Le serpent se mord la queue…Mais a-t-il le choix ?
Par Nicolas39 le mercredi 2 octobre 2019, 06:37 - Vidéos - Lien permanent
Difficile d’être affirmatif sans étude, sans chiffre, sans données précises et datées. Je n’ai finalement que mes deux yeux couplés à mon vécu issu de quelques années à observer sans relâche les truites de la rivière d’Ain. Quoi qu'il en soit, ce début d’automne confirme les précédents. Les insectes sont absents de la rivière. il n'y a aucune éphémère. J’avais pourtant bon espoir cette année car durant le dernier printemps, j’ai eu le sentiment d’avoir vu plus d’éclosions en terme de nombre et de volume. Les plus belles depuis bien cinq ou six saisons. Malheureusement, cela ne se répète pas ces jours. J’espère me tromper et que les insectes vont revenir durant les prochaines semaines afin que les truites puissent s’en goinfrer sans limite. C’est la période où elles se remettent à manger à longueur de journée en pensant au frai qui va arriver. L’énergie qu’elles dépensent durant la reproduction dépend des forces qu’elles emmagasinent aujourd’hui.
Du coup, les belles zébrées s’adaptent. Dans tous les cas, il faut bien se nourrir pour survivre. Elles n'ont pas le choix. Depuis quelques années, j’observe toujours plus de truites de toutes tailles chassant vairons, chabots et autres juvéniles de truites ou de rares ombres à cette époque de l’année. Alors ce n’est que mon impression, mon ressenti d’observateur attentif, mais je serais prêt à parier que la prédation sur les juvéniles de truites en particulier est plus importante d’années en années au vu de la raréfaction des insectes. Sur une population déjà mal en point, cela ne va pas vraiment dans le bon sens il me semble. Le plus souvent, c'est même des poissons pas très gros qui sont essentiellement piscivores, des truites de 30-35 centimètres. Je n'ai sincèrement pas le souvenir de voir autant de chasses il y a quelques années en arrière.
Les seules bestioles qui tombent sur l’eau de temps en temps depuis la fermeture ressemblent à une sorte de petit plécoptère très clair à 4 ailes. Une bestiole très fine qui ne fait pas un gros casse-croûte d'ailleurs. C’est ce que gobe la truite de la vidéo ci-dessous filmée ce dimanche. La seule qui était en poste en surface. On croise les doigts, un petit coup d’eau pourrait éventuellement leur donner ce volume de nourriture dont elles ont besoin. Faites la danse de la pluie
Commentaires
De moins en moins de commentaire aussi ???
C'est le serpent qui se mord la queue plus de pêcheur sur les berges !!
Certains aimeraient manger une ou deux truites par an mais c'est mal vu donc la canne a mouche sert de tuteur à tomate .
Ceux qui prennent leurs pied en pêchant tout ce qui passent devant eux sous couvert de no-kill détruisent beaucoup plus que la façon de pêcher des années 70 .
La nouvelle génération avec web et appareil photos veulent prendre le relais depuis des années mais alors où sont donc les truites si c'est le pêcheur qui était responsable de la diminution du nombre de truite ?
Adieu d'ailleurs au coups du soir pour la nouvelle génération pas assez éclairage pour une belle photo où sont les articles une belle truite prise sur un sedge à la tombée de la nuit ?
Plus de patience pour resté immobile au dessus un radier en attente de la belle ?
et puis tenir une vraie truite une fois par an et la voir partir à un mètre de l'épuisette par ce que l'ardillon lui aussi est interdit !
Prochaine étape :interdiction du pêcheur puisque il fait du mal au poisson uniquement pour son plaisir finalement je crois que je comprendrais la décision .
Cordialement
Le problème c'est la qualité de l'eau sur les grosses rivières comme sur les ruisseaux pépinières.
@Joss : Voilà un commentaire rempli de fausses informations dites-moi. Je vais tenter de répondre dans l'ordre.
-Presque plus de commentaires sur mon blog car je relaie mes articles sur les réseaux sociaux et mes lecteurs préfèrent visiblement réagir sur ces supports.
-Plus de pêcheurs sur les berges...Heu, vous allez toujours au bord de l'eau pour affirmer ça ? On ne doit pas pêcher les mêmes lieux...
-Les parcours no kill dans le Jura sont un infime pourcentage du linéaire total...Qui vous empêche de manger un ou deux poissons par an ?
-Je n'ai pas pêché dans les années 70, mais dans les années 80. il me semble que je détruisais plus en tuant 100% de mes prises qu’aujourd’hui en les relâchant. C'est totalement absurde de dire des choses pareilles.
-Qui a dit que c'est le pêcheur le responsable ? Pas moi en tous les cas. Il est évident que c'est la qualité de l'eau.
-Depuis 33 ans que je pêche, je n'ai jamais été un fan du coup du soir et je n'avais pas d'appareil photo à l'époque. Si vous souhaitez des récits sur cet horaire de la journée, il faudra aller lire ailleurs.
-J'ai la patience de vous répondre ce qui en dit long sur mon potentiel !
-Pareil, l'ardillon est interdit uniquement sur les no kill, donc autorisé ailleurs, soit sur une grande majorité du linéaire.
-La notion de douleur chez le poisson reste à prouver.
Cordialement.
@Alain ceria : C'est ça !
Disparition des insectes ...La chose est presque générale
Sur l'Ain encore qqls éclosions par rapport à d'autres rivières...Sur le BES au plateau de l'Aubrac , c'est un grand désert...Les gobages sont rares et pour cause...Alors reste la pêche au fil, en noyée si l'on ne veut pas regarder l'eau passer ...Rencontrer un couple de pêcheur au mois de septembre sur les bords de l'Ain, ils faisaient le même constat ...Ils revenaient tous les eux de Slovénie, où ils ont d'après leurs dires, ils ont leurs habitudes Ils racontaient ..A nuit noir , à la lueur des lampadaires rien , pas même un papillon de nuit ...Sur l'Ain , je ne connais pas bien la rivière , mais au mois de septembre pour la fermeture il y avait ces minuscules mouches blanches/crème..."La maison brûle "gardons espoir que rien ne soit définitif
bonjour,
on constate aussi depuis 2 ou 3 ans la raréfaction des vairons. à l'approche de la fermeture beaucoup sont de la taille qu'ils avaient en avril.
et toujours des étiages de plus en plus longs.
j'ai fais la fermeture sur l'Arc, des berges souvent couvertes d'insectes...