayant toujours le souci de partager mes connaissances sur cette technique si particulière. Mes clients profiterons ainsi de mes 40 années d'expériences sur les rivières jurassiennes à pêcher en nymphe à vue les truites sauvages. J'espère ainsi pourvoir satisfaire vos besoins, vos envies et pourquoi vos rêves.

La nymphe à vue reste une technique très spécifique qui ne peut se pratiquer sur toutes les rivières. C'est aussi la technique du pêcheur à la mouche qui fait sans doute le plus rêver. Je suis très heureux de débuter cette nouvelle aventure avec vous.

Au plaisir de vous accompagner au bord de l'eau à la recherche des truites sauvages jurassiennes.

lundi 24 mars 2025

Retour sur l'ouverture 2025

Cela fait maintenant plus de deux semaines que la pêche est ouverte ici comme dans la majorité des régions du pays. Cette année, et ce pour la première fois depuis longtemps, nous n'avons pas eu à faire de corvées sur le terrain de notre coin casse-croûte. Il n'y a pas eu de crue violente cet hiver pour endommager nos installations. Tant mieux.

Nous nous sommes retrouvés encore dans la nuit au bord de l'eau avec les copains et mon fils en ce samedi matin 08 mars. Comme tous les ans, je suis le seul avec une canne à mouche. Tous les autres sont au lancer en pêchant principalement aux leurres souples ou durs. Je reste fidèle à ma technique de prédilection, la nymphe à vue. Cette année, le niveau de la rivière le permettait. Ce n'est pas toujours le cas. Il faut profiter. Ma tactique est simple. Je monte à la nuit en direction du même spot tous les ans. C'est une trouée dans une bordure de saules. La hauteur d'eau est assez faible en bordure. Je m'assoie tranquillement en tailleur, ma nymphe entre le pouce et l'index de ma main gauche. J'attends l'heure légale en profitant du réveil bruyant de tous les oiseaux. La visibilité se fait meilleure au fil des minutes. Je sais que je n'ai pas longtemps avant que tous les autres pêcheurs arrivent en balançant leurs trucs en plastique. En général, et si on se fie aux années précédentes, j'ai une occasion maximum.

Cette année, il faisait autour des 0 degré. Pas très froid mais quand même. Au bout de quinze minutes j'ai une truite de trente centimètres qui se présente à moi. Je décide de ne rien à faire. C'était peut-être mon sauve-bredouille. J'ai misé sur la chance en espérant voir un poisson un poil plus âgé. Cinq minutes plus tard, alors que je n'avais pas encore bougé, arrive à ma droite en remontant le courant un joli poisson qui piochait au fond de temps en temps. Le petit coup d'arbalète n'était pas très compliqué, ma nymphe cuivre visiblement toujours aussi irrésistible pour cette truite, mais pour ce qui est du combat...La truite est partie sur l'aval bien assez fort et j'ai dû la suivre en remplissant les cuissardes sinon ce serait moins drôle. Un peu avant sept heures du matin. Bien froide la flotte !

Poisson blessé par un oiseaux piscivore. Les survivants sont quasiment tous marqués !

Mouillé, frigorifié, mais malgré tout heureux de ce premier poisson. Je suis allé rejoindre les copains au feu dans la foulée. J'ai retiré mes cuissardes pour tenter de sécher au moins en partie. Sacré départ pour cette saison de pêche !


Une petite demie-heure de pêche aura suffit à ouvrir le compteur. La suite n'est que convivialité et bonheur autour du feu et de toutes les victuailles que chacun avait emporté. Un vrai bon moment que nous avons plaisir à vivre tous les ans à cette date qu'est le deuxième samedi de Mars.

mercredi 12 mars 2025

Communication qui pause question.

La Fédération de Pêche du Jura a fait son choix en termes de communication pour cette ouverture de la pêche. Les images publiées sur les réseaux sociaux de laissent pas de place au doute. Cette panoplie de photos de poissons prélevés (dont des truites sauvages de la rivière d’Ain) a fait réagir et pas qu’un peu. Si l’on peut lire à travers les commentaires la déception et la colère de certains pêcheurs, j’ai également eu de nombreux retours dans un cercle plus privé avec des locaux extrêmement déçus pour ne pas dire plus.

