Démantèlement de seuils sur la Saine (39)
Par Nicolas39 le jeudi 5 mars 2020, 20:25 - Gestion piscicole - Lien permanent
Je souhaitais vous faire découvrir la vidéo qui va suivre. Je l'ai visionné pour la première fois il y a seulement quelques heures. Elle a été mis en ligne par le Parc Naturel Régional du Haut Jura. Il faut savoir que depuis plusieurs années, le PNRHJ agit pour redonner un fonctionnement plus naturel aux rivières en restaurant leur continuité écologique. La vidéo ci-dessous présente le cas concret de la Saine avec le démantèlement de six seuils pour recréer des habitats plus favorables aux poissons et améliorer leur circulation dans la rivière. La Saine étant le principal affluent de la rivière d'Ain dans sa partie amont.
Je trouve cette vidéo très bien réalisée. Un bel exemple qui mêle actes sur le terrain, explications claires et communication parfaite. Bravo.
Edit du 06-03-20 : de toutes évidences, et après avoir reçu et lu de nombreux messages des pêcheurs locaux entre autres, les bienfaits de ces actions restent à démontrer. Je suis pour le coup bien moin emballé...Merci pour vos retours.
Edit du 10-03-20 : La vidéo a été supprimée par le PNRHJ !
Commentaires
bonjour, excellente vidéo très instructive...merci de nous faire partager ce genre de documents!
Je suis choque de voir des pelleteuse dans une petite rivière. Pire la mise au sec de l'aval qui détruit la macro faune .Les seuils qui sont détruits sur la saine n'empêchait pas les poissons de naviguer!
Par contre ilsi retenaient une hauteur d'eau importante qui permettait aux poissons de se réfugier pendant les périodes de canicule. Le seuil de la Chevry détruit en 2018 en est le pire exemple.
Plus de poissons en amont et aval proche du seuil.!
Plus de mal que de bien.
Mais on préfère gaspiller l'argent pour ces conneries inutiles plutôt que de lutter efficacement contre le poison de cette rivière.
L'ÉPANDAGE.!!! On pourrait par exemple employer cette argent pour récolter par navettes les surplus de fumier pour la methanisation.
@Steph : Je n'ai pas vu de mes yeux ces travaux. Connaissant peu le secteur, je ne peux me prononcer sur les bienfaits ou pas de ceux-ci. Merci pour votre retour, car vous avez l'air de bien connaitre le secteur et je pense que l'avis des pêcheurs pratiquants doit être également pris en compte. À première vue, les explications de la vidéo ont l'air claires quant aux bienfaits de ces démantèlements. C'est pourquoi je paraissais emballé. À voir sur le long terme peut-être ?
Pour l'épandage, vous prêchez un convaincu. De toutes évidences, il est un des tous premier fléau de nos rivières...
+1 pour Stéph. Les pêcheurs locaux n'étaient pas d'accord avec cette opération, ils ont été informés mais n'ont pas eu leur mot à dire.
Contrairement à ce qui est dit dans la vidéo, nous savions par expérience que le seuil de la Chevry était un des spots les plus poissonneux de la Haute Saine (lors de la pêche électrique de sauvegarde, leurs épuisettes n'étaient pas assez grosses pour la plus belle truite...) aujourd'hui c'est un désert.
Ces seuils permettaient de retenir l'eau dans une rivière au régime torrentiel, il n'y a qu'à se balader en bord de Saine en plein étiage pour comprendre.
La continuité écologique est une nécessité pour les rivières en plaine, où le moindre seuil créé des accumulations de boues, mais la Saine est naturellement discontinue avec toutes les chutes d'eau de 10m de haut et plus qui parsèment son cours.
Autant les travaux de reméandrement dans les tourbières sont louables et seront bénéfiques à terme, autant là c'est du pure gaspillage d'argent public et carrément contre productif.
Dernier truc, les blocs mis en bord de route, soit disant pour créer des caches à poisson, sont surtout là pour stabiliser la berge et empêcher que la route ne soit emportée par une crue de la Saine.
@Sylvain : Merci pour ce nouveau témoignage précieux.
