Tonte précoce et lisier, les tueurs de la biodiversité.
Par Nicolas39 le samedi 23 janvier 2021, 06:13 - Vidéos - Lien permanent
Un peu comme le pêcheur qui suit les places de fraie d'année en année, il est facile pour l'observateur attentif de nos campagnes de se rendre compte à quel point les prairies ont évolué. À l'image de la population de truites dans nos rivières, c'est devenu un désert.
La vidéo qui va suivre nous explique de façon claire et précise le pourquoi du comment. De plus, elle est réalisée par un paysan qui plus est ingénieur.
Si vous vous demandez encore pourquoi vous ne voyez plus d'insectes, plus d'oiseaux et donc plus de fleurs, regardez cette vidéo, vous aurez vos réponses. Quand on débute la période des foins début mai au lieu de fin juin il n'y a pas si longtemps...Quand on remplace le fumier par le lisier...Le résultat est là. La vie a quitté la prairie !
Bon visionnage.
Commentaires
très beau documentaire, vive l'agroécologie et non à l'agriculture intensive
Tellement vrai tout ça. L'agriculture intensive est clairement ce qui détruit nos écosystèmes.
Le reportage est vraiment bien fait.
Merci pour cette petite lueur d'espoir dans notre "monde de merde".
Magnifique documentaire, j'ai adoré. Mais hélas, serait-ce suffisant pour changer les choses ?.
Merci pour le lien vers ce documentaire très intéressant, que mes enfants ont pris tout autant de plaisir à regarder. Et leur question naïve et évidente à la fin : pourquoi tous les agriculteurs ne travaillent ils pas comme M. Schmitt ? Et pourquoi les consommateurs n achètent ils pas tous en local ?
Certains avaient 40 ans d avance, et pourtant tout le monde ne les entend toujours pas...
Il est difficile de rester insensible à ce genre de reportage qui met en lumière les bienfaits d'une agriculture traditionnelle ( je préfère ce terme à celui un peu pédant d'agro-écologie). Personnellement il me touche particulièrement puisque j'ai un parcours semblable à celui de monsieur Schmitt : origines paysannes ( la toute petite propriété de mon père s'étendait sur les flancs de la montagne pyrénéenne ce qui signifiait dans les années 1960 terrain pentu, absence d'eau et d'électricité...) et parcours universitaire similaire sauf que j'ai choisi la voie juridique et lui la voie scientifique ). Et comme lui j'ai été fortement tenté de revenir à mes origines sauf que je n'ai pas osé franchir le pas par manque de courage et sans doute par peur du qu'en -dira-t-on. Et c'est donc à travers la pêche que j'ai retrouvé un peu de mes racines ! C'est d'ailleurs la raison pour laquelle je ne souscris pas aux évolutions actuelles de notre activité. Je pratique une pêche simple et sans artifice veillant à respecter, comme l'ont toujours fait nos ancêtres et ce de manière intuitive, la nature et ses habitants. Et avouez que c'est un singulier paradoxe que de voir certains pêcheurs s'enthousiasmer pour une époque où la manière de pêcher est à l'opposé des valeurs qu'ils défendent aujourd'hui ! Certes on ne peut pratiquer exactement comme autrefois mais de grâce gardons toujours en nous un peu cet esprit de paysan-pêcheur !