Par cette prise de position, les choses deviennent très claires dorénavant sur les intentions de chacun. Les AAPPMA concernées et la Fédération du Jura semblent assumer pleinement le fait de prélever les derniers poissons sauvages de cette rivière d’Ain. Les critiques pleuvent sur nos dirigeants mondiaux qui vont au bout des ressources toujours plus vite sans tenir compte du changement climatique et des alertes de toutes parts mais finalement, nos dirigeants locaux pour la pêche ne font pas mieux. Ils iront jusqu’aux derniers poissons sauvages malgré des populations en chute libre et des atteintes extérieures toujours plus nocives sur cette rivière. C’est d’une tristesse.

Publication entière à voir sur Facebook.

De mon côté, je ne cherche plus à convaincre les gens. Chacun gère son territoire comme il l’entends après tout. Cependant, il faut assumer jusqu’au bout sans se cacher derrière des arguments plus bancals les uns que les autres. J’entends parfois des voisins en amont et en aval qui prennent notre linéaire en exemple comme quoi le fait de laisser la vie aux truites ne fonctionnait pas, que cela ne servait à rien, que c’était même partie prenante des causes de la baisse des populations…

Nous avons mis notre parcours sur sa totalité en No Kill pour freiner la baisse des populations, rien de plus. Nous possédons un linéaire sur la rivière d’Ain complètement dysfonctionnel. L’espoir pour améliorer la qualité de l’eau s’est envolé depuis longtemps malgré des preuves flagrantes d’excès en tout genre sur les points d’assainissements de Champagnole, Crotenay ou encore Montigny. Tous les témoignages, alertes ou autres plaintes n’ont jamais rien amélioré. L’eau chauffe toujours plus l’été. Les piscivores, harles et cormorans finissent le boulot. Bref, pour continuer à pêcher ces poissons sauvages, pas d’autres choix que de leur laisser la vie. On n’appuie pas sur la tête d’un homme en train de se noyer, on tente au minimum de le maintenir à flot.

Du coup, pourquoi se battre pour réhabiliter les tirs des cormorans s’il y a assez de truites sauvages pour continuer à les prélever. Les pêcheurs oui mais les oiseaux non ? Encore un argument bien bancal. Je souhaite de mon côté également pouvoir réguler les piscivores bien entendu mais pas pour bouffer les truites et les ombres à leur place ! Non, uniquement pour que les populations soient un peu plus solides parce qu’elles sont catastrophiquement basses.

Le pire dans tout ça c’est qu’on tous d’accord là-dessus. Les truites deviennent de plus en plus rares. Depuis 2015 tout s’est accéléré avec des étés caniculaires à répétition, c’est hallucinant les différences. Pas contre, à la fin, ben il y a les types qui vont aller manger dans les réserves sans se soucier du lendemain en se disant ben quand il y en a plus, il y en a plus. Et puis les autres, visiblement en minorité, qui tentent de se rationner au maximum en espérant que ça dure un peu plus longtemps sans non plus croire au père Noël.

Bref, tout ça pour dire que de remettre une truite à l'eau cela permet aussi à plusieurs pêcheurs d'avoir des émotions de joie et bien entendu, de laisser une chance à ces poissons de frayer un hiver de plus et même plusieurs ce qui n'est pas un luxe à la vue des géniteurs restant. La preuve encore, comme s'il en fallait une supplémentaire, avec ce poisson capturé par mon fils en juillet 2024 et mesuré à 60 centimètres. Poisson que j'ai eu l'immense privilège de croiser en ce week-end d'ouverture. Je l'ai pris avec la même nymphe d'ailleurs. Un peu plus long mais aussi plus maigre. Normal pour la saison. Mon fils a déjà revu cette truite deux jours après qui se nourrissait. Que sa vie soit encore longue !

Vous pouvez comparer les points, c'est bien le même poisson.

mercredi 5 mars 2025

Une nouvelle saison va débuter.

Le jour J arrive à grands pas. Comme un éternel recommencement, ce jour béni de l’ouverture de la pêche nous ouvre les portes d’une nouvelle saison à traquer les truites sauvages pour les passionnés que nous sommes.

Ceci est vrai pour les pêcheurs qui respectent les dates de fermeture de ce poisson sans aller les pêcher volontairement durant l’hiver sur les parcours de deuxième catégorie. C’est mon cas. Je fais donc partie des grands impatients étant sevré depuis septembre dernier de ces sensations irremplaçables que nous procure la pêche en nymphe à vue.

