Les dangereuses limites de notre mode associatif
Par Nicolas39 le mercredi 27 mars 2013, 10:30 - Divers - Lien permanent
Un système sans failles ??
Dimanche dernier a eu lieu à Lons le Saunier l’assemblée générale de la fédération de pêche du Jura. Bien que ces A-G soient toujours intéressantes, notamment grâce à l’intervention des techniciens, j’ai de plus en plus de mal à me motiver pour y participer. En étant élu comme président d’AAPPMA dès l’âge de 23 ans, j’en ai vu défiler deux ou trois depuis le temps.
Mais celle-ci valait malgré tout son pesant de cacahouètes pour un ou deux instants comi-tragiques. Bien que je le pense depuis longtemps et que je suis loin d’être le premier à écrire sur le sujet, l’AG de dimanche dernier a démontré une fois de plus toutes les limites de notre mode associatif. Pour celles et ceux qui l’ignorent encore, nos AAPPMA ainsi que notre fédération départementale sont dirigées par des bénévoles élus en premier lieu au sein des AAPPMA. Dans un monde de bisounours où tout va bien, c’est génial. Mais il faut bien le dire, la trop grande majorité des gens en place ont une méconnaissance des milieux aquatiques et de leurs habitants assez grandes pour leur porter préjudice lors des prises de décisions. Je me place dans le même train car ce n'est pas mon métier.
L’assemblée Générale de dimanche.
Je vais d’abord vous citer l’exemple hallucinant de dimanche, et puis, car cela m’a remémoré pas mal de choses, mes souvenirs tout au long de ces années de présence aux différentes A.G en tant que président d’AAPPMA.
On revient donc à ce dimanche, lorsque la question des alevinages en corégone (féra pour d’autres régions) sur le lac de Chalain a été posé. Le technicien qui nous présente l’étude du lac de Chalain nous démontre très vite que les populations de corégones sur ce lac se portent on ne peut mieux. De plus, toutes les classes d’âge sont représentées avec des populations de gros poissons très denses. Bref, le rêve pour les pêcheurs. Une question venue de la salle interpelle les membres du bureau de la fédération car dans le résultat de trésorerie que l’on nous a fourni, il y a une somme allouée aux alevinages en corégones sur ce lac. Le technicien répond en expliquant que pour eux, l’alevinage sur ce lac est inutile mais que leur avis n’a pas été suivi en C.A de fédération. Le secrétaire nous explique que c’est psychologique pour les pêcheurs lorsqu’ils ne prennent pas de poisson…J’ai cru rêver en entendant cette réponse ! A quoi bon payer des techniciens si c’est pour mettre de côté leur avis technique ?!? Je provoque en disant cela, car nous avons deux très bons techniciens, avec certainement un des meilleurs de la profession en la personne de Mehdi.
Il faut bien comprendre que nous pêcheurs, la pêche et les poissons c’est notre passion, pour les techniciens, en plus d’être une passion pour eux aussi, c’est leur métier. Il est évident que leurs connaissances sont immensément supérieures aux nôtres.
Et quand on remonte un peu les années, j’ai quelques tristes souvenirs qui me font croire, que tant que ce système sera en place, on ne pourra pas avancer. Je prends bien sur des exemples que je connais parfaitement et qui sont liés à ma rivière de cœur.
- Mon plus vieux souvenir sur l’aberration de ce système est au sujet de l’arrêté préfectoral qui protège totalement l’ombre sur une grande partie des rivières du Jura. A cette époque, Norbert Morillas était le technicien fédéral qui a fait appliquer cet arrêté. Il se trouve que j’étais le seul président d’AAPPMA à le soutenir, que tous les ans, des AAPPMA faisaient le forcing pour autoriser de nouveau l’ombre aux prélèvements. Je citerai « La Truite de l’Ain » dont j’ai entendu de la bouche d’un de ses membres « Autant que l’on bouffe les derniers avant les cormorans »…C’est sur qu’avec de tels personnages en place dans les AAPPMA, la pêche n’a aucun avenir.
