Avec le début du mois de Juin, la période des embouteillages débute sur la haute rivière d'Ain. C'était tout à fait prévisible. L'offre de pêche sur truite sauvage se réduisant comme peau de chagrin en Franche-Comté, les pêcheurs vont là où il reste un semblant de population. Et comment s'en plaindre ? C'est impossible. On ferait la même chose si d'aventure nous étions plus éloignés de ces rivières où la pêche en nymphe à vue est reine. Il faut donc l'accepter. De plus, de nombreux acteurs profitent professionnellement de ces séjours pêche touristiques.

Alors si je ne m'en plains pas, cela ne veut pas dire que je suis un fan de cette augmentation soudaine de pêcheurs sur les berges de la rivière. Et comme on dit, c'est les plus gênés qui s'en vont...Du coup, je fuis régulièrement les grands axes principaux pour les petits axes secondaires. Ceux-ci étant souvent vides de pêcheurs. Avec les années, la capture de poisson n'est que cerise sur le gâteau à la pêche, je recherche avant tout un linéaire où je serais seul. C'est devenu un réel besoin. Truite ou pas, peu importe finalement. Je souhaite avant tout passer quelques heures sans croiser âme qui vive. C'est très important pour mon équilibre. De plus, on peut ainsi profiter pleinement de tout ce qui nous entoure, faune et flore. Ce qui est plus compliqué lorsqu'une dizaine de pêcheurs est passée avant vous.

Je cherche donc ces petits joyaux où il est possible d'être seul. Un privilège il me semble...Les truites sont très souvent plus petites mais qu'importe. La quiétude est plus importante à mes yeux que les centimètres. C'est de plus assez plaisant de pêcher de temps à autres des poissons certes petits, mais aux réactions normales opposées à celles des truites éduquées.

Quelques photos de ces derniers jours...

Une surprise !

Lieu qui voit rarement le pêcheur...