Le Guiers, ça vous parle ? C'est une rivière magnifique que j'ai eu la chance de pêcher il y a quelques années en Isère. J'ai donné la parole au responsable de l'AAPPMA locale. Bonne lecture.

Pour que les lecteurs de ce blog puissent bien se situer, merci de nous localiser les lots dont votre AAPPMA a la gestion.

AAPPMA des Pêcheurs des Vallées du Guiers et du Thiers - Pont de Beauvoisin/La Bridoire (73)

Notre AAPPMA est située dans l'Avant Pays Savoyard, à proximité du lac d'Aiguebelette, entre Chambéry et Lyon. Nous sommes frontaliers entre les départements de l'Isère (38) et la Savoie (73). Le Guiers lui-même forme la frontière entre l'Isère et la Savoie, qui était autrefois celle entre la France et l'Italie. Nous sommes l'avant dernière AAPPMA sur le bas du Guiers, avant sa confluence avec le Rhône. Même si nous sommes une AAPPMA savoyarde, nous gérons la quasi totalité des 2 rives du Guiers (73 et 38) de l'entrée des Gorges de Chailles (Saint Franc) au barrage Richard (Romagnieu). La rive Isère du Guiers entre l'Ainan et le ruisseau de Beauchiffray est gérée par une AAPPMA isèroise. Nous nous occupons également des affluents du Guiers sur les 2 rives (Thiers, Grenand, Paluel, Ruisseau des Carmes, Ruisseau de Beauchiffray) ainsi que leurs tributaires. Notre association, qui a été créée en août 1945, possède également quelques terrains, dont l'étang de Reculfort à Pont de Beauvoisin 38 dont nous sommes propriétaires.

Autrefois, le Guiers était une rivière merveilleuse, de ses sources (Guiers Vif et Guiers Mort) à sa confluence avec le Rhône à Saint Genix sur Guiers. On venait de très loin pour pêcher sur le Guiers qui avait une renommée nationale. On raconte même que Churchill venait parfois pêcher le Guiers à la mouche, avec ses gants blancs.

Je n'ai pas connu le Guiers à cette époque. Quand j'ai connu le Guiers c'était les années 80, boom de l'industrialisation à outrance et de l'agriculture intensive. Je me rappelle, gamin, que le Guiers, chaque jour avait une couleur différente... Rouge, jaune, vert pomme, bleu turquoise... toutes les couleurs de l'arc en ciel y passaient. Ceci à cause des industries notamment papetières et textiles qui prospéraient le long des berges. Les fonds de la rivière, à l'époque, étaient recouverts de plusieurs centimètres, voire dizaines de centimètres de pâte à papier et de divers membres ou reste de porcs ou autres des abattoirs environnants, qui évidemment rejetaient tout en direct à la rivière. Sans parler des rejets domestiques des 2 villes de Pont de Beauvoisin qui finissaient tous, sans exception dans le Guiers. A cette époque l'AAPPMA vendait plus de 1200 cartes de pêche.

Pourtant on y voyait encore des poissons et des beaux ! Le nombre d'heures que j'ai pu passer sur le pont François 1er à contempler les "mémères" qui croisaient dans la rivière en dessous...

Dans les années 2000, l'AAPPMA "L'Allobroge" de Pont de Beauvoisin fusionne avec l'AAPPMA "Les Pêcheurs du Thiers" de la Bridoire et devient notre AAPPMA actuelle. L'association "Réciprocité Guiers" est également créée, c'est une association interdépartementale qui regroupe toutes les AAPPMA du bassin versant du Guiers, afin d'aller vers une gestion commune et de simplifier la pêche sur le Guiers, qui réglementairement était très compliquée (Rive Isère gérée par la Savoie et inversement, pas de réciprocité entre AAPPMA du même département...).