- Autre exemple flagrant sur l’alevinage de truites de souche atlantique. Il a fallu classer les têtes de bassins dans notre département pour « obliger » les présidents de certaines AAPPMA à stopper définitivement ces alevinages. Je vois encore Mehdi expliquer en autres, aux représentants de l’AAPPMA de Champagnole l’inefficacité, et même la dangerosité de ces alevinages sur la rivière d’Ain. Champagnole n’a jamais compris, ils n’ont jamais arrêté d’eux-mêmes et je suis persuadé, qu’ils alevineraient encore aujourd’hui si les réservoirs biologiques n’existeraient pas. C’est juste inadmissible et cela prouve bien que la plupart des personnes en place n’ont pas les compétences pour prendre des décisions aussi importantes sur les conséquences vis à vis du milieu.
- Plus récemment, et toujours sur un sujet que je connais bien car il touche tout particulièrement la rivière d’Ain. La mise en place urgente d’une réserve sur la partie aval de l’Ain suite aux mortalités dues aux dysfonctionnements de la STEP de Montigny. L’année d’après, l’AAPPMA en place (La truite de l'Ain) décide, contre l’avis du technicien d’en ouvrir la moitié et d’autoriser les prélèvements comme ailleurs sur ce linéaire. Cela veut dire que cette AAPPMA a décidé d’elle-même qu’en douze petits mois, les pertes piscicoles ont été remplacé par une population suffisante pouvant supporter le prélèvement de trois truites par jour et par pêcheur, c’est juste énorme comme raisonnement ! De plus, cette AAPPMA a pour projet d’autoriser de nouveau les prélèvements sur une grande partie du linéaire encore en no-kill pour l’an prochain bien que les résultats des pêches électriques sur ce même parcours sont toujours aussi catastrophiques ! On frise le ridicule et c’est vraiment triste.On est une fois de plus dans l’exemple type que les gens en place n’ont pas les connaissances pour prendre certaines décisions.
Je ne sais pas qu’elle est la solution, s’il faut faire passer un test de connaissances ou faire faire des formations aux présidents d’AAPPMA pour ne pas mettre n’importe qui aux commandes du navire. Parce que même si les AAPPMA ont de moins en moins de pouvoir vis-à-vis de leurs décisions, on se rend vite compte que malgré tout, cela peut avoir des conséquences très fâcheuses. La truite fario sauvage est devenue assez rare dans nos rivières pour ne pas faire n’importe quoi.
J’ai malgré tout un profond respect envers ces président et autres membres d’AAPPMA car, ils sont peu nombreux à vouloir ces places. Et rien que pour le travail de bénévoles qu’ils réalisent, même si parfois leurs idées me rendent fous, on doit les respecter. Alors la solution, elle passe aussi et surtout par le renouveau. On le rabâche tout le temps, mais malgré ça, on voit toujours les mêmes têtes. Il va falloir que les pêcheurs soucieux de voir encore longtemps des truites dans la rivière se bougent au plus vite, qu’ils aillent à la rencontre de ces présidents, qu’ils dialoguent avec eux, qu’ils leur demandent pour entrer dans le bureau et ainsi tenter de faire passer leurs idées. Un exemple type...On est nombreux, même très nombreux à avoir été attristé par l'autorisation des prélèvements sur le parcours de Montigny-Marigny suite aux mortalités…On le sera aussi si l’AAPPMA arrive à ses fins en faisant la même chose sur l'aval. Pour votre information, seules 8 personnes étaient présentes à l’AG de cette AAPPMA !?!? Ça vous parle ??? Si le bureau n’est jamais bousculé, il reste dans ses idées en étant sur d’avoir raison, ce n’est pas plus compliqué que ça.