Bonjour Nicolas,
plusieurs points :
On est en train d'enlever tout le meilleur habitat piscicole de ces ruisseaux.
Qu'on remette de l’habitat en plus d'accord, mais que l'on détruise celui qui existe, çà dépasse l’entendement !
Vous pourrez désormais mettre la taille à 30 cm dans ces rivières, vous n'aurez pas de poissons pour y arriver, et pour cause, l'habitat pour ce type de poissons aura disparu !
Merci le PNR du Haut-Jura !
@Benjamin : Merci beaucoup Benjamin pour ton retour. D'autant plus avec le travail effectué sur l'Albarine et les résultats que vous avez, ta parole compte beaucoup. J'ai bien l'impression que ces travaux ne sont pas si bons que ça pour la rivière et les poissons au final...
Messieurs bonjour,
Je me permets de réagir et d’apporter quelques précisions sur ces travaux, leur réalisation et les buts visés.
Tout d’abord, l’arasement du seuil de la Chevry ne date pas de 2018 mais de 2016. Si à l’époque les travaux d’arasement réalisés n’ont pas été satisfaisants, le secteur a été repris lors de la nouvelle session de travaux avec la création de baquettes permettant de resserrer le lit mineur du cours d’eau, de diversifier les faciès d’écoulement et par conséquent l’habitat piscicole.
En parallèle les travaux ont été menés sur les seuils en amont mais pas seulement sur les seuils et je vais y revenir plus tard dans mon développement.
Je vois que vous considérez ce secteur allant du moulin Choudet jusqu’à l’ancien seuil de la Chevry comme extrêmement riche et productif. Or les résultats des pêches de sauvetage avant travaux ont montré une densité de poissons particulièrement faible avec une quasi-absence des juvéniles. Certes UN gros poisson a été capturé (ça fait pas lourd en géniteur quand-même), mais doit-on considérer la santé d’un tronçon de rivière à la taille des poissons qu’il produit ou à l’équilibre de la pyramide des âges (la réponse est dans la question) ? Pour ceux qui douteraient de mes propos, je vous invite à vous rapprocher de Mr Lecoultre, président de l’AAPPMA et qui était présent lors des pêches et de la plupart des étapes du chantier afin de porter la voix et les exigences des pêcheurs (notamment sur les emplacements des blocs, etc.).
Pour en revenir aux travaux en eux-mêmes :
• En parallèle des arasements des seuils, un important travail a été effectué sur la morphologie du tronçon. En effet la présence des seuils et des infrastructures routières causait une homogénéisation des faciès et donc des habitats. La rivière, très large à cet endroit présentant par endroit une lame d’eau très étalée liée aux opérations historiques de recalibrage. A l’étiage on avait donc des écoulements très faible et diffus, peu attractifs. Seules subsistaient donc les quelques fosses, très peu favorables à la présence des juvéniles. En amont les remous liquides participaient au réchauffement de l’eau et aux importants développement algaux qui n’auront pas échappés à ceux qui connaissent la zone.
Aussi, un important travail de diversification des écoulements a été mené par la création de diverses banquettes alluvionnaires dont le rôle est de resserrer les écoulements pour garantir un chenal d’écoulement préférentiel en période d’étiage en augmentant l’épaisseur de la lame d’eau, tout en permettant au cours de déborder dans son lit majeur lors des coups d’eau. Ecoulements diversifiés = habitats diversifiés = population diversifiée et plus équilibrée
• Second travail effectué, la mise en place de cache pour augmenter la capacité habitationnelle du tronçon, devenue très faible par la déconnexion notamment des habitats en berges (artificialisés ou déconnectés du fait de l’incision) et l’homogénéisation des faciès. Pour cela, des blocs de grosse taille ont été dispersés sur une grande partie du tronçon. Ces blocs ne sont pas juste posés au sol mais reposent sur d’autres blocs afin d’offrir de véritables caches qui ne viendront pas s’engraver au premier coup d’eau. En plus de cela, des enrochements reposants sur des structures en bois ont été implantés en berge. Leur but est en effet d’assurer le maintien du talus routier (il faut bien concilier parfois) mais également d’augmenter encore la capacité d’accueil, la structure bois fait pour mémoire 12 mètres de longs et est creuse sur plus d’un mètre en profondeur, autant vous dire que des truites on peut en empiler là-dessous.
