La saison 2022 est maintenant bien lancée. Des rivières jurassiennes très basses. De l'eau qui a refroidi suite à la dernière neige tombée le lendemain de l'ouverture. Une bise quasiment omniprésente. En clair, des conditions frustrantes car rivière basse, eau claire, mais pas ou peu d'activité. Quelques très rares truites sorties durant une heure ou deux dans la journée et finalement toujours les mêmes poissons depuis une semaine.

Mais l'essentiel était ailleurs le jour J. Avec une organisation sans faille de Didier et Yoann, cette matinée d'ouverture fut une fois de plus un merveilleux moment. Qu'est ce qu'on s'est mis dans la panse !

La fine équipe !

Côté pêche et pour cette saison, j'ai opté pour le même ensemble canne/soie. C'est une nouvelle fois avec l'Orvis Hélios 3F en 9 pieds soie de 5 que je vais pêcher cette année. J'ai également la même soie, la Pro Trout d'Orvis. Je n'ai pas changé. Elle attaque donc sa deuxième saison sans aucun entretien. La glisse n'a pas bougé ! Assez fan pour le coup. J'ai par contre changé de moulinet. J'avoue n'avoir pas été convaincu à 100% par les derniers avec lesquels j'ai pêché. Pourtant, tout du haut de gamme. J'ai souhaité revenir à un modèle que je connais et que je possède pour soie de 6-7.La société des Mouches De Charette a sorti un modèle intermédiaire en terme de taille pour le moulinet Apogée. J'ai toujours adoré ce moulin. Simple, discret, fiable. Très fiable. Rapport qualité prix très très bien placé. J'ai donc enroulé ma soie sur le modèle 46 dédié au soie 4 à 5.

Ensemble au top.

Comme dit en début de ce billet, la pêche se résume depuis 8 jours à de longues heures de recherche et parfois d'attente pour croiser les quelques truites actives ces premiers jours. Depuis le 12 mars, il faut compter 4 à 5 heures au bord de l'eau pour avoir une vraie occasion en moyenne. Autant dire qu'il ne faut pas trembler lorsqu'elle se présente. Les parties de pêche oscillent entre capot et un poisson.

La première de l'année. 15 centièmes en pointe et nymphe cuivre sur H16 au bout.

Quelques poissons capturés donc. Tous sous l'eau sauf un. Deux nymphes utilisées, cuivre et gammare JFD. Une truite en sèche avec la PP-olive. Mais il aura fallu passer un paquet d'heures quand même. Le tout en évitant tous les autres pêcheurs, parfois très nombreux ! Pas simple.

Une nouvelle fois, ma connaissance du terrain m'a forcément bien aidé. Il reste quelques joyaux qu'il faut protéger obligatoirement. En tous les cas, j'ai fait mon possible pour en vacciner quelques uns hors parcours no kill avant le prochain coup d'eau. Car celui-ci est attendu par de nombreux pêcheurs.