De la source à l’entrée de Vouglans, il y a 5 AAPPMA différentes qui gèrent des lots sur l’Ain. Sirod, Champagnole, Crotenay, La Truite de l’Ain et la Gaule lédonienne. Champagnole et la Truite de l’Ain ont les plus grands linéaires et les équipes dirigeantes les plus anciennes et rétrogrades. Il faut absolument du sang neuf dans ces AAPPMA car je reste persuadé que les personnes en place peuvent modifier leur façon de voir les choses…Si notre système de fonctionnement associatif ne change pas, il n’y a aucune autre solution que le renouveau. Alors si vous êtes dans une AAPPMA qui œuvre déjà pour une politique en adéquation avec la réalité de la situation actuelle, prenez votre carte dans ces deux AAPPMA pour pouvoir accéder au bureau et faire passer vos idées, c’est primordiale et même vitale pour la population de truites farios encore présente sur l'Ain. Je parle aussi pour mon AAPPMA, je ne serai pas du tout mécontent de perdre des cartes pour cette raison, bien au contraire. C’est maintenant où jamais !
Merci pour la rivière d’Ain.
Commentaires
Tu as touché du doigt le problème, la différence tu l'as vu , je t'en donne les raisons politiques, la différence entre une assos de pêche catalane et française est la différence entre les syndicats verticaux franquistes et les syndicats français de la même époque, entre le corporatisme du régime de Vichy et l'associatif catalan. le système de pêche a été créé sous Pétain.
Sous prétexte de démocratie tu obliges tout le monde a adhérer et automatiquement tu nivelles par le bas, il y a des gens qui votent et vont deux fois à la pêche par an , c'était le fonctionnement des syndicats franquistes comparés à ceux tenus par une minorité, et non obligatoire tenus par des mecs avec la foi désireux d'en découdre, la pêche en France , la majorité représente ceux qui s'en contrefoutent et en Catalogne les rivières sont tenues par des minorités de passionnés ! et les Français vont tous pêché en Catalogne ! .... en critiquant tout bien-sûr car ce sont tout de même des français râleurs ! lol!
Rien d'étonnant Nicolas, mais encore un poil de patience, l'étau se resserre notamment avec l'arrivée des nouveaux statuts et certainement l'application des prescriptions du SDAGE concernant notamment les PDPG.
je suis pas copain avec la FNPF, mais au moins ce PDPG devra:
-Être « en conformité avec le schéma politique pluriannuel de la FNPF (2009-2014)
-Intégrer « les connaissances techniques Fédérales »
-Tenir compte des obligations réglementaires associées aux classes des cours d’eau (SDAGE dispositions 6C.01 à 07,
FNPF 2010, statuts 2008 AAPPMA,FDPPMA
C'est à dire respecter quelques unes de ces prescriptions:
Les souches génétiques autochtones et les réservoirs biologiques doivent être préservés
•Les masses d’eau en très bon état ne doivent pas être soumises à des campagnes de repeuplement, sauf cas particulier où il est démontré que la demande halieutique n’entraîne pas de dégradation de leur très bon état
•Les masse d’eau dont l’objectif est le bon état en 2015 pourront être soumises à des campagnes de repeuplement sous condition que l’état de la masse d’eau ne soit pas dégradé
et que l’objectif d’atteinte du bon état ne soit pas altéré
•Les repeuplements à des fins halieutiques seront orientés en priorité vers les contextes piscicoles perturbés
•La gestion des populations ne remet pas en cause à terme les peuplements caractéristiques des différents types de masse d’eau
•Les espèces patrimoniales (Écrevisses à pieds blancs
, Barbeau méridional...) doivent faire l’objet d’une gestion spécifique
•L’état des populations d’espèces d’intérêt halieutique et indicatrices de l’état des milieux telles que la Truite fario, l’Ombre commun, le Brochet, l’Omble chevalier ou le Corégone doit faire l’objet d'un suivi régulier
Voilà, le genre de choses qu'il faudra rabacher et leur rappeler, à ces pseudos élus incompétents, mais je vois pas comment à terme ils ne devront pas s'y conformer et évidemment qu'il faut soutenir les techniciens!
