Nicolas39 - Pêche à la mouche

La pêche à la mouche sur le blog de Nicolas Germain, un Jurassien amoureux de sa rivière, la Haute Rivière d'Ain.
Centre de pêche en Bosnie.

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Mot-clé - Harle bièvre

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mercredi 17 janvier 2024

Une journée à la rivière.

Il faut être présent alors que la pénombre domine. J’apprécie grandement ce moment où je me déplace sur les berges de ma rivière avant même que les premières lueurs du jour ne soient visibles. Ces quelques minutes entre chiens et loups où tout un monde s’éveille. Même si ma vue s'habitue au sombre assez vite, les sons n’en sont que plus importants pour localiser avec précision la vie. C’est l’heure où les canards sauvages volent d’une rangée de saules à une autre. C’est aussi l’occasion d’apercevoir une bécasse ou parfois encore une bécassine.

Si le ciel est clair, le spectacle est souvent somptueux. Le jour se lève. Le plus beau moment de la journée et de loin. C'est un privilège renouvelé que de pouvoir assister à tel spectacle. La lumière change chaque seconde au fur et à mesure que le soleil perce l’horizon. Ses rayons viennent éclairer la surface de l’eau et réchauffer mes joues par la même occasion. Déjà, et ce même par des matinées glaciales, les truites se mettent en activité. J’ai vu plusieurs fois une truite gober devant moi au lever du jour et ce même lors des matins de janvier par plus de -10 degrés.

Matinée de janvier sur la rivière d'Ain par -11°C

Les premières minutes de la journée sont la plupart du temps un émerveillement. Hérons cendrés et grandes aigrettes ne cessent d’aller et venir en prenant le soin de bien choisir leur gravière en vue de la pêche matinale. Leur vol planant qui transperce la brume est un régal pour les yeux. Le martin-pêcheur lui va et vient entre son nid et son poste de pêche. Il débute sa journée très tôt comme tout le monde ici. Pas de grasse matinée !  

Les minutes passent, c’est le moment où les oiseaux piscivores arrivent sur la rivière. Ils viennent tout droit des dortoirs. Généralement les harles bièvres un peu avant les grands cormorans. Les quelques poissons qui nagent encore dans la rivière ont fort à faire. Il y a des matins où l’on trouve des dizaines de pêcheurs différents…alors que la pêche est fermée.

Le soleil monte pour réchauffer le monde rivière.

Une fois la première heure du jour passée, le calme revient. Tout le monde est à sa place et surtout bien occupé. Les déplacements se font plus rares sauf dérangement. Le soleil monte pour mieux illuminer la surface de l’eau mais finalement il n’ira pas très haut. Durant ces mois d’hiver, il est plutôt furtif. Si les oiseaux se font plus discrets, on peut observer si on cherche là où il le faut quelques truites sauvages. Durant le frai, ou bien en train de se nourrir. Les températures de l’eau ne sont plus ce qu’elles étaient en hiver. En conséquence, les truites mangent plus régulièrement. Il y a des insectes tout le temps. Les truites sont actives quasiment tout l’hiver.

En milieu de matinée, les piscivores ont terminé leur première razzia. Les harles prennent soin de leur plumage tandis que les cormorans toutes ailes écartées tentent de sécher. Ce manège entre pêche et bain de soleil va bercer leur journée jusqu’au retour vers le dortoir un peu avant la nuit.