Des opérations de recharge sédimentaire ont également été réalisées. En effet la granulométrie en place était essentiellement grossière (galets/blocs) et donc seulement favorables pour la fraie de très gros individus (les poissons de 25-30 ne pouvaient pas frayer correctement ou aussi bien qu’avec une granulo plus fine).
Voici pour les éléments dits « techniques ». Pour le mode d’intervention, certes il est préférable d’éviter la présence d’engins directement dans le lit lorsque cela est possible, ce n’est pas toujours le cas et c’est une perturbation très ponctuelle dans le temps, la résilience de la rivière fera vite oublier qu’une pelle mécanique y est passé.
Si les pêcheurs étaient dubitatifs au départ sur l’intérêt des travaux, ceux-ci ont toujours été conviés et partis prenants du projet. Je vous invite encore une fois à aller en parler avec Gérald Lecoultre qui vous donnera son ressenti sur les travaux. Pour information, deux semaines après les travaux les poissons étaient déjà bien revenus et des nids ont été observés cet hiver.
Il serait donc appréciable d’observer les résultats à l’avenir et de se renseigner sur les tenants et les aboutissants d’un projet avant d’émettre des avis aussi péremptoires.
Je précise que je suis également pêcheur, depuis toujours, et que je me réjouis de voir des tronçons tels que celui-ci retrouver de la diversité et une véritable capacité d’accueil pour des populations de truites plus équilibrées.
Enfin, concernant le prix effarant de ces travaux… J’ai mené durant plusieurs années des travaux de ce type, si le montant vous effare je vous invite à vous renseigner sur le montant de la création d’un rond-point ou le prix au mètre linéaire d’une bordure de trottoir dans un village. Je pense que vous relativiserez rapidement ce montant.
Le traitement tertiaire est la compétence de la communauté de communes sur ce territoire, les modes de financement ne sont pas les mêmes, vous savez donc à qui vous adresser.
Merci d'avoir pris le temps de me lire et au plaisir de discuter de ces sujets passionnants !
@Quentin : Merci beaucoup Quentin pour cette explication on ne peut plus précise. Chacun pourra ainsi se faire son propre avis. Le mieux étant d'aller sur le terrain pour s'en rendre compte et certainement laisser passer un peu de temps pour faire un véritable constat.
PS: Pour le coûts des travaux, je pense que Benjamin qui en a méné un certain nombre est plutôt bien placé pour en parler.
Bonjour,
Pour avoir mené ce type de travaux sur d'autres secteurs, il y a souvent une incompréhension des pêcheurs . Il est en effet difficile d'accepter le changement (c'est valable dans tous les domaines dans notre pays...). Et pour les pêcheurs, la perte des habitats à gros poissons peut être un problème en terme d'halieutisme. C'est la position que défend l'AAPPMA de l'Albarine ... en toute subjectivité d'ailleurs vu le discours tenu concernant les soit disant bienfaits des seuils ...
Il est donc nécessaire de dépassionner le débat et de prendre du recul. Si les truites se reproduisent mieux, circulent mieux (y compris pour échapper à une pollution) et que les eaux sont plus oxygénées et que la rivière "respire" alors pourquoi dénigrer ce type de travaux ???
Jérémy
@Jérémy : Pour ma part, je ne dénigre rien. Je n'en ai pas les compétences. Je suis à l'écoute tout autant des techniciens que des pêcheurs connaissant parfaitement le linéaire. tous les avis m'interpellent.
En ce qui concerne l'avis de Benjamin, il a les résultats qui parlent en sa faveur il me semble. Que cela soit sur les actes, que sur le coût de l'opération.
Je pense qu’il faut laisser du temps au temps et je partage l’avis de Quentin.
Les seuils très haut favorisent le réchauffement de l’eau , les truites ne pouvant plus remonter naturellement pour frayer
Seuls quelques gros poissons résistent .
