Nicolas39 - Pêche à la mouche

Par le biais de ce billet je souhaite mettre en lumière un artisan dans le domaine des facteurs de cannes. Effectivement, j'avais des besoins de réparations et d'optimisations sur trois de mes cannes à mouche. J'ai donc fait appel à lui.

Olivier a fait un travail remarquable. Il a suivi mon cahier des charges à la lettre. Je suis réellement satisfait de son travail. C'est pourquoi je vous le fait connaitre si toutefois ce n'était déjà pas le cas.

Il est situé dans le 71. Vous pouvez le contacter les yeux fermés pour des réparations ou même la réalisation d'une canne complète.

Ce billet en guise de retour en arrière sur cette saison 2023. Les années filent à grande vitesse. La population de truites sauvages diminue sans arrêt. Je sens également que je ne pêche plus avec la même qualité qu’auparavant. Alors je profite un maximum. Je passe toujours énormément de temps à la pêche.

Si à une époque la technique faisait sans doute la différence pour capturer plus de poissons, aujourd'hui, avec le peu de truites qu'il reste chez nous, c'est avant tout le temps de pêche et la connaissance des secteurs pêchés qui fait une grande différence. Plus les poissons sont rares, plus il faut connaitre sur le bout des doigts les linéaires afin d'avoir la chance de les croiser canne en main.

Il y a encore peu, autour des années 2010, je prenais en moyenne 3 poissons par sorties matinales avant d'aller au boulot en semaine. Depuis 2 ou 3 ans, je suis plutôt à 1 poisson toutes les trois sorties. C'est assez simple à comprendre, pour espérer capturer autant de poissons qu'il y seulement dix ans, il faut y passer 7 ou 8 fois plus de temps...

Malgré cela, je reste un passionné inconditionnel de la rivière et de la pêche en nymphe à vue. Je ne deviens pas comme bon nombre de vieux pêcheurs que j'ai connu et qui ont stoppé la pêche dès que les populations diminuaient. Qu'est ce qu'ils diraient aujourd'hui ! J'ai toujours ce besoin de me retrouver seul au bord de l'eau. La nymphe à vue me permet de rester en éveil devant cette nature sauvage. Je reste un spectateur attentif de ce monde rivière qui souffre tout en se battant fort à travers la vie sauvage.

Mon admiration pour ces truites est sans limite. Moi qui les vois toute l'année souffrir et se battre pour survivre. Ces truites, à l'image du lièvre dans nos plaines, représentent pour moi la vie sauvage de la rivière. Un animal fragile vivant dans un milieu de plus en plus inapproprié. Malgré cela, je continue à les embêter de mars à septembre parce que je suis, avant toutes choses, un pêcheur !

Truite prise sur gravière avec une cuivre. Poisson déjà pris l'an passé. Signe qu'elles ne sont pas nombreuses !

Truite foncée capturée sur une vaironnée. Gros combat. Poisson plein de jus.

Truite prise en fin de saison sur une petite rivière jurassienne. Magnifique robe !

La définition du sauvage !

Poisson pris à vue avec une cuivre...pour changer.

Truite capturée plein amont avec un tricho.

Petite truite d'une petite rivière jurassienne. Superbe.

Grosse truite de cette même petite rivière jurassienne.

Poisson clair de gravière.

Belle truite de gravière également.

Poisson très puissant !

La truite sans point ! Prise en sèche !

Truite de début de saison. Maigre. Prise en sèche.

La cuivre, toujours la cuivre !

Photo différente. Merci ma grande fille qui m'accompagnait ce jour-là.

La truite aux joues bleues !