En 2015, l'AAPPMA vend une centaine de cartes de pêche par an. Un nouveau bureau est mis en place et je reprends la présidence. L'ancienne équipe reste en place et on essaie de trouver de nouvelles forces vives, ce qui marche plutôt pas mal, car je fais de précieuses rencontres, à ce moment là, des bénévoles passionnés, femmes et hommes, jeunes et moins jeunes, mais qui comme moi, ont la volonté d'essayer de "faire quelque chose". Nous nous engageons donc maintenant un peu plus vers la protection de l'Environnement et des écosystèmes au sens large, même si cela dépasse notre champ (réduit) de compétences.

Le Guiers (@J.Pouille)

Quels sont les droits de pêche dont il faut s’acquitter pour être en règle sur vos linéaires ?

Comme je le disais précédemment, la pêche sur le Guiers, fut, à une époque assez compliquée au point de vue des cartes de pêche, du fait de la position limitrophe du Guiers entre l'Isère et la Savoie. Fort heureusement pour le pêcheur cela a été grandement simplifié par la création de l'association "Réciprocité Guiers", regroupant toutes les AAPPMA 73 et 38 du bassin versant du Guiers, qui permet via l'achat d'un timbre (à 8€ à l'année !) apposable sur n'importe quelle carte de pêche valide de l'Isère ou de la Savoie, de pouvoir pêcher l'intégralité du Guiers sur n'importe quelle rive depuis les sources (Guiers Vif et Mort) jusqu'à la confluence avec le Rhône. (En faisant toutefois attention, il existe un parcours privé de l'ONF, dans les gorges du Guiers Mort).

Donc pour faire simple, pour pêcher le Guiers chez nous (des gorges de Chailles au barrage Richard à Romagnieu) et les affluents (Thiers, Grenand...) ou l'étang de Reculfort, il faut notre carte AAPPMA Guiers-Thiers ou n'importe quelle carte d'une autre AAPPMA de Savoie.

Pour pêcher l'intégralité du Guiers sans se soucier des limites (départementales ou d'AAPPMA), il faut une carte Isère ou Savoie de n'importe quelle AAPPMA réciprocitaire sur laquelle tu rajoutes le "Timbre Guiers" à 8€ à l'année. Attention toutefois, ce timbre ne permet pas de pêcher les affluents du Guiers ni les étangs des AAPPMA riveraines.

D'aucun auront noté que j'ai précisé que c'était pour le "pêcheur" que cela avait été simplifié. Car en ce qui concerne les AAPPMA, cela a clairement créé un abandon des achats de cartes côté Savoie, qui n'est pas réciprocitaire au niveau national (91€/an pour pêcher l'intégralité du département de la Savoie), au profit de l'Isère (95€/an pour pêcher 91 départements)... C'est un des facteurs prédominants de la baisse continue de ventes de cartes de nos AAPPMA côté Savoie... D'autant qu'en 2018 n'importe quelle carte Savoie est devenue d'office réciprocitaire au niveau départemental, augmentant au passage le prix, alors qu'avant cette réciprocité était en option. En ce qui nous concerne, nous avions, grâce aux actions menées et à la communication, réussi à passer de 100 cartes vendues en 2015 à plus de 500 en 2017. Mais cette année, nous connaissons une perte de 125 cartes.

Le Grenand.

Comment définiriez-vous votre AAPPMA en termes de politique piscicole ?

Vaste question ! Je crois que la meilleure réponse, c'est on fait au mieux avec ce qu'on a...

Aujourd’hui nous avons 2 politiques de gestion : halieutique et patrimoniale sur notre domaine. En gros, tout le domaine est en patrimoniale (Guiers et affluents) sauf la partie basse du Guiers (de Pont De Beauvoisin à Belmont Tramonet) qui ,elle, est en gestion halieutique et dans laquelle nous introduisons chaque année 450 Kg de truites arc en ciel en 2 fois, afin de donner une légère surdensité de poissons au parcours No-Kill aval qui souffre le plus des conditions et des événements climatiques.

Ca, c’est la situation actuelle. Mais beaucoup de choses ont été essayées par le passé.

