Nicolas39 - Pêche à la mouche

La pêche à la mouche sur le blog de Nicolas Germain, un Jurassien amoureux de sa rivière, la Haute Rivière d'Ain.
Centre de pêche en Bosnie.

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Recherche - hardy

dimanche 9 février 2020

Focus sur la Zéphrus FWS en 8 pieds 6 soie de 5.

J'ai toujours quelques craintes quant au fait de faire un retour matériel sur mon blog. Mais une fois de plus, je l'ai dit et je le répète encore aujourd'hui, je mets en avant uniquement des produits que j'utilise et qui me donnent satisfaction. D'un autre côté, vu le nombre de mails et de messages que je reçois par semaine et ce uniquement sur des questions matériel justement, il me semble que vous êtes demandeurs. Bref, je me lance.

Après trois saisons pleines d'utilisation que je qualifierais d'intensives, je souhaitais faire un retour d'expérience sur la canne à mouche Zéphrus de chez HARDY. Je vais donc tenter de vous traduire par les mots ce qui me plait chez elle. C'est pour moi, et ce depuis le début de notre collaboration avec la marque anglaise, mon vrai coup de cœur de la gamme rivière.

La présentation, la classe anglaise.

Jusqu'à la saison 2016, je pêchais avec la célèbre et talentueuse GLX de chez Loomis. J'alternais entre ma 9 pieds et ma 8 pieds 6 (toutes les deux en soie de 5), cette dernière ayant de loin ma préférence. Sincèrement, ces deux modèles me donnaient entière satisfaction. Puis, pour la saison 2017, nous avons débuté une collaboration avec Hardy. Bien que je connaissais l’immense réputation de cette maison, je ne savais pas trop où nous allions vis à vis des cannes actuelles. Après avoir pris conseil auprès de nos interlocuteurs, nous avons choisi de tenter l'expérience avec les Zéphrus. Thibaut choisissant la 9 pieds et moi la 8 pieds 6 toujours en soie de 5. Cette longueur est la plus adaptée à mon besoin et c'est surtout celle qui m'offre un plaisir maximum.

Le plaisir, le mot est lâché. Vous ne trouverez pas ici un test du genre "Protocole Common Cents System". Non, pour définir ce qui me plait dans une canne, j'évalue cela en notion de plaisir et d'émotion, pas en chiffre. Les chiffres, je les laisse au boulot, j'en vois assez passer dans mon local de métrologie depuis le temps que j'y travaille. Si toutefois vous souhaitez quand même réaliser un graphique, alors optez pour un axe des abscisses "plaisir" couplé avec un axe des ordonnées nommé "émotion", on pourra alors s'entendre. C'est uniquement ces sentiments qu'une canne doit vous apporter. En tous les cas c'est le plus important pour moi. J'assume d'ailleurs totalement ce côté "je m'en fouttiste" sur les caractéristiques d'une canne à mouche, que cela soit son poids, la définition de son action, la distance entre ses anneaux, leur composition, etc...Rien à faire, sincèrement. Je comprends par contre que d'autres se basent là-dessus pour faire leur choix. Il faut de tout pour faire un monde n'est-ce pas.

J'ai donc depuis 3 ans appris à connaitre parfaitement et à aimer la Zéphrus au point d'avoir du mal à prendre une autre canne. Bien entendu, dès la prise en mains, les sensations ont été très bonnes. Mais il m'en faut plus, il me faut du vécu pour être convaincu et donc créer un climat de confiance indéfectible sur la durée. La canne fait partie de cet ensemble qui nous lie au poisson. Beaucoup sont de bonnes lanceuses, peu savent créer ce lien.

Ce vécu, celui qu'il faut pour avoir du recul sur une canne, je pense l'avoir maintenant et c'est pourquoi il m'est très facile de vous parler de cette petite merveille. Le terrain, le temps de pêche, les succès comme les échecs, voilà un vrai test comme je le conçois.

Elle m'accompagne depuis 3 ans.