Il est difficile de profiter de la rivière avec une joie non contrariée. Les jours où je ne croise pas cormorans et harles sont rares mais précieux. Ils me font espérer à une rivière sans cette prédation qui tue les poissons survivants, qui les blessent ou qui les stressent à tel point que la reproduction peut en être perturbée. Nous avons eu une superbe réussite sur la reproduction de l’ombre commun l’an dernier. Et même depuis deux ans d’ailleurs. Ce sont sans doute ces petits poissons qui nagent en pleine eau qui attirent et motivent les piscivores à rester. Il est impossible que ces ombrets passent au travers tant la pression de pêche est forte. L’étau ne se desserre jamais depuis la mi-août, jour où les premiers jeunes oiseaux de l'année ont pris leurs habitudes sur la rivière. Un peu plus tôt chaque année. Ils repartiront bientôt sur des zones plus favorables pour se reproduire. Vous trouverez une pétition sur le site d'Anper TOS. Je vous donne cette information sans grande conviction. Car même si le sujet cormoran venait à trouver solution, il resterait les harles. Et là, c’est dix à douze petits par femelle. Bref, la prédation allochtone a de beaux jours devant elle malheureusement…Pas comme les ombrets de la rivière d’Ain.

La rivière d'Ain jurassienne en journée.

Je profite parfois d’un bel après-midi pour me caler dans le creux d’une berge avec le but d’observer, mais bien souvent, il m’arrive de faire une petite sieste. Je ne résiste pas à la mélodie de l’eau qui s’écoule. Il faut dire que durant ces quelques mois d'hiver, il n'y a rien de plus paisible qu'un bord de rivière. Je passe des heures seul au monde pour mon plus grand plaisir.

Si le lever du jour est un moment à part, la tombée de la nuit l’est tout autant. On y observe des scènes de vie parfois incroyables. Comme ce soir d’automne où par un débit de plus de 100m3, j’ai observé même longtemps après la nuit, une très belle truite gober plusieurs dizaines de fois ! C’est le son de son gobage qui a attiré mon attention avant que je la localise en me mettant à plat ventre sur la berge pour voir dessous. C’était fou. La nuit est un moment charnière lui aussi à la rivière. Les sons qu’émettent les animaux diurnes laissent place sans fausse note aux bruits de toutes sortes que les habitants nocturnes du monde rivière émettent à leur tour. Il m’arrive souvent de rester tard, même très tard pour en profiter.

Une autre journée va se terminer.

Si j’aime le printemps et l’été pour le plaisir que me donne la rivière et les truites, j’apprécie tout autant l’automne et l’hiver où je profite de ces différents paysages au fil d’une journée et des saisons. Une rivière a tellement plus à donner qu’un simple combat avec une truite sauvage. Tellement plus… 

dimanche 18 juin 2023

Les juvéniles ne sont pas tous morts.

L'année dernière jour pour jour je pouvais observer des centaines, pour ne pas dire plus, ombrets de l'année. Des individus de quelques millimètres qui nageaient avec vigueur dans les eaux de la haute rivière d'Ain. Avec l'été 2022 que nous avons eu et les avis de spécialistes glanés ici et là je ne donnais pas cher de leur peau. Tous étaient unanimes pour me dire que les juvéniles étaient les premiers à succomber avec les températures d'eau élevées.
C'était sans compter sur la formidable capacité à survivre de ces animaux sauvages quels qu'ils soient. Depuis quelques semaines, je retrouve en nombre ces mêmes ombres qui font aujourd'hui 10 à 12 centimètres. Ils gobent du matin au soir. Être le témoin de cette évolution est aussi extraordinaire qu'inatendu.
Malheureusement, et nous le savons tous, ces jeunes ombres âgés aujourd'hui d'un an feront la taille idéale pour les oiseaux piscivores cet automne. Entre les harles bièvres et les cormorans qui seront présents sur la rivière tous les jours durant plusieurs mois, il leur sera impossible de passer au travers. Les ombres étant des poissons de pleine eau, ils sont des cibles faciles. Ils vont se faire laminer.
C'est révoltant de se dire que toute cette énergie dépensée à survivre est d'ors et déjà vouée à l'échec. La basse rivière d'Ain s'est faite piller sa population d'ombres en un hiver alors que celle-ci était revenue à très bon niveau. Un hiver sans tirs de régulation et plus d'ombres. Le constat est sans appel.
Bien triste situation puisque même si la reproduction réussie, même si les juvéniles arrivent à se développer dans un environnement dégradé ils ne pourront pas arriver à la taille adulte. Ou comment protéger des espèces dont les populations se portent mieux que l'espèce dont elle se nourrit !
 