Dans les années 80, pour combler la disparition progressive des poissons autochtones, les AAPPMA, à l'époque ont misé (sur les conseils de leurs Fédérations) sur un alevinage massif de truites fario (de souche atlantique) à tous les stades, des boîtes Vibert au poisson portion... Tragique erreur... Certes il y avait plus de poissons à pêcher, mais ces poissons se sont reproduits avec les quelques méditerranéennes de souche locale qui restaient et ont fini par quasiment faire disparaitre la souche autochtone du Guiers.

Puis dans les années 90, les responsables d'AAPPMA ont compris l'erreur et se sont tournés vers d'autres moyens, on a même eu une écloserie à la Bridoire que géraient à cette époque les bénévoles, mais ce type de structure est trop chronophage et pointue pour être gérée par une poignée de bénévoles. C'est par la suite qu'a été mis en place le premier parcours No-Kill (Gorges de Chailles à Saint Béron) et la gestion patrimoniale sur les secteurs qui se portaient le mieux. Entre temps, le Guiers a perdu de ses "couleurs" (celles dues aux papeteries, et c'est tant mieux !), mais de nouvelles pollutions beaucoup plus dévastatrices ont vu le jour (cyanures et autres), qui ont éradiqué toute vie sur des dizaines de km de rivière... je me rappelle, j'étais ado, à la pêche au Bonnard à Domessin, quand tout à coup la rivière s'est littéralement mise en ébullition... Les poissons, truites et ombres sautaient de toute part pour échapper au poison dans l'eau, certains se jetaient même sur la berge... une demie heure plus tard la rivière n'était qu'un immense cimetière où gisaient les milliers de cadavres des poissons de toutes espèces confondues.

Dans les années 2000, la qualité d'eau s'améliore un peu (création ou remises aux normes de stations d'épuration, obligation de mise aux normes des industries...), mais le mal est fait, la population de géniteurs n'est plus assez nombreuse pour assurer le renouvellement de sa propre descendance, sans parler des croisements génétiques qui mettront de nombreuses années avant que les caractéristiques de nos truites de souche adaptées à notre milieu, reprennent le dessus. Les alevinages de truites farios se font toujours, mais avec, cette fois, des truites et des alevins de type méditerranéens provenant de la pisciculture de Chazey-Bon, dans l'Ain. Le résultat n'est pas meilleur, les truites ne semblent pas avoir un génotype qui permet de s'adapter à la rivière.

Dans les années 2010, on abandonne petit à petit l'alevinage en truites farios. Le second parcours No-kill est créé sur la portion aval allant de Pont de Beauvoisin à Belmont Tramonet. On essaie maintenant de combler le manque avec des lâchers de truites Arc en ciel (pour éviter toute reproduction avec les autochtones), allant même jusqu'à tenter (avec la Fédération de Savoie) l'alevinage de truites arc en ciel des Bouillouses, qui potentiellement pourraient se reproduire dans la rivière et mieux supporter les conditions climatiques (qui, on en prenait déjà conscience à l'époque, se réchauffaient largement). Pas plus de réussite.

Depuis 2015, on conserve la politique halieutique avec les lâchers d'arc en ciel sur l'aval du parcours (depuis Pont de Beauvoisin), zone la plus "sinistrée" et on arrête toute autre introduction de poissons surdensitaires (truites et ombres). Ailleurs, on laisse faire la nature (pour qu'elle fasse encore ce qu'elle peut) et on revient à la gestion patrimoniale. On modifie le règlement Intérieur drastiquement (interdiction de marcher dans l'eau jusqu'à l'ouverture de l'ombre, hausse de la taille légale de la truite à 30cm, baisse du quota à 2 poissons), pour essayer de faire prendre conscience au pêcheur que si lui même ne protège pas la ressource sur laquelle est basée sa passion, autant se mettre au tricot tout de suite ! et on accompagne ça de communication et de pédagogie pour ne pas que ça ait l'air trop brutal. On continue d’observer et suivre les frayères, l'éclosion des alevins, on accumule des données sur les débits, les températures, les pollutions, les problèmes divers et variés de continuité écologique, d'assec, de rectification du lit... Tout ça afin d'avoir de vraies données pour réfléchir et ne pas se baser sur de vagues sentiments. Tout cela demande du temps sur le long terme (analyse) et est extrêmement chronophage au quotidien, mais tellement enrichissant.