Avec cette canne, j'ai une sensibilité accrue, c'est indéniable. C'est un paramètre important. J'ai toujours l'impression de maitriser les choses en les ressentant de la meilleure des manières. Cette 8 pieds 6 se rapproche vraiment de ce que je ressentais avec la GLX. Elle est néanmoins un poil moins directive, c'est pourquoi j'ai ce doux sentiment de mieux la dominer. J'aime commander à la pêche et non l'inverse. Mon geste pour propulser la soie est plus fluide également, c'est le prolongement parfait de mon bras pour réaliser les posers délicats sur les grands lisses de ma rivière. Sa délicatesse m'est très précieuse pour me faire plus discret auprès des zébrées les plus farouches. Il n'est pas simple de décrire ses sentiments. Déjà avec une femme, c'est compliqué, mais alors avec une canne...

La Zéphrus conserve cette douceur pour que chaque aller et retour de la soie dans les airs soit ressenti au maximum par le pêcheur. J'ai essayé de mettre une soie de 4, mais c'est une vraie 5. Malgré sa finesse, elle est capable de lancer avec précision à bonne distance. Chose finalement que l'on fait rarement en nymphe à vue. On pêche le plus souvent entre 5 et 12 mètres. C'est dans cet intervalle de longueur que la Zéphrus est juste incroyable de précision et de délicatesse. À noter qu'elle est aussi capable de sortir un long bas de ligne en fouettant énergiquement et rapidement à la vue "surprise" d'un poisson. Elle se met en action très rapidement.

Mais au-delà des bons points cités précédemment, je lui trouve ces deux plus grandes qualités sur les deux instants fatidiques de notre mode de pêche, le ferrage et la gestion du combat. Elle est juste parfaite à mes yeux. Je suis persuadé qu'une canne a toute sa part de responsabilité dans le pourcentage de réussite au ferrage et dans la finalité des combats. Ces deux aspects ont toujours eu ma priorité dans le choix définitif d'une canne à mouche. Cela reste très subjectif au final, car il faut que je trouve une canne qui colle à ma façon de ferrer, aux bas de ligne que j'utilise, etc...(cela ne collera pas forcément avec votre propre façon de faire...On me dit souvent que je ferre très fort par exemple). C'est tout cet ensemble, liés les uns aux autres qui va faire que vous allez tendre vers les 100% de réussite une fois que le poisson a engamé l'imitation. J'en suis intimement persuadé. J'ai parfois utilisé des cannes avec lesquelles j'avais un taux de décrochés beaucoup trop grand. Des casses lors des combats plus fréquentes. Le pêcheur était pourtant le même.

Une bonne lanceuse n'a pas forcément les qualités requises pour le combat.

La Zéphrus possède cette sensibilité qui fait que je suis extrêmement à l'aise au moment du ferrage. Elle va accompagner mon geste à la fois dans la justesse et le plaisir que je souhaite prendre à ce moment précis. Sans être trop brusque pour bien ressentir l'instant, sans être trop fragile pour conserver de la maîtrise. Il faut une canne pleine de justesse pour connaitre ces émotions. Le combat qui s'en suit va demander à la canne de travailler pour faire en sorte de maîtriser le poisson sans excès tout en évacuant les décrochages qui sont des plus frustrants. Sur la photo du haut, vous pouvez voir à quel point cette canne travaille en ce sens. Décrocher trop souvent ses poissons peut-être du à un ferrage un poil trop tardif mais aussi, à une canne un poil trop directive. C'est du moins ce que me fait dire mon vécu. La Zéphrus est capable de sortir des truites de 25 à 85 centimètres sans perdre son caractère, sans vous couper de ces sensations qui me donnent le plaisir que je recherche tant. C'est essentiel.

Quand je dis 85cm, je ne vous raconte pas de bêtise.

