Mon troisième invité n’est pas un compétiteur et encore moins un champion du monde et pourtant, il mérite autant de reconnaissance. Daniel est ce que j’appelle un vrai passionné, quelqu’un qui vit pour sa rivière qu’il défend bec et ongles et de surcroît un excellent pêcheur. Découvrez à travers cette interview cet homme hors du commun.

Nicolas Germain : Salut Daniel, comme de coutume pour la première question, je vais te demander une petite présentation s’il te plait ?

Daniel Rojon : J’ai 45 ans, je suis célibataire…(on dirait une annonce spécialisée…) Je suis pêcheur depuis….fort longtemps. Et pêcheur à la mouche depuis 23 ans, grâce aux amis Roland, Jeff et bien sûr Doumé qui m’ont communiqué cette passion. Quand je ne suis pas au bord de l’eau, j’exerce le métier de technicien analyseur entrecoupé de mes mandats de secrétaire du Comité d’Entreprise et de Délégué du Personnel de mon entreprise. Ah oui, j’oubliais ; comme tu va le voir, je suis bavard.

NG : Daniel tu es le président de l’Union des Pêcheurs de la Rivière d’Ain ( http://www.basserivieredain.com/ ) , comment es tu arrivé à cette fonction et pourquoi ?

DR : En entrant au GPS de Vienne en 1985, club dans lequel je me suis investi avec tous les copains dans la défense de la Gère, j’ai rencontré Jacques Boyko et l’ai rejoint en tant que secrétaire au sein de SOS Basse Rivière d’Ain, association dont il était alors président. Je lui ai succédé ensuite au poste de président. Cette association a fait beaucoup pour faire connaître les problèmes de la BRA et notamment ceux liés aux barrages EDF et autres micro centrales. C’est à la demande de Michel Contini (qui animait la défense de la BRA dans son antre du magasin « Le Thymallus » à Priay) que je me suis présenté au CA de l’UPRA en 1992. J’en suis devenu le secrétaire puis un des gardes-pêche puis…..le président parce qu’il en faut un et parce qu’il fallait bien prendre la relève de tous les passionnés qui avaient déjà amené l’UPRA dans la voie d’une gestion novatrice.

NG : L’UPRA est un exemple de gestion pour un grand nombre d’AAPPMA et toi pour un grand nombre de Présidents, cela doit te rendre fier du chemin accompli ?

DR : Je ne sais pas si l’UPRA est un exemple pour beaucoup d’AAPPMA. Je souhaite seulement que son expérience puisse servir les associations intéressées. Chaque fois que nous en avons l’occasion, nous conseillons du mieux possible ceux qui, perdus dans les méandres de l’administration de la pêche en eaux libres, ne savent pas comment faire évoluer leur réglementation (limitation des captures, création de no-kill, …). Notre site internet (merci Fabien) peut déjà leur apporter quelques réponses. Quant à être fier du chemin accompli, notre seule fierté à l’UPRA, c’est de pouvoir nous rendre au bord de l’Ain pour contempler et pêcher des ombres et des truites magnifiques dans un cadre relativement préservé à ½ heure de Lyon et de Bourg en Bresse. Pour ceux qui n’ont pas la mémoire courte (pas besoin de manger du poisson pour cela, ….au contraire même) et qui se souviennent du terrible été 2003, c’est déjà une belle récompense.

NG : L’UPRA c’est toute une équipe de bénévoles, mais malgré le fait que tu te mettes rarement en avant , l’UPRA ne serait jamais où elle est sans Daniel Rojon, d’où vient cette envie ?

DR : Je ne sais pas non plus si l’UPRA (et surtout la BRA) en serait là ou plus loin, avec ou sans moi. Ce que je sais, c’est qu’il a fallu beaucoup de bénévoles formidables pour parcourir ce chemin et je ne prétend être que l’un d’entre eux. Je profite de l’occasion pour tous les remercier (Gilbert, Momo, Adrien, Bernard, Alain, Bouboule et tous les autres, la liste est longue) pour leur travail considérable réalisé avec peu de moyens mais beaucoup de passion. Pour en revenir à mon engagement, disons que mon statut de célibataire me laisse plus de temps que d’autres à consacrer à l’UPRA et que mon obstination naturelle* me permet souvent de convaincre les copains de s’embarquer dans des projets qui semblent irréalisables comme, par exemple, la création de parcours no-kill en Domaine Public.

  • Obstination naturelle : je suis têtu (jusqu’au-boutiste disaient mes profs) et j’ai un caractère de cochon.

Daniel lors d'une pêche électrique avec les bénévoles de l'UPRA


NG : Pour notre plus grand plaisir, parle nous avec tes mots, avec tes sentiments, avec ton vécu,.. de ta rivière, la mythique Basse Rivière d’Ain !