Etang Reculfort (@L.Madelon)

Quelles sont les principales actions menées et à venir de l’AAPPMA ?

En ce qui concerne les actions menées, nous avons beaucoup œuvré, ces dernières années, sur l'habitat (création de caches et de frayères sur les affluents) avec de belles réussites, sur l'entretien des chemins de berges où nous avons les baux et également sur la qualité d'eau, travaillant étroitement avec le SIEGA (Syndicat des Eaux), les communes environnantes, l'AFB, et depuis cette année le SAMU de l'Environnement, en signalant les rejets, pollutions et autres atteintes, les analysant si besoin.

Comme je l'évoquais, nous avons aussi fait évoluer le règlement Intérieur, au contraire de ce qu'il peut se dire, pas pour embêter ou culpabiliser le pêcheur, mais pour lui faire prendre conscience qu'il doit être le premier à agir et à respecter son environnement et ses "compagnons de jeu", car très honnêtement, il faut qu'il comprenne que la pêche-alimentaire ne peut plus exister en terme de prédation naturelle (beaucoup trop peu de poissons qui se raréfient, pour nourrir des êtres humains en expansion toujours exponentielle). Il faut qu'au contraire, le pêcheur devienne une sentinelle qui œuvre pour le milieu en le protégeant de son mieux. Notre règlement intérieur interdit donc de marcher dans l'eau jusqu'à l'ouverture de l'ombre (pour essayer de donner quelques chances de plus à ces petits alevins qui vont sortir des frayères qu'on suit avec amour tout l'hiver et le printemps), le quota de prises a été baissé à 2 salmonidés/jour/pêcheur, dont un ombre, et la taille légale de la truite a été augmentée à 30 cm, puisque cela fait maintenant 4 ans que j'observe les frayères et que je ne vois pas un poisson de moins de 25 cm sur les frayères. Les truites ont une croissance assez rapide sur le Guiers et à 23cm elles ne se sont encore pas reproduites... On a donc décidé de monter la maille à 30cm afin que les poissons aient l'opportunité de se reproduire au moins 2 fois avant d'être éventuellement prélevés.

Nous venons d'acquérir un local dans Pont de Beauvoisin, juste au-dessus du Guiers sur le Pont François 1er. C'est une ancienne chapellerie. Cela nous permet de stocker nos archives et notre petit matériel, d'avoir un endroit "à nous" où on peut se retrouver, discuter, travailler, mener les réunions, accueillir du public, communiquer via la vitrine. J'espère que cela va servir également à mieux nous identifier auprès des riverains et de permettre un meilleur dialogue et plus d'information sur nos missions en tant qu'AAPPMA. Je dois avouer qu'aujourd'hui quand je me repenche sur le pont François 1er, j'ai une certaine nostalgie...

Nous avons également mis l'accent sur l'étang de Reculfort, pour l'accueil du public et en faveur de la protection de l'environnement, en créant un refuge LPO, de nouvelles frayères en piquets, où le poisson peut également aller se cacher un peu de temps en temps. Une autre est d'ailleurs prévue d'être créée pendant ce mois de février. L'étang qui était avant assez "sélectif" en terme de pêche est aujourd'hui ouvert aux pêcheurs à toutes les techniques, du moment qu'ils respectent le règlement : seuls les hameçons simples sont autorisés et sans ardillons. Nous avons également réouvert une partie du "petit étang" réservé à la pêche en Nokill pour les moins de 15 ans.