Je suis vraiment tombé amoureux de cette canne, d'autant plus pour l'avoir trouvé dans ma longueur de prédilection. Si je devais émettre un souhait pour encore l'améliorer et ce toujours à mes yeux, c'est d'avoir un blank non verni, plus mate. Je souhaiterais aussi que la partie visserie du porte-moulinet soit noire. Il fallait bien lui trouver un ou deux petits défauts à cette petite bombe. À souligner la très bonne présentation de l'objet dans son étui ainsi que la superbe qualité de sa poignée en liège. Là, on peut dire que ça m'a changé des GLX !

Tout cela reste valable encore une fois vis à vis de mon gout personnel. Une canne est certainement l'objet de l'arsenal du pêcheur qu'on peut le moins conseiller tant il est personnel, tant il doit coller à ses propres sensations pour justement créer ce lien parfait entre le bras du pêcheur et le poisson qui tente de lui échapper.

Pour conclure, et sans faire un plaidoyer pour cette canne, je peux juste vous dire que la Zéphrus est parfaitement adaptée à mes besoins en conservant à l'esprit que ma priorité est le plaisir qu'elle me donne. Je ne suis pas en mesure d'affirmer qu'elle vous conviendra. Nous sommes tous différents.

Souvenir de 2019 sur la Loue.

 

vendredi 7 février 2020

Une décennie de truites.

À l'image des deux derniers articles sur le sujet, je vais revenir aujourd'hui sur la décennie passée côté poissons cette fois-ci. Je dois déjà vous dire que cela m'a remémoré bon nombre de grands et beaux souvenirs lorsque j'ai parcouru mes photos pour n'en choisir qu'une seule par année. Chose que je n'ai pas pu faire pour 2012 d'ailleurs.

J'ai pu également me rendre compte que j'avais évolué dans la prise photo avec le temps. Et si je le savais déjà, revoir toutes ces photos m'a convaincu qu'il fallait se battre corps et âme pour nos rivières ! Elles nous donnent tant de bonheur et d'émotion à travers ces poissons fantastiques !

C'est parti pour 10 ans de truites...

  • 2010

Je me souviens de ce poisson comme si c'était hier. Le lieu précis, l'approche et la joie qu'il m'a donné. C'est surtout son caractère extrêmement sauvage qui m'a laissé un souvenir impérissable.

  • 2011

La photo n'est pas très belle. La truite posée sur le sable...pas terrible. J'ai évolué, heureusement. Ce poisson était un véritable bœuf en terme de puissance. Je l'avais capturé au petit jour. Je me souviens d'un combat où je ne voyais pas la fin. Incroyable poisson.

  • 2012

Compliqué car cette année là, j'ai pris deux "symboles" à mes yeux. Ce premier poisson qui est plus grand que le second (comme quoi les photos sont trompeuses) a été pris dans ce merveilleux et splendide parcours de la Papeterie. Un lieu où les truites étaient protégées jusqu'à ce 14 mars prochain. Toujours pas digéré cette décision.

2012 c'est aussi la capture de ma plus grande truite en sèche. Elle a d'ailleurs fait la couverture de mon livre. Un poisson pris en compagnie de mon ami Gaël. Cerise sur le gâteau, j'ai pris ce poisson à vue. Elle est venue gober ma SL-mai devant mes yeux ébahis. Immense souvenir !

  • 2013

Une saison de fou dans mes souvenirs. Ce poisson n'était pas zébré, presque sans point et d'un jaune vif dans l'eau ! Je le voyais arriver de très loin. Sa capture m'a rempli de joie car il m'a fallu quelques sorties pour concrétiser l'affaire.

  • 2014

Alors elle, j'en ai encore mal au bras ! Ce gabarit de poisson, en pleine possession de ses moyens, est un véritable tracteur. J'ai pris ce poisson en sortie de radier. J'ai quelques zones d'ombres dans ma mémoire sur la nymphe utilisée par exemple, mais pour le reste, c'est encore bien présent. Sacrée truite !

  • 2015

L'année de ma plus grande et grosse truite sur ma rivière de toujours (celles prises ailleurs comptent pour du beurre au final ;-) ) . Chaque détail est présent, quelque part dans ma mémoire, chaque geste, chaque réaction du poisson, chaque émotion...Je n'ai jamais recherché spécifiquement les gros poissons, je n'ai pas le tempérament pour cela, mais malgré tout, quel pied de tomber sur cette truite par hasard !

