Des barrages filtrants pour les rivières comtoises.
Par Nicolas39 le jeudi 27 avril 2017, 21:18 - Gestion piscicole - Lien permanent
Venez nombreux !
Ce samedi 29 avril des barrages filtrants vont être organisés afin d'alerter les gens sur l'état catastrophique actuel des rivières comtoises. Ils auront lieu en général de 10h à 12h. Plus de détails ci-dessous.
Voici les lieux de rendez-vous :
•Morteau RV 9h Place du champ de foire. Horaire barrage :10h 12h.
•Ornans RV 9h Rond point de la truite. Horaire barrage : 10h 12h.
•Pont-neuf ( commune de Cour Saint Maurice ) RV 9h au pont. Horaire barrage : 10h 13h30 puis déplacement vers Saint-Hippolyte.
•Saint-hippolyte RV 9h ( devant la poste ). Horaire barrage : 10h 14h30.
•Saint-Claude RV 9h Cathédrale. Horaire barrage : 10h-12h.
Pensez à prendre des gilets fluos pour la sécurité sur les routes, merci.
Plus d'informations sur la page facebook du collectif SOS Loue et rivières comtoises.
Commentaires
Soutien à 100%
Bonjour, je vous fais suivre un message d'Alain Prêtre à propos de ces opérations:
Bonjour Mesdames, Messieurs,
A une semaine de l’opération barrages filtrants sur plusieurs ponts de la région, j’ai adressé le mail suivant aux responsables de la Fédé de pêche du Doubs ainsi qu’aux responsables du Collectif SOS LOUE/RIVIERES COMTOISES
Je vous remercie d’en prendre connaissance et, le cas échéant, de me donner votre point de vue.
Meilleures salutations
Alain Prêtre
Photographe naturaliste, natif de la vallée du Dessoubre
Je viens de prendre connaissance de l’article de l’Est Républicain du samedi 15 avril sur la pollution du Dessoubre. J’adhère pleinement au coup de gueule de Christophe Monnier, mais pour quel résultat ? Son indignation n’aura d’effet que si elle est relayée par des actions innovantes et musclées.
Il faut élever le niveau de la riposte. Ca suffit !
Bien qu’habitant à La Chaux-de-Fonds, je me rends au chevet du Dessoubre au moins deux fois par semaine. Je suis témoin comme vous de l’état de dégradation avancé de la rivière. Le Dessoubre est bientôt en fin de vie.
Avec tout le respect que j’ai pour votre engagement, force est de constater que le bilan est plutôt maigre. Je ne suis pas un diplomate, chacun le sait, et je ne vais pas faire usage de qualificatifs pesés pour affirmer que vos actions menées jusqu’ici se résument en deux mots : Impuissance et échec
Assez d’analyses, de réunions, de rapports, tables rondes, de commissions, de groupes de réflexion, de conférences, de manifestations gentillettes, et que sais-je encore. Les maux dont crèvent les rivières comtoises, et le Dessoubre en particulier, sont clairement identifiés. Durant combien de temps encore allez-vous accepter que les élus et commis de l’Etat vous manquent de respect ?
Ils ne conduisent aucune action de nature à enrayer le mal, pire ils font preuve de complaisance quand ce n’est pas de la connivence avec les pollueurs.
Cela fait plus de 30 ans que des réunions au chevet du Dessoubre rassemblent pêcheurs et services de l’Etat pour RIEN DE CONCRET
Les autorités jouent la montre. Préfets et élus se moquent de vous depuis des années et des années. Pendant ce temps là, les paysans, entre autres, continuent à déverser leur poison et purin dans la rivière.
Dans dix ans, lorsqu’il n’y aura plus un poisson dans la rivière, ces gens-là vous diront avec un brin de cynisme,
«Mais messieurs, il n’y a plus rien à faire, la faune piscicole a disparu ».
Cela dit la solution passe obligatoirement par des décisions politiques, mais rien ne se fera sans des opérations puissantes.
Je tiens ce langage depuis bien longtemps, prêchant jusqu’à présent dans un désert relatif.
Le dialogue, certe, peut être maintenu, mais les avancées significatives sur ce dossier seront arrachées (à l’instar des conquêtes sociales), mais ne vous seront jamais accordées par la bienveillance et la grâce de l’Etat. Et ne me rétorquez pas qu’avec le nouveau président de la République, le nouveau Préfet et la nouvelle assemblée nationale, il y aura peut-être un nouvel espoir. Ce serait croire au Père Noël.
Je vous exhorte au nom du Dessoubre que vous aimez (je n’ai aucun doute là-dessus) à changer votre fusil d’épaule en matière d’actions. Le choix des armes que vous avez utilisé jusqu’à présent n’a pas été le bon. Il faut taper du poing sur la table pour ne pas dire renverser la table. La radicalité est indispensable.
A commencer par les barrages filtrants du 29 avril. Il ne faut pas filtrer, il faut bloquer physiquement, à l’aide de nos véhicules, la circulation à l’exception des véhicules de secours et de la police, et exiger la venue sur place du Préfet ou du Sous-préfet, même si les jours de ce dernier sont comptés avec la proximité du changement de pouvoir. Si nous sommes nombreux, les flics ne vont pas nous déloger, ni nous jeter dans le Dessoubre et encore moins nous enfermer dans les cachots de l’ancien château. Pourquoi avoir peur ? de qui ? de quoi ? Notre combat est juste. Il est d’utilité publique.
Les actions peuvent revêtir de multiples formes.
Je vous assure que si, par exemple, nous nous invitions sans crier gare avec la presse dans nos talons dans une assemblée du Conseil départemental, des maires du Doubs, à La préfecture ou encore dans les permanences des parlementaires, on nous regardera autrement. Il faut harceler ces gens-là et exiger qu’ils prennent des mesures IMMEDIATES et d’URGENCE.
Alain Prêtre
Né dans la vallée du Dessoubre dont la rivière était à l’époque un aquarium et malheureusement aujourd’hui un cimetière !
Salut Nicolas!
Je ne sais pas si c'est la meilleure solution,mais je serais quand même de la partie! (J'ai fait toutes les manifs depuis ornan et force est de constater que ça n'a pas servi à Grand chose). Dimanche il y aura l'élection présidentielle seule un grand Homme digne et indépendant peut sauver nos rivieres.Cordialement Mickaël.