On essaie de renouer des liens avec tous les acteurs qui ont trait à la sauvegarde de l'environnement, les autres AAPPMA, les politiques locaux, les divers syndicats, afin de faire prendre conscience qu'il faut qu'il y ait un réveil collectif sur le "problème de l'eau". La ressource n'est pas inépuisable (d'autant plus avec les incertitudes des effets du changement climatique), et au delà du problème de quelques truites qui disparaissent dans les rivières (ce qui embête bien les pêcheurs), c'est la question de la suffisance de la ressource en eau pour tout un chacun qui est en jeu. L'eau pour l'irrigation agricole, pour les procédés industriels, et bien sûr l'eau potable... Tout ce qu'on n’est pas prêt à abandonner ou à modifier pour garder notre "confort" de vie, nous humains de l'anthropocène...

Le Thiers

Avez-vous un parcours No-Kill actuellement ? De nouveaux projets dans le domaine ?

Nous possédons 2 parcours No Kill (toutes techniques, hameçons sans ardillons) sur le Guiers, sur 18 km de rivière que nous gérons, nous en avons 6 km en No-Kill. Le No-Kill de Saint Béron (1,5 km) à la sortie des gorges de Chailles est un parcours en gestion patrimoniale et assez "sportif", Le No-kill de l'aval de Pont de Beauvoisin (4,5 km), est lui un parcours en halieutique, plus accessible pour les débutants, sur lequel ils retrouveront une plus grande densité de salmonidés, dont les arcs en ciel.

Concernant l'étang de Reculfort, le No-Kill est bien évidemment de mise pour la pêche à la carpe, mais également sur les carnassiers (black-bass, sandres, brochets).

Nous n'avons pas d'autres projets d'extension du No-Kill, car bien qu'indispensable, il n'est pas la solution "miracle" à tous les maux de nos milieux.

6-Si vous aviez un ou plusieurs souhaits venant des hautes instances (FNPF, élus locaux, etc…) à exaucer, quels seraient-ils ?

Nous pensons qu'il est indispensable que l'on prenne en compte le manque de ressources en eau probable dans le futur et que l'on protège au maximum ce qui peut être protégé au niveau des milieux aquatiques. Il faut qu'on trouve des solutions énergétiques alternatives à l'hydroélectrique (on voit les dégâts catastrophiques sur la basse rivière d'Ain) et au pétrole, il faut revoir et renouveler le système de traitement des eaux et inclure le traitement des composés médicamenteux, des perturbateurs endocriniens, des Polluant Organiques Persistants... Il faut ouvrir un maximum l'accès aux déchetteries au lieu d'en restreindre l'accès et de faire payer de plus en plus cher, car sinon, on va se retrouver avec de plus en plus de décharges sauvages (ce qu'on constate déjà régulièrement). Mon souhait serait donc : arrêtons de penser au fric et à la croissance et pensons en tant qu'humains intégrés dans leur environnement et qui cherchent à le défendre pour continuer à vivre plutôt qu'à le détruire pour en profiter égoïstement.

Le Guiers (@J.Pouille)

Pour terminer, un message pour les tous les pêcheurs qui pratiquent votre linéaire ?

MERCI !

Un grand merci à tous ces pêcheurs qui malgré tout continuent à sillonner nos berges à la recherche de la belle zébrée, elle est là, elle vous attend, alors traitez la respectueusement ! Si vous parvenez à la duper, utilisez votre épuisette, ne la sortez pas de l'eau, faites une photo du poisson dans l'eau et dans l'épuisette, et remettez la aussi vite que possible dans son élément avec le moins de stress possible. Rien que par ces gestes simples, votre poisson pourra se reproduire, donner un spectacle exceptionnel (au peu de personnes qui les voient, et c'est tant mieux !), et surtout donner une descendance avec un patrimoine génétique adapté (et adaptable) à la rivière et ses particularités.

Merci d’avoir répondu à mes questions et bonne continuation pour la suite à toute votre équipe.  Merci de nous donner les liens de vos médias pour celles et ceux qui souhaitent continuer à vous suivre.

Merci beaucoup à toi Nicolas de nous avoir donné l'opportunité de nous exprimer avec une audience bien plus large !

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