Rares sont les films qui traitent d’un sujet qui nous touche nous hommes de nature. Pêcheurs, chasseurs, ou tout simplement si vous êtes un simple contemplatif des grands espaces de verdure, ce film est fait pour vous.

Je suis allé le voir en compagnie de mon fils ce vendredi 13 octobre, soit 2 jours après sa sortie nationale. La première chose que j’ai remarqué, c’est l’amplitude des âges du public de la salle. De très jeunes (un peu dissipé d’ailleurs) à beaucoup moins. Et puis bien sûr des connaissances et amis pêcheurs et/ou chasseurs. Cela ne pouvait en être autrement. Un film visible par toute la famille, vraiment.

L’histoire de ce film est très simple. C’est celle d’un orphelin recueilli par une femme qui travaille dans un domaine en Sologne pour un Comte. L’enfant apprend là une nouvelle vie en accompagnant le braconnier du secteur.  Tout cela se passe en 1930, époque où dame nature était encore flamboyante et pleine de vie sauvage.

Côté casting, j’étais déjà fan de Valérie Karsenti. J’avoue qu’une fois de plus, elle ne m’a pas déçu. Maman Célestine est un rôle qui lui va à ravir. Superbe prestation. Les autres acteurs ne sont pas en reste également.

Le plus marquant dans ce film est la précision dans les petits détails. Ceux qu’un public moins averti ne verra ou n’entendra peut-être pas. Le vocabulaire, la gestuelle, les sons, tout y est. Les images qui mettent en scène les animaux sont justes exceptionnelles. On sent bien là l’exigence de Nicolas Vanier. J’ai d’ailleurs pu voir une sorte de making of sur la chaîne Seasons de ce film. C’était très intéressant. On peut voir justement de quelle façon procède Vanier pour mettre en boîte les scènes les plus spectaculaires. De plus, Nicolas Vanier est un fervent défenseur de sa région. Il se bat contre tous ces parcs fermés dédiés aux tirs sur animaux plus qu’à la chasse qui fleurissent un peu partout en Sologne. J’ai écouté son discours et je suis complètement d’accord sur sa façon de voir les choses. Les grands animaux de nos forêts ont un besoin de liberté. La Sologne est devenue un véritable labyrinthe où la libre circulation des animaux sauvages n’est plus qu’un souvenir. Bien triste situation.

D'ailleurs, vendredi dernier, pour tout vous dire, avant d'aller voir ce film, j'avais passé moi-même une grande partie de la journée seul en pleine nature. Ce film m'a d'autant plus parlé...

Photo prise vendredi après-midi sur les bords de l'Ain.

Pour conclure, et si ce n’est pas fait, je vous invite vivement à aller voir ce film en famille ou même seul. Il est authentique, et cela fait un bien fou !