Comment ne pas s'en souvenir ? Une robe comme celle-ci ne s'oublit jamais. Les truites chez nous sont zébrées bien sûr, elles sont aussi reconnaissables à leurs points noirs, leurs flancs jaunes, etc...Alors lorsque qu'une truite vient à atterir dans l'épuisette avec des caractéristiques différentes, elle marque mon esprit. L'an passé, alors que j'accompagnais un jeune homme du Sud Ouest, j'ai eu la chance de prendre sur une vaironnée un poisson aux couleurs somptueuses au streamer à vue. Au-delà de sa beauté naturelle, cette truite possédait des tâches et non des points en guise de parure camouflage. Il y a quelques poissons dans la rivière d'Ain avec une telle robe, mais ils sont très rares. J'avoue de pas savoir pourquoi ils sont différents des autres et s'ils ont des origines différentes. Tout ce que je sais, c'est que je trouve ces truites absolument magnifiques.

Saison 2014, ce poisson devait faire 46-47 centimètres.

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Ce dimanche, alors que j'accompagnais Akira, un ami japonnais dont je vous parlerai plus tard, j'ai pris en nymphe à vue une truite semblable. Il se trouve que cette scène s'est passée quelques dizaines de mètres en aval de la truite de l'an dernier. J'ai de suite pensé que c'était le même poisson. Une truite avec les mêmes tâches et qui avait pris quelques centimètres. Un poisson somptueux, un des plus beaux que j'ai jamais pris.

A peine arrivé à la maison, j'ai comparé les photos des deux poissons, cela ne fait aucun doute, on est bien en présence de la même truite. J'espère la retrouver l'an prochain et pourquoi pas la prendre en sèche cette fois-ci.

Les 50cm sont largement dépassés cette année...

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