  • 2016

Une truite vue alors que je ne pouvais la pêcher où j'étais. Je suis retourné au même endroit le lendemain en changeant mon approche. Le poisson était toujours là. Grande truite...Fine...Mais superbe poisson sauvage !

  • 2017

Première année avec la Hardy. Laisser la GLX au placard n'a pas été simple ! Mais il faut croire que le bonhomme est plus important que le matériel ;-) . Grand souvenir avec cette truite que j'ai prise en déroulant un paquet de soie. Le ferrage à grande distance reste le summum de la nymphe à vue pour moi.

  • 2018

Une autre très belle truite prise en fin de saison après un été difficile. D'où le fait qui lui manque quelques grammes au compteur. Malgré ça, elle m'aura fait un combat dantesque. Très belle truite.

  • 2019

La seule à la robe non jurassienne de cette décennie. Mais je ne pouvais pas passer à côté. Quelle truite ! J'en tremble encore !

vendredi 10 janvier 2020

Une décennie d'apprentissage.

Dans la série d'articles sur la dernière décennie, aujourd'hui une note plus positive. J'ai fait le tour de mes archives photographiques pour vous retracer les dix dernières années où j'ai vu grandir mon fils en tant que pêcheur et en tant qu'homme. Pas simple de choisir une photo par année. Je voulais de plus publier un maximum d'inédites.  

  • 2010

Thibaut a dix ans. Il est encore bien jeune mais il commence à capturer ses premières truites à la rivière. Je suis encore omniprésent derrière lui malgré tout. Son envie d'aller à la pêche est alors immense. Je m'en sers régulièrement auprès de la maman comme excuse pour aller très souvent au bord de l'eau. On a passé des moments formidables.

Encore tout jeune, mais beaucoup d'avenir...À mon avis, il est allé à bonne école.

  • 2011

Thibaut est déjà attiré par toutes les pêches. Tout mon contraire. Je l'encourage en ce sens. Et même avec un plâtre et des béquilles, rien ne l'empêche d'aller tenter les black-bass à la mouche sur un petit plan d'eau !

Motivé le p'tiot !

  • 2012

Les progrès sont gigantesques d'une saison sur l'autre. À 12 ans, il prend des poissons seul et sur des parcours très difficiles. Il reste à l'écoute. J'en profite aussi pour lui faire rencontrer de nombreux amis pour qu'ils puissent pêcher avec d'autres personnes que moi. Voir autre chose est important à mes yeux pour sa progression.

Ici au Bourg-de-Sirod.

  • 2013

Le gamin grandit. L'adolescent pointe le bout de son nez. Il pêche de plus en plus seul. Sur cette photo, il prend un poisson en sèche, technique qu'il maitrise le moins finalement. La nymphe à vue reste sa technique de prédilection. Thibaut possède d'ailleurs une vue exceptionnelle.

Sur la rivière d'Ain en sèche.

  • 2014

La technique devient plus sûre, les erreurs moins nombreuses bien que toujours présentes. Thibaut prend de l'assurance et le nombre et la taille des truites s'en ressent. Je prends énormément de plaisir à chaque sortie. Je suis un papa heureux !

Relâche d'une belle zébrée.

  • 2015

L'année 2015 est une belle année puisqu'on a la chance de faire un 52 minutes pour la chaîne Seasons. Alors outre le fait de l'expérience, c'est surtout d'avoir de superbes images pour le souvenir. Thibaut pêche vraiment bien à 15 ans. Il touche toujours à tout. Il se sera même essayé au silure cette année-là.

Il enchaine les truites.

  • 2016

16 ans. On pêche de moins en moins les deux. Thibaut profite aussi de tous les autres plaisirs de la vie donc un peu moins de pêche. Malgré ça, nous arrivons à faire quelques sorties dans la saison. Et à chaque fois ou presque, je prends une leçon...Parfois parce que je prends plus de temps à le regarder qu'à pêcher, mais parfois aussi parce qu'il devient meilleur que moi.