C'est la même chose sur la haute Loue : les trois APPMA Lods, Vuillafans et Montgesoye reforment une entente pour supprimer ou adapter l’arrêté préfectorale en dépits des résultats catastrophiques des pêches électriques : populations toujours très inférieures aux inventaires piscicoles de 1998 avec notamment une baisse alarmante des juvéniles. Tous cela après avoir réaliser une étude douteuse auprès de certains pêcheurs (30 poisons/an/pêcheur leurs semblaient raisonnable en AG). Pourtant les résultats des pêches électriques sont très parlants. D’autre part ce n’est pas pour vendre des cartes puisque ces APPMA ne sont pas en périples (contrairement à d’autres) par exemple l’APPMA de Lods présente un excèdent de 106000E en AG de 2013.
Très bonne idée de tuer les derniers géniteurs…
Pour info, on applique dans le Jura depuis 2009 les dispositions du SDAGE relatives au repeuplement en cours d'eau ...
L’aberration dans une association, c’est que les élus sont comme les morpions, ils s’accrochent à une carte de visite…. « Oui je suis le président de truc » et alors….Il faudrait aussi vous assumer….
Une association il faut la faire vivre et pour la faire vivre, il faut que les adhérents soient heureux d’y adhérer.
Pour la pêche il ne suffit pas de mettre des bassines et des bassines de poissons-barquettes ou faire de l’alevinage à outrance. Cela coûte cher et n’a de valeur que pour une quantité minimum de viandards.
Nous sommes en 2013, ceux-ci ne devraient plus avoir de raison d’être, messieurs les présidents laissez vos places à de vrais gestionnaires.
Tout à un coup dans la vie, réaménagez vos rivières, faites les vivres, elles se meurent, et ce n’est pas avec le fruit d’élevage que cela va les améliorer.
Un pécheur heureux est un pêcheur qui prend du plaisir, il est là pour prendre du poisson bien sûr, mais aussi pour le relâcher.
C’est ça le NO-KILL, je ne dis pas qu’il faut tout relâcher, mais vous n’éprouvez pas de joie lorsque votre rêve vient de se réaliser et que potentiellement vous pourrez le reprendre ….
Ça, c’est la pêche moderne.
C’est comme cela messieurs les présidents, que vous pourrez renflouer vos caisses, et par la meilleure des publicités: le bouche à oreilles.
Quand votre boulanger, garagiste, ou tout simplement votre détaillant d’article de pêche vous conseil, vous leurs faites confiance, alors pourquoi n’écoutez-vous pas et ne faites-vous pas confiance à vos experts, ces passionnés et professionnels de la pêche que sont vos techniciens, ils sont vos yeux et votre réflexion, se sont les garants d’un système équilibré entre la pureté de nos, vos actions et le coté commercial que représente la pêche dans vos secteurs.
Alors messieurs les présidents laissez votre place à des personnes plus dynamique et plus réaliste.
Vous les jeunes osez les défier, il n’y a pas que dans certains pays qu'il existe des coups d’État.
Pour conclure, je dirais que c’est à vous que revient la survie,…. La vie…de notre passion pour les générations futures.
Wahou…ça fait du bien….merci
C'est clair du sang neuf..... vite... jeune si possible !
Les salariés des fd se sentent parfois bien seuls !...
Il faut également signaler que c'est encore plus dur pour nos associations car le mandat actuel (aappma/ fd / fnpf) est rallongé exceptionnellement de 5 à 8 ans (?je crois?)...
L'analyse de nico vaut pour la grande majorité des fd de france.
Alors entrez dans les aappma et préparez vous pour les élections de 2016 !
cordialement
Ah merde, moi qui a fuit La truite de l'Ain suite à une discussion avec son président qui m'a donné la gerbe, tu veux que j'y retourne??? Ce serait de la prostitution intellectuelle!!!
Mais le côté 007 me plait aussi. A voir....