DR : Par où commencer ? Par une description sommaire : la BRA est une grande rivière de plaine aux eaux calcaires s’écoulant sur un lit de galets dont nous privent petit à petit les barrages. Mais elle est surtout, pour notre bonheur, une rivière peuplée d’ombres tout bleus et de grosses truites toutes zébrées. Je pourrai ajouter que la BRA est une rivière complexe (et pas seulement à pêcher) dont la survie estivale doit beaucoup aux apports phréatiques (si l’agriculture intensive lui en laisse un peu) et dont le fonctionnement biologique est hélas, comme d’autres rivières françaises, très perturbé par la présence des ouvrages EDF et de leur fonctionnement par éclusées. Mais, pour moi, la BRA est la rivière de mes débuts de moucheur (calamiteux en raison de ma grande dextérité naturelle). C’est grâce à elle que j’ai rencontré nombre d’amis et de bons copains. Grâce à elle que j’ai compris qu’on ne pouvait pas rester spectateur de la dégradation de nos cours d’eau. Grâce à elle encore que j’ai pris le virus (incurable) de la pêche à la mouche qui m’a conduit, depuis, d’Autriche en Irlande (merci Vincent) puis en Patagonie, en Nouvelle-Zélande (merci Zarn), au Canada (merci Jérôme), au Yellowstone,… Même en revenant de ces contrées prestigieuses, je prends toujours autant de plaisir à arpenter ses rives, malgré les ronces, acacias, épines noires et autres joyeusetés végétales abondantes ici. J’éprouve toujours les mêmes sensations en rentrant dans ses eaux, malgré des waders pas toujours très étanches. Quant au spectacle des grosses truites qui s’échouent presque pour boulotter les gammares, je ne m’en lasse pas. Amis moucheurs, venez vous aussi assister, entre deux gobages, à la traversée d’un castor ou d’un sanglier, au ballet des hirondelles (très bon signe) et autres martins pêcheurs. En espérant qu’on puisse à nouveau, un jour d’automne, au moment précis où la brume se dissipe, poser nos culs de canard sur les gobages de Thymallus Thymallus

NG : Vous avez une réglementation forte et protectrice du cheptel halieutique : 5 Km de no kill et le droit de conserver une truite et un ombre par jour seulement, le tout sous arrêté préfectoral, est ce que les difficultés pour en arriver là ont été difficiles à franchir?

DR : Difficile n’est pas le mot. Disons qu’au départ, nous avions autant de chance d’obtenir cette réglementation que de prendre un ombre de 80 cm au Pont de Priay. Il nous a fallu beaucoup de persévérance pour convaincre du bien fondé de ces mesures (pourtant évidentes dans d’autres pays) la Fédération de Pêche, le CSP et enfin la DDAF qui administre la pêche mais qui ignore bien souvent tout de la vie piscicole. Il nous a fallu informer, pancarter et gardienner la rivière. Gardienner et gardienner encore car les viandards sont encore légion. Le pire c’est qu’ils prétendent nous donner des leçons de gestion piscicole. Tu peux me croire, remplacer le sempiternel « Y’en a plus, faut en mettre… » par une gestion raisonnée demande beaucoup d’abnégation surtout en Domaine Public ouvert à tous.

NG : Encore une question sur la gestion , peux tu nous exposer la problématique liée au fait que l’on ne puisse plus pêcher l’ombre en automne et crois tu qu’un jour on pourra de nouveau taquiner maître thymallus le jour de noël sur les bords de l’Ain?

DR : La loi du 10 novembre 1994 a supprimé la possibilité de classer certains cours d’eau comme « principalement peuplés d’ombres », classement qui permettait la pratique de la pêche de l’ombre à la mouche sur la BRA jusqu’au 31 décembre. Cette réforme de la loi-pêche est passée sous couvert de simplification de la pêche en France, parce que, dans l’esprit (fatigué) de certains, le déclin de la pêche française serait dû à une réglementation trop complexe ! Pour l’esprit simple que je suis, le déclin de la pêche en France me semble dû à la mauvaise santé de nos cours d’eau et au manque….de poissons (tu sais, ces bestioles à écailles dont on n’entend jamais parler, ou si peu, dans les réunions consacrées à améliorer la gestion piscicole). Bien que les esprits fatigués colonisent encore certains bureaux de gestionnaires, d’autres un peu plus alertes ont pris des places à responsabilité. Ce qui nous a permis, conjointement avec les autres AAPPMA locales et la Fédération de Pêche de présenter et de faire valider un plan de gestion par le Préfet dans le cadre du SAGE (Schéma d’Aménagement et de Gestion de la Basse Vallée de l’Ain). Seul problème mais de taille, ce plan (comportant un volet sur la pêche d’automne) ne peut voir le jour qu’après une modification de la loi-pêche. Et pour ce faire, il faut convaincre (à Paris… et c’est loin) les instances dirigeantes qu’adapter la réglementation au contexte local est parfois préférable à la simplification pure et simple. Nous conservons l’espoir de repêcher à l’automne la Basse Rivière d’Ain qui revêt alors un charme particulier (sans baigneurs ni canoës de surcroît).

