La rivière d’Ain.

C’est sur les hauteurs du village de Contes

Que tu apparais enfin à nos regards.

Tes premières eaux forment des ondes

Pour s’éparpiller de toutes parts.

Tu files toujours à bonne vitesse,

Dans ce lit encore très étroit,

Au travers de cette forêt  épaisse,

Où l’on se retrouve souvent, toi et moi.

Arrivée à Sirod, ton allure change déjà.

Tes méandres deviennent plus prononcés,

Les truites farios sont elles bien là

Pour ne plus jamais te quitter.

Un peu plus en aval, la Saine te rejoint.

Ta beauté incomparable en est décuplée.

Ces changements  éveil tout mon émoi.

Après toutes ces années, je suis encore émerveillé.

Belle rivière d’Ain, tu hantes toutes mes nuits

Je ne cesserai à aucun instant  de t’aimer

En dénonçant tout les maux  qui te nuisent

A jamais, je resterai à tes côtés.

N.G