Jeunes ombres d'un peu plus d'un an.

lundi 24 avril 2023

Le prélèvement est continu.

Depuis peu nous assistons sur la haute rivière d'Ain comme sur bon nombre d'autres rivières de la région a un changement aussi important que désastreux pour la population de truites et d'ombres. Les harles bièvres et les cormorans qui avant étaient présents uniquement de septembre à fin février sont aujourd'hui installés à l'année. La pression de pêche et donc le prélèvement des poissons survivants aux diverses pollutions ou au réchauffement sont encore plus importants qu'avant. Il n'y a pas une seule sortie sur la haute rivière d'Ain ou sur la Bienne qui puisse se faire sans surprendre les piscivores en train pêcher.

Vendredi matin par exemple, à mon arrivée sur le parcours de notre AAPPMA, 2 cormorans et 3 harles se sont envolés devant moi. Autant dire que la gravière était déserte. Une fois encore, je ne fais pas cet article pour dire que ces oiseaux sont responsables de tous les maux, non. La pollution est le premier responsable de la baisse des effectifs, nous sommes tous d'accord là-dessus. Je dis juste que les prélèvements des piscivores augmentent sans cesse puisque maintenant, ils ne partent plus durant le printemps et l'été.

Je n'ai aucune idée du nombre de poissons prélevés, ce que je sais, c'est qu'ils pêchent tous les jours. Sur notre linéaire, il y a des oiseaux tous les jours. Pour parler de ce sujet autour de moi c'est identique sur la Bienne, sur l'Albarine, sur la Basse rivière d'Ain, sur la Valserine, sur le Chéran, etc...Une population de harles toujours plus forte. Et non, qu'on se le dise, un harle ne mange pas que des vairons et autres petits poissons, il mange aussi des truites de 40 centimètres...

J'avoue que cela devient compliqué moralement quand on connait une population en la suivant au jour le jour, en dénombrant précisément les places de frai, en connaissant presque chaque adulte d'un parcours de voir cette prédation journalière. La seule chose qui rassure un peu, c'est que cette prédation devrait vite s'arrêter car les oiseaux auront bientôt tout prélever ce que les pollutions ont laissé en vie !

Cet ombre ne doit sa survie qu'à sa taille très imposante.

lundi 23 janvier 2023

Vidéo : Le harle bièvre ce fléau.

L'AAPPMA de l'Albarine vient de publier deux vidéos plus que parlantes sur le réseau social Facebook. Je relaie ici leurs images car je croise encore des personnes ici ou là qui ne veulent pas croire ce qui parait évident. Le harle en compagnie du cormoran va finir pas faire disparaitre le peu qu'il reste.

Avant de vous inviter à regarder les vidéos, quelques anecdotes pour ceux qui connaissent le parcours de la haute rivière d'Ain dans le Jura. Pas plus tard qu'hier, un ami s'est baladé en compagnie de sa chérie et son chien sur le linéaire aval de notre AAPPMA. Ils ont longé la rivière sur seulement 800 mètres. Ils ont vu 3 cormorans et 2 harles en train de pêcher. Aucun avec du poisson dans le bec. Même s'ils pêchent bien plus efficacement que nous, quand il n'y a presque rien, c'est compliqué pour eux aussi. Par contre, ils prélèvent forcément le peu qu'il y a de temps en temps. Autre retour, un ami voulant faire des photos s'est rendu sur le linéaire de l'AAPPMA de Champagnole il y a quelques jours. Dans son après-midi et après avoir fait quelques kilomètres sur les berges de la rivière d'Ain, c'est 7 cormorans et 2 harles vus. Tous en train de pêcher ou en train de digérer en se séchant les ailes bien écartées au soleil. J'ai aussi eu un retour d'un ami ayant vu un harle bièvre pêcher à la Papeterie sur l'AAPPMA de Sirod. Vous l'aurez compris, ils sont partout et pêchent TOUS les jours. Comme le Comté avec la toute puissance de l'AOP, nous sommes maintenant impuissants face à la LPO. Raison de plus, en tous les cas chez nous, pour que les pêcheurs équilibrent les prélèvements en stoppant les leurs puisque les oiseaux ont un impact toujours plus important.