Après un hiver pluvieux sans excès sur la région, la rivière possède au moment où j’écris ces lignes un bon niveau. Un débit idéal pour à peu près toutes les techniques de pêche. Sans doute un poil bas pour une partie d’entre vous. A savoir que si le beau temps est annoncé jusqu’à samedi, la rivière n’est pas à l’abri de voir son débit augmenter légèrement. En effet, depuis quelques jours, à cause des température clémentes du milieu de journée, on peut observer un apport d’eau de neige et ce tous les débuts de nuit. Aussi bien sur l’Ain que sur son affluent principal, la Saine. Je n’ai aucune idée des stocks de neige restant au sommet des bassins versants mais les températures vont continuer à augmenter jusqu’à samedi. Dans le cas où il resterait quelques centimètres de neige à fondre, le débit des rivières concernées augmentera en conséquence. Ce qui est certain, c’est qu’il y aura une présence d’eau de neige récente. C’est souvent signe d’une activité moindre mais la pêche reste la pêche et la vérité n’est jamais la même si ce n’est qu’il faudra être au bord de l’eau pour savoir ce qu’il ‘y passe.

La bonne nouvelle c’est qu’il va y avoir de nouveau une présence journalière sur les berges de nos rivières. Cette présence poussera les oiseaux piscivores à voir ailleurs…Normalement. Pour les personnes qui n’ont pas mis un pied à la rivière depuis la fin de l’été 2024, sachez que la pêche n’a jamais été fermée. Juste pour exemple, mon fils a baladé son chien de long de l’Ain hier. Sur tout juste 1 kilomètre, il a fait fuir 2 harles bièvres à un endroit, 1 à un autre endroit et 1 cormoran encore plus loin. Les oiseaux pêchent tous les jours. Il y en a des dizaines présents uniquement sur la rivière d’Ain jurassienne. Vous comptez au minimum un poisson par jour et par oiseau et vous aurez compris bien des choses.

Voilà pour les conditions locales et l’ambiance qui devrait régner samedi prochain chez nous. Bien entendu, pour les copains, mon fils et moi, ça sera notre traditionnel casse-croûte. Pas de pêche donc, mais de la convivialité et de la bonne humeur. Un moment qui nous est cher.

Je vous souhaite donc un bon début de saison et profitez de chaque instant quelques soient les conditions actuelles qui touchent nos rivières car cela sera sans doute pire dans quelques années.     

samedi 15 février 2025

Merci aux fidèles.

<p>Hier soir s'est déroulée l'assemblée générale de notre AAPPMA. Un peu plus de 10% des actifs étaient présents ce qui, si j'en crois les chiffres d'autres AG, est très bien. Cette année les absents avaient des circonstances atténuantes avec cette soirée habituellement consacrée aux amoureux.</p>

<p>Nous avons eu le privilège d'avoir avec nous, en plus de Bernard notre vice-président, deux autres représentants de la fédération départementale. La présence de Pascal Grenier et Roland Brunet a été très appréciée.&nbsp;</p>

<p>L'AAPPMA que cela soit au niveau des cartes vendues et donc des finances est à l'équilibre avec cette nouvelle qui nous fait plaisir car nous avons 21 cartes majeures de plus qu'en 2023. Cela nous conforte dans nos actions. Merci.</p>

<p>Côté corvées des choses ont déjà été faites au cour de l'hiver. D'autres viendront dans les prochains jours de façon ciblée.</p>

<p>L'AAPPMA a le plaisir de voir un tout nouveau garde de pêche entrer en activité dès cette ouverture 2025. Une présence indispensable. Merci Jean-Pierre.</p>

<p>Un grand merci à notre président fédéral pour ses nombreux éclaircissements sur les dossiers en cours au niveau départemental et national.</p>

<p>Merci appuyé aux présents qui font l'effort du déplacement car l'engagement bénévole dans les AAPPMA, ce n'est pas un "like" sur une vidéo sur les réseaux sociaux, non, c'est du présentiel.</p>

<p><a class="media-link" href="/public/Divers/AAPPMA/2025/AG_2025.jpg"><img alt="" class="media" src="/public/Divers/AAPPMA/2025/.AG_2025_m.jpg" style="{figureStyle}" /></a></p>

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