Ici en plein combat sur la basse Loue.

  • 2017

17 ans. Thibaut est toujours passionné par la pêche. Hardy lui fait confiance et c'est un plaisir pour lui de représenter une telle marque. Il se découvre également une passion pour la pêche au toc et la carpe à la mouche. Bref, il pêche et s'amuse !

En train de relâcher un ombre à Cademène.

  • 2018

L'année de la majorité. Les sorties communes sont rares mais tellement plaisantes. Et puis dès qu'il fait cavalier seul, je reçois les photos dans la foulée. J'adore aussi quand il vient me raconter ses aventures lorsque je rentre du boulot. Les temps changent mais c'est toujours aussi fort quand on se retrouve au bord de l'eau. On fera cette année-là un nouveau tournage père/fils. Un régal et encore plein de souvenirs de qualité.

Souvenir de tournage Seasons avec David Chaignon.

  • 2019

Cette année Thibaut a pêché de nouveau avec une belle intensité, en particulier à la rivière. Il a pris un grand nombre de truites et des très belles. On s'est vraiment éclaté lors de cette décennie, il me tarde vivre la prochaine à ses côtés !

Son plus beau poisson de l'année.

mardi 26 novembre 2019

Bonnes affaires.

Quelques bonnes affaires que j'ai pu repérer ici ou là. Il suffit de cliquer sur les noms en bleu pour accéder aux promotions.

Hardy Demon. Réduction significative en cours jusqu'au 16/12/19. Cette canne, Thibaut pêche depuis 2 ans avec le modèle en 9 pieds soie de 6 (voir photo ci-dessous). J'ai un ami qui vient de faire la saison rivière avec la 8 pieds soie de 4, il est est ravi également. Très bonne canne.

Moulinet hardy HBX. Selon le modèle, la réduction est vraiment interessante. Dispo également jusqu'au 16/12/19. Jamais eu en mains à la pêche, juste en salon. C'est le fleuron de la gamme car made in England.

Moulinet Hardy MTX.  C'est celui que vous voyez sur toutes nos photos. La réduction est minime, mais c'est réellement un super moulinet. Thibaut et moi pêchons avec. Le frein est top, le design également. Il se démonte très facilement. Bel objet bien fonctionnel.

Waders Hodgman Aesis.  Sincèrement très content de ce produit depuis 3 saisons. Petite réduction mais bon matos. Vraiment rien à dire de négatif sur les waders Hodgman.

Lunettes Polarisante critamax.  -90€, ça commence à être une super occasion. J'ai ces lunettes depuis pas mal de temps, vraiment un super produit avec des verres minéraux de qualité. Il est vrai que le budget initial est conséquent, mais là, avec la réduction de près de 50%, ce n'est plus la même.

Tiemco TMC2488 en 18.   Ce n'est pas souvent que ces hameçons haut de gamme sont soldés, il faut en profiter !

Tiemco TMC3769 en 14 Pour les fans du fort de fer, même commentaire que ci-dessus.

Outlet Flyfishing Europe.    Et puis, je vous conseille de fouiner dans l'onglet Outlet de mon partenaire, il peut y avoir de sacrées belles affaires à réaliser. 

samedi 26 octobre 2019

Retour sur notre journée à Belmont Flyfishing.

Cela faisait tellement longtemps que nous n'avions pas traversé la Franche-Comté pour nous rendre chez notre ami Laurent. On s'est décidé sur le tard pour organiser cette journée. Le matériel dans la voiture, nous pouvions quitter notre Jura pour ensuite passer par le Doubs et terminer notre trajet en Haute-Saône. Quelle belle région ! Une fois devant la maison du paradis, il fallait s'assurer d'être à la bonne adresse. Quoi de plus sûr que de vérifier sur la boîte aux lettres devant le domaine. Ce fut chose faite dans la foulée.

Pas de doute, c'est bien là !