C’est ce qui se passe aussi à l’amont des micro centrales.
Est-ce que ces seuils sont naturels ou artificiels créés par l’homme.
Nous avons , sur le Guiers mort abattus 2 seuils artificiels ,fait une pêche électrique et mis des transponders sur environs 700 truites et de même à l’intérieur des galets afin de suivre tout ça de près.
De même toute cette partie est devenue no kill
Des truites marquées sont déjà remontées.
En période d’étiage sévère et donc de réchauffement plus rapide de la rivière nous pensons que cela va s’accentuer.
Le fait d’être reconnus “riviere sauvage” nous a aussi permis d’éviter la construction d’une nouvelle micro centrale
Voilà ce que je peux en dire
À suivre à mon avis de très près
‘
je partage également l'avis de Quentin, et les propos de Jérémy et Gilles le Matou. Pas grand chose à rajouter, la vidéo est explicite, le montant des travaux ne me choque pas du tout, au regard de ce que je peux voir au quotidien. Les pêcheurs comme souvent sont réticents au changement et surtout les éléments factuels montrent une réelle distorsion avec le ressenti des pêcheurs. Je suis certain que la Saine ayant retrouvé sa "naturalité"sera mieux armée pour résister au changement climatique et surtout beaucoup plus diversifiée avec l'espoir de voir les populations de truites être plus dynamiques qu'elles ne l'étaient avant. Éternel débat, la qualité de l'eau vient bien évidemment comme autre paramètre à faire évoluer, mais ne mélangeons pas les deux. Donc wait and see! Ah si, des pelles mécaniques dans l'eau, ben oui, mais en 2020 on sait faire et le milieu est vite recolonisé....
Chacun gère son milieu comme il l'entend, c 'est le principal. Seul le résultat compte. Quand on se lève chaque matin, que l'on voit l'eau couler et que l'on peut se dire que la rivière que l'on a en face chez soi fonctionne biologiquement à 95 % avec les densités théoriques piscicoles qui vont avec, c'est notre leitmotiv.
Pour le reste, que l'on soit pour ou contre ces petits seuils transversaux, et bien chacun a son idée. C'est un débat qui a ses détracteurs et ses défenseurs, comme tout débat.
Cordialement.
Merci à tous pour vos retours, c'est très enrichissant. Donc à voir dans le temps si cela est concluant ou pas, ce que j'espère de tout cœur.
Quant à toi Benjamin, ton travail et tes résultats parlent pour toi. L'Albarine est un exemple tant au niveau de la qualité de l'eau, de l'habitat et des populations de poissons sauvages que tous ici envie ! Bravo pour ton travail et ton investissement.
Si je suis si inquiet sur ce genre de travaux c'est justement suite au premier arasement.
Qui en plus a été réalisé en 2016 …Pour l'instant soit déjà 3 ans le résultat est plutôt a mes yeux négatif. Espérons que vos certitudes se vérifie . Mon seul intérêt est que la rivière et la population piscicole se portent aux mieux. Je déteste préciser cette évidence mais je ne tue aucun poissons.
Je reprécise aussi que ces seuils n'empêchaient nullement la circulations des truites.
Et pour finir chaque année le fond de la rivière se métamorphose : il devient en quelques jours sombre , noir a pas mettre une nageoire dehors.
Chaque année OUI de fin mars a fin avril voir même jusqu'en mai le fond de la rivière est tapissé de
Chaque année j'ai mal au cœur , au ventre de découvrir un tel spectacle de Foncine a Champagnole , jusqu'à Pont du Navoy et certainement plus en aval encore….
Il serais grand temps que l'on s'inquiète de cette pollution mais ceci ne concerne pas le PNRHJ ?
J'ai surtout l'impression que l'on soigne l'image : un joli torrent une belle photo les touristes sont contents ...