Voici les vidéos de l'AAPPMA de l'Albarine ainsi que le texte qui les accompagnait.

 

Tout frais de ce matin ! Les harles en pleine action. Dans la littérature, on peut lire que ces oiseaux se nourrissent de petits poissons...çà porte à sourire quand on voit ce que ce mâle peut avaler, et la vidéo qui suit, prise à la même place cinq minute avant, nous prouve qu'il n'en est rien. Mieux, on pourrait plutôt dire que les géniteurs passent à la casserole ! Pour cet ombre, pas de reproduction possible cette année...une reproduction qui allait débuter dans un mois. Et pour la vidéo suivante, la truite ingurgitée qui dépasse les 35 cm ne se posera plus la question de savoir s'il faut se reproduire ou pas l'année prochaine ! La messe est dite !
La scène se situe dans le barrage en amont de Tenay, un barrage remis en service "proprement", fruit d'un travail de plusieurs années entre le propriétaire et l'aappma. Une passe à dévalaison financée par l'agence de l'eau, des habitats redistribués dans la retenue grâce à l'appui technique de l'aappma.
La vidange s'est effectuée plusieurs fois sans encombre grâce au savoir faire de l'aappma...idem en aval ou les restes de curage, et notamment tous les gros éboulis qui avaient été enlevés ont été remis en concertation avec le propriétaire et l'aappma (comme quoi, question sédimentaire, l'aappma travaille dur également, n'est-ce-pas, mais çà personne ne dit merci !). Donc des densités de poissons exceptionnelles en amont et en aval de cette retenue ! Pour ceux qui auraient des doutes, ou nous prendrait pour des imbéciles côté densités, parlez-en au propriétaire...
Une collaboration sans faille qui a permis jusqu'à maintenant de concilier hydroélectricité et biodiversité grâce à la l'échange et au savoir faire de l'aappma qui a passé des dizaines d'heures sur le chantier.
Alors, à tous ces gens que l'on ne voit pas au bord des rivières, la prochaine fois qu'un projet de ce type voir le jour, eh bien ne comptez pas sur nous pour passer des heures à surveiller, donner des conseils pour faire en sorte que la rivière revive, car on n'est pas là pour nourrir les oiseaux piscivores ! Vous n'imaginez pas combien une vidange peut-être destructrice si elle est mal faite...eh bien le prochain coup, advienne que pourra ! Dans cette retenue, il y a environ une demi-tonne de poissons (truites et ombres), oui vous avez bien lu, une demi-tonne, alors quand vous faites n'importe quoi au moment des travaux, c'est terrible pour les espèces qui vivent dans la retenue et on ne parle même pas de l'aval, y compris sur la ressource en eau !
On le redis, on a été SEUL sur ce suivi de chantier, et on est fier du travail abouti ! Merci au propriétaire pour cette expérience, et nous pensons fortement que nos allons revoir notre discours puisque la rivière se vide aujourd'hui de ses poissons "grâce" aux oiseaux piscivores, et que l'avenir d'une rivière sans poissons est à l'hydroélectricité, çà paraît logique non ? Parce qu'emmerder un exploitant de centrale en lui imposant des contraintes (passes à poissons, à dévalaison, débit réservé...), pour garantir le fonctionnement piscicole de la rivière, et voir ce qu'on voit sur cette vidéo, et bien nous pensons à l'aappma, que cette réglementation est désormais caduque car comment garantir le bon état, quand des espèces provoquent de tels dysfonctionnement ! On souhaite d'ailleurs bon courage aux gestionnaires des rivières à saumons, car quand ces oiseaux vont débarquer (et ils arrivent vu le taux de reproduction de l'espèce!), cela va remettre en question, là aussi des années de gestion !
Ah oui, on ne vous a pas dit...le harle est dit "bièvre", qui se traduit par "mange tout le temps"...alors ce que vous avez vu sur ces vidéos, c'est plusieurs fois par jour !

mercredi 2 novembre 2022

Photo aussi incroyable que la scène est dramatique.