Le domaine de Belmont Flyfishing est un lieu idyllique. Perdu au milieu du pays des mille étangs. En ce 25 octobre et avec ces couleurs d'automne, on se croyait au paradis. La quiétude des lieux est le meilleur médicament qui soit contre tous les maux qui peuvent vous toucher. Les 4 plans d'eau offrent un terrain de jeux aussi varié qu'amusant. Truites, brochets, sandres, carpes, perches et même quelques black-bass nagent dans leurs eaux. Le paradis de tous pêcheurs.

Un lieu où il fait bon vivre.

Nous avons eu la chance de partager cette journée avec des pêcheurs merveilleux. Nous n'oublierons pas la finesse des blagues de Jean-Claude. D'ailleurs, j'ai bien noté son slogan de dentiste retraité ! Merci beaucoup à François et ses amis pour leur compagnie au bord de l'eau ou bien encore autour de la table de notre cher Laurent.

La pêche dans tout ça. De mon côté, je me suis concentré sur les bassin à truites. Une pêche à vue compliquée mais intéressante. Les petites nymphes noires étaient les plus régulières. Thibaut lui, n'avait qu'une idée en tête. Prendre un gros brochet à la mouche. Il a lancé son streamer quasiment toute la journée sans discontinuer. Une belle performance avec un matériel costaud pour soie de 8. Une Hardy Shadow 9 pieds soie de 8. Une canne faite pour lancer sans difficulté de très gros streamers. Une soie intermédiaire étant montée sur son Hardy Ultralite CA DD.

À force d'insister, la récompense est arrivée. Et quelle récompense ! Une attaque tout proche du bord à tel point que Thibaut a pu voir l'immense gueule ouverte venant happer son streamer offert il y a quelques années par mon ami Michel Flénet. Une scène dont il se souviendra. Je vous livre la suite de cette belle capture en images.

La bête est pendue, il faut laisser travailler la canne.

Laurent tente de décontracter le pêcheur ! Tout va bien !

Un peu plus de sérieux au moment fatidique ! La canne est en deux !

Mon fils tient son gros brochet à la mouche !

Qui fera le plaisir d'un autre pêcheur.

L'affaire n'était pourtant pas gagné. Les brochets du domaine ont été sollicités ces derniers jours. Oui, avant l'hiver, il faut en profiter, ils deviennent très actifs. C'est le moment d'y aller si jamais vous voulez vous aussi tenter un tout gros ! Nous savions qu'un pêcheur avait sévi 2 jours avant notre venue au domaine. Mais fort heureusement, et malgré sa belle pêche, il a eu la gentillesse de nous laisser quelques poissons ;-)

Bravo Thibaut ! (ils sont forts ces Thibaut non ?)

Mon fils avait d'ors et déjà réussi sa journée. Il s'est consacré aux truites uniquement une heure le matin. Il a prit sa canne comme il l'a quitté à la fermeture chez nous. Grande pointe, toute petite nymphe. Une dizaine de truites capturées à l'animation, comme à la rivière. Il s'est bien amusé.

L'heure du repas est arrivée. Une belle tablée avec des plats dignes d'un 5 étoiles. Quantité, qualité, originalité. Mieux ça n'existe pas ! On a vécu un très bon moment et le retour à la pêche était loin d'être prioritaire.

Sur cette fin de journée, Thibaut a continuer à pêcher le brochet. Moi, j'ai tenté les carpes. Nous avons eu de la réussite pour notre plus grand bonheur.

Après une grosse casse, une belle carpe est venue à moi. Prise au bonbon jaune pâle.

Thibaut lui s'est offert un joli doublé !

Nous n'avons pas embêté les truites pour la photo, mais les arcs qui peuplent les eaux de Belmont sont des poissons combattifs et plein de nageoires. La pêche en sèche fut la plus productive l'après-midi, un régal de pêche fine.

Il était temps pour nous de reprendre la route non sans dire un dernier au revoir à nos compagnons du jour et le maître des lieux. Sans oublier les animaux du domaine ! Une journée au top, comme à chaque fois chez mon copain Laurent ! Merci !

Salut les copains !

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