Pour répondre à Steph,
Ainsi que je l'ai expliqué dans mon développement, les travaux sur le premier seuil de la Chevry en 2016 n'étaient effectivement pas satisfaisant, c'est pourquoi je le reprécise, la zone au droit de l'ancien seuil a été retravaillée au cours de la dernière session de travaux. Recharge sédimentaire, création de banquette et resserrement du lit mineur. Le site est bien différent et beaucoup plus attractif qu'après la première session de travaux.
En effet les seuils en amont n'étaient pas totalement infranchissable, cependant la morphologie du tronçon était profondément altérée, c'est pourquoi les travaux de démantèlement se sont accompagnés d'action sur la morphologie afin de retrouver un profil et une dynamique plus naturels. Ces travaux s'apparentent d'ailleurs plus à des travaux sur la morphologie du tronçon que sur la continuité à proprement parler.
Et pour finir ma réponse, concernant la pollution et l'état des fonds désastreux qui touchent la plupart des cours d'eau Comtois, m'avez vous vu écrire que "cela ne concerne pas le PNRHJ"?
J'ai écris précisément ceci "Le traitement tertiaire est la compétence de la communauté de communes sur ce territoire, les modes de financement ne sont pas les mêmes". La pollution concerne le PNRHJ, qui peut accompagner et tente de sensibiliser au quotidien sur cette thématique (industriels, particuliers, agriculteurs, etc). En revanche, la compétence pour la gestion de l'assainissement ne lui incombe tout bonnement pas, c'est aussi simple que cela.
Désolé Quentin mais la a te lire ça me rend complètement fou avec tes grandes phrases. La réalité du terrain cest que vous avez massacré cette rivière tu peux demander à tout les pêcheurs du coin . Ses seuils abritaient des dizaines de truites maintenant il ny a plus rien , le désert total . Bravo belle initiative
Fish, donc argumenter c'est devenu une tare désormais? Vous avez vu les pêches de sauvetage avant travaux? Demandez donc aux membres de l'AAPPMA locale s'ils ont trouvé que les seuils abritaient tant de truites que ça...
Et pour info, la réalité du terrain je la connais aussi, pratiquant ces linéaires de nombreuses fois par an. Donc la réalité c'est que les travaux ont à peine plus de 6 mois et qu'on se donne rendez-vous l'an prochain pour voir si c'est le désert total.
A bon entendeur!
J'espère sincèrement me tromper et que ce genre de travaux aura des répercutions positives sur ce tronçon de la Saine. Et je remercie Quentin de sa motivation .
A propos des pollutions printanières sur la HRA et la SAINE je pense, et bien sur que je peut me tromper, que le problème est l'excès de matière lors des épandages du début du printemps.
A la sortie de l'hiver les étables sont pleines de fumier. Et les terrains ne peuvent pas absorber tout ce purain que l'on retrouve malheureusement au fond des rivières..
Une solution pourrait être dans la récolte chez les agriculteurs concernés des excès de fumier pour épandre sur des terrains non karstique ou destiner à la méthanisation.
Voila une idée d'utilisation de l'argent public au bénéfice de la nature.
C'est juste une idée ...
Cordialement
Merci pour ce message Steph, c'est le genre de sujet qui nous tient tous à cœur.... On Peut généraliser je pense malheureusement à la grande majorité des cours d'eau du massif, épandages, assainissement, etc.
Je crois que le cahier des charges du comté est en cours de révision et qu'il y a quelques évolutions positives mais je n'ai pas le détail, espérons que cela aille dans le bon sens
Au plaisir de vous croiser au bord de l'eau pour en discuter, je traine régulièrement en bord de Saine, nous aurons peut-être l'occasion de nous croiser !
Bien cordialement,
@steph : Évidement que les épandages sont en premières ligne, je vous rejoins totalement. Hier encore, en début d'après-midi à Pont-du -Navoy, cela a été fait sur une parcelle bordant la rivière d'Ain...Avec les intempéries,on devine tous où cela va finir...Et les conséquences sur la faune...J'en ai mal au ventre...
Le parc a supprimé la vidéo du coup ! Je laisse l'article en ligne malgré tout. Pour les personnes qui liraient ces lignes, la vidéo montrait des travaux sur une portion de la Saine avec en autre la destruction de seuils.