Nicolas39 - Pêche à la mouche

On va pas se faire avoir deux ans de suite....C'est ce que je me suis dis dès la fermeture de la truite en pensant aux fils à poser pour les cormorans et autres harles bièvres. Effectivement, l'an passé, à causes des intempéries récurrentes, on avait pas pu les poser.

La premier dimanche d'eau basse était donc le bon. Comme d'habitude, tout s'est décidé en catastrophe. J'ai eu le temps de mettre une convocation sur ce blog 4 jours avant et d'envoyer quelques mails. Malgré cette organisation précipitée, on était plus d'une douzaine au rendez-vous pour cette "corvée" ce qui est bien suffisant.

On se croirait à l'ouverture

L'objectif était très simple, il fallait couvrir au mieux toute la partir où se trouve la principale frayère de notre parcours. La première raison, c'est pour que les truites, le moment venu, puissent frayer sans être dérangées et/ou attaquées sans cesse par les cormorans et les harles bièvres. De plus, juste en amont du radier où se situe la frayère, il y a une belle population de petites truites que j'ai pu voir en fin de saison. Le proie par excellence des harles bièvres.  Ces petites truites auront plus de chances ainsi de passer l'hiver sans pertes.

Au contraire des cormorans, les harles mangent des poissons plus petits, mais malheureusement, ils en mangent beaucoup plus....Sans compter que cet oiseau commence lui aussi à devenir sédentaire. Entre les pêcheurs qui n'ont pas encore compris l'importance de la remise à l'eau des poissons, toutes les pollutions que l'on connait et celles que l'on ne connait pas, la température moyenne de l'eau qui a tendance à monter, les truites sauvages et les quelques ombres qui sont toujours là méritent le plus grand respect !

Au boulot !

La pose des fils s'est fait dans la bonne humeur tout en étant sérieux dans la mise en place car c'est très important si 'lon ne veut pas tout faire ça pour rien. Avec les années et l'expérience engrangée dans ce domaine, on connait un peu près la hauteur à laquelle il faut absolument monter les fils. Il faut imaginer la rivière en crue biennale qui charrie des arbres morts...Sans ça, tout sera arraché au premier gros coup d'eau. On parle en connaissance de cause et ça ruine bien le moral quand ça arrive....

Les jeunes n'ont pas rechigné à aider.

Il y a aussi le facteur neige. Il faut essayer de passer les fils entre les arbres et non pas dessous un gros couvert végétal. Avec le gros poids de neige qui tombe, les fils se font aussi exploser en sachant que pendant cette période, ils sont souvent eux mêmes gelés. Bref, on essaye de faire au mieux pour qu'ils tiennent tout l'hiver ou tout du moins, le plus longtemps possible. A savoir, qu'avec mon copain Denis, on passe les retendre régulièrement pendant cette période..

Une zone de rivière d'Ain où les truites seront tranquilles.

Je tiens à remercier Loic, Bernard, Philippe, Denis.G, Denis.B, Hugo, Gilles, Didier, Louis, Thibaut, Fred, Manu et Amandine pour leur aide. On fait ce que l'on peut à notre échelle pour sauvegarder ce qui peut l'être encore, et cela me fait sincèrement plaisir de pouvoir compter à chaque fois sur vous.

Un grand Merci les gens

Pour information, nous avons trouvé un téléphone portable dans l'eau (Dans l'Ain à Crotenay donc). Tout est mort, sauf la carte SD qui est récupérable. J'ai été obligé de la lire pour trouver des infos, et je pense que ce téléphone appartient à un dénommé Laurent et que sa compagne se nomme Sylvia. Me contacter pour récupérer cette carte SD si jamais...

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