Vous allez me dire que j'insiste sur le sujet et c'est sans doute un peu vrai, mais pas que. En fait, suite à mon dernier article où j'ai partagé un article de presse au sujet du Harle Bièvre, un fidèle lecteur de ce blog, pêcheur et passionné de photos animalières, m'a contacté. Il m'a proposé de me faire passer une photo réalisée par ses soins samedi dernier. Car comme souvent, une image vaut mille mots !

Ce cliché a été réalisé sur la haute rivière d'Ain à Champagnole (39-Jura). Entre la centrale de la base de la roche et le viaduc de la voie de chemin de fer. Cette image est aussi incroyable que le scène est dramatique. Je vous laisse la contempler tout en remerciant une nouvelle fois Claude Muller.

Scène de pêche sur la rivière d'Ain à Champagnole.

Pour un canard censé se nourrir que de petits poissons du genre vairons et autres chabots, il me semble reconnaitre une truite sauvage de belle taille dans le bec de ce mâle Harle. Une de plus qui n'aura pas le temps de se reproduire en passant.

La photo est grandiose, encore bravo Claude. Mais cette scène est dramatique lorsque l'on est conscient du cheptel restant en truite sauvage sur notre rivière comme toutes les autres qui subissent de plein fouet la prédation de ces oiseaux. À cette prédation, il faut bien entendu ajouter celle du grand cormoran qui reste malheureusement d'actualité.

Il est évident que nos têtes de bassins comme la rivière d'Ain à Champagnole/Sirod ne supporteront pas longtemps cette prédation JOURNALIÈRE. Les oiseaux, comme les pyrales après avoir mangé tous les buis, iront ailleurs une fois avoir pillés les populations de truites et d'ombres encore présentes chez nous.

Une truite est préparée dans ses gênes à la prédation du héron cendré ou du martin pêcheur pour les juvéniles car ces prédateurs font parti de la biodiversité locale depuis toujours. La truite est complètement désemparée face aux harles et aux cormorans. Elle ne sait pas s'en défendre et faire face à ces nageurs/pêcheurs exceptionnels. Ces oiseaux sont apparus il y a peu. Ils déséquilibrent totalement la faune piscicole autochtone. Malgré ce que pense leurs défenseurs, c'est une plaie béante pour la biodiversité locale. 

Quand une espèce végétale apparait pour nuire à des espèces locales, on utilise le terme "invasive" sans que cela pose problème. Je pense à la renouée du Japon par exemple. Quand c'est un insecte de type frelon asiatique et que tous les moyens sont bons pour le tuer, cela ne pose pas de problème également. Mais là, un oiseau que nos grands-pères n'ont jamais vu sur nos rivières et qui apparait du jour au lendemain en déséquilibrant toute une chaine, c'est un problème de vouloir agir sur les populations.

Nous sommes plusieurs à passer beaucoup de temps sur ces rivières où les dernières truites sauvages survivent. Personne ne pourra nous convaincre du contraire que ces oiseaux ont un impact très lourd sur les populations. C'est une catastrophe écologique. On laisse une espèce allochtone détruire une espèce autochtone. C'est démoralisant pour le bénévole que je suis. On peut faire ce que l'on veut pour protéger le cheptel, si les oiseaux sont là, c'est peine perdue.

Je souhaite terminer cet article avec les mots de Claude qui accompagnaient sa photo : Les harles sont arrivés à 5 (sur le plat de la Roche) et en quelques secondes cette capture. C'était impressionnant d’efficacité, je n'y croyais pas !

Faites le calcul...Seulement ces 5 oiseaux pêchant durant des mois sur la rivière...

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