Au moins cela fait réagir mais, êtes vous prêt à postuler, à être élu et être forcés de voter pour de l'alevinage à l'AG parce que les seuls membres présents (les AUTRES ont juré qu'ils viendraient) veulent de la portion dans le congél ? Obtenir un juste milieu serait déjà une victoire ... Je reste optimiste malgré tout
salut nico,
tu as mis les mots sur ce que je vis chaque jour...encore aujourd'hui, une réflexion terrible d'un président récupérant des baux de pêche (435.5), 1ère mesure de gestion? on remet du poisson!
malheureusement parler de gestion patrimoniale est presque un gros mot...et sans évoquer les "doubles mailles"...
mais comme tu le soulignes, le hic, est l'implication des forumeurs...
tjrs un plaisir de te lire; malheureusement, nos dirigeants ne sont pas sur internet!!!
A+
En tant que jeune Président d'AAPPMA (41ans), je comprends tout à fait vos remarques Monsieur Germain mais je ne suis pas convaincu que les jeunes générations ne veulent réellement s'investir dans la gestion de la pêche. On pourra toujours critiquer les anciens, on arrivera aussi à en faire changer d'avis certains , mais tant que passion ne rimera pas chez les jeunes avec implicatiion associative, il faudra du temps pour voir les choses évoluer. Et vous savez comme qu'il y a une part de sacrifice pour faire évoluer les choses. Mais bon, il faut des battants et des personnes pour montrer la voix, vous êtes de ceux là... espérons qu'avec le temps les jeunes vous suivent. Pour les techniciens de la fédé, comme vous, j'apprécie leur travail, merci à eux... ils font du bon boulot dans le 39 et le 71...
On a deux nouveaux futurs présidents, Philippe et Cloud, ouf, enfin ça va changer, vivement 2016. Pour info, les mandats passent de 5 à 7 ans car ils sont calqués sur les baux du domaine public qui ont été repoussés 2 fois. Mais la prochaine fois, sauf changement, vous serez élus pour 5 ans. Bon courage. Au fait Philippe, on t'as vu dans quelle A.G? Il a du en entendre, le Président.
Pétard oui la gestion des cours d'eau en France est une sacré catastrophe!
C'est hallucinant que la gestion des cours d'eau soit donnée à des gens qui n'ont aucune compétences ni connaissances en écologie aquatique, gestion des espaces naturels ou autres. C'est un peu comme si l'association locale de tennis, footbal ou ping-pong s'occupait de gérer la gestion des parcs naturels ou je nee sais quel espaces verts.
Pour moi une association de pêche doit s'occuper de promouvoir la pêche, mais pas de gérer des resources naturelles (que ce soit les populations piscicoles ou les habitat associés).
Et pour moi la solution ne viendra pas du fait de mettre des jeunes ou des moins jeunes, des plus responsables ou moins responsables à la tête des APPMAA: si ce sont les APPMAA qui doivent gérer la resource naturelle, alors il faut juste mettre des professionnels qui ont les compétences pour.
C'est le monde à l'envers, dans un pays ou ya plein de gens diplômés et compétents, de donné la gestion des ressources à des amateurs. C'est bien le seul sport comme ça ou c'est une assoc qui gère une ressource...
++
Simon
Ce qui est écrit correspond à mon point de vue, je pense que se sont les pêcheurs eux mêmes où leurs représentants qui sont à l'origine primaire des déséquilibres , chaque APPMA fait sa soupe, sans se soucier de la gestion de son voisin,
Un va mettre des truites , l'autre des brochets, l'autre ne va rien faire, l'autre va prendre une décision idiote, l'autre pas du tout
En un mot cette multitude d'incohérences ne peut que nuir
A quand les gestions par bassin versant, a quand la construction de piscicultures spécifiques par bassin et prendre les poissons du bassin versant pour les repeupler et soulager ce que la nature ne peut plus faire à cause de la bétise humaine
Dans l'ain on a un exemple frappant, l'albarine est la seul rivière qui est peuplé de poissons et est le seul cours d'eau qui est gérer de la source au confluent avec l'ain