NG : Laissons maintenant le président et parlons du pêcheur, la basse rivière d’Ain permet d’évoluer avec des techniques différentes, qu’elle est ta pêche de prédilection?

DR : Sans hésiter, la pêche en sèche des gobages et la pêche en nymphe a vue. Voir, comme en 2007, les grosses zébrées s’empiffrer de march-browns en pleine eau puis de gammares sur les bordures puis chasser sur les frayères de vairons : quelle motivation pour ce type de pêche et quels formidables souvenirs ! Comme beaucoup de pêcheurs régionaux, je préfère prendre de beaux poissons même en petit nombre plutôt que faire des fricassées de poissonnets… En espérant qu’un jour, on puisse prendre, en France, de beaux poissons en grand nombre comme c’est le cas dans certains parcours privés où dans certains pays (I have a dream, disait l’autre…).

NG : Tu pratiques la nymphe à vue dès que les conditions le permettent et j’ai ouie dire que tu avais fais une prise honorable en début de saison, raconte nous !!

DR : J’imagine que tu penses à la fario de 76 cm du mois d’avril ? J’aurais aimé de conter un récit du genre : à 25 / 30 mètres, en revers et de la main gauche, sous un saule affleurant l’eau, à l’aide d’une pointe en 8 centièmes et d’un moucheron sur hameçon de 24, après une bagarre homérique de 2 h 45 mn, après avoir descendu 15 km de rives et franchi 3 barrages, j’ai mis au sec, seul, ce modeste poisson. La vérité, tu vas voir, est un rien différente. Nous remontions une bordure (disons entre Port-Galland et le barrage de Vouglans, pour être précis), l’ami Stephane et moi. Steph, quelques mètres devant, m’annonce : « Merde, j’ai fait partir un brochet, y (terme lyonnais) descend vers toi ». En effet, j’aperçois une forme qui, sous un bon mètre d’eau, semble ralentir avant de disparaître dans le profond de cette berge à l’ombre. Dans le doute, pensant que le poisson (d’espèce non identifiée) s’est peut être arrêté, je lance ma nymphe que je laisse descendre dans un noir absolu. Et là, j’aperçois une gueule blanche (enfin disons quelque chose de blanc) qui s’ouvre et se ferme. Je ferre à tout hasard et me retrouve amarré, via un 16 centièmes (qui me semble bien mince tout à coup), à une truite énorme (un thon comme on dit par ici) avec des zébrures comme ma main… et j’ai de grandes mains. Pensant que j’allais la perdre, je crie à Steph de se ramener pour, au moins, la voir. Il se ramène et, passé l’instant d’incrédulité, descend dans les ronces (heureux les marchands de waders) muni de mon épuisette raquette pliante (ridicule !) pour tenter d’y enfourner le bestiau. Ce qu’il parvient à faire partiellement (Merci Stéphane) après un combat tout en puissance mais peu spectaculaire. Désolé pour les amateurs de cavalcade et de backing. Il me faudra ensuite aller chercher la grande épuisette restée dans la voiture (super utile une épuisette dans un coffre de voiture !) pour faire quelques photos avant……..la remise à l’eau de cette magnifique zébrée (nous n’avions pas assez de morilles pour mettre autour). Vive la nymphe à vue…sans voir ! Je passerai le reste de la journée sur un nuage duquel je descendrai pour épuiser une autre fario magnifique de 67 cm prise par Stéphane. Je lui devais bien ça.

NG : Pour tous les pêcheurs de la rivière d’Ain qui vont te lire, si tu devais n’avoir qu’une seule nymphe sur toi, ça serait laquelle ?

DR : N’avoir qu’une seule nymphe sur moi sur la BRA !!! Et pourquoi pas pêcher avec une main attachée dans le dos ou un bandeau sur les yeux ? Il est surréaliste de penser pêcher la BRA avec une seule nymphe (si bonne soit-elle) surtout à vue. Ou bien alors, c’est moi qui suis vraiment mauvais (ce qui est d’ailleurs possible). Chaque poisson de la BRA (ombre et surtout truite) nous propose une nouvelle approche liée à la vitesse du courant, à la profondeur, au type de nourriture consommé, à l’époque de l’année, au fait que le poisson soit posté ou itinérant, etc.… Pour moi, c’est cette diversité qui fait le charme (et la difficulté) de la pêche en nymphe à vue et qui nous conduit à posséder des modèles variés dans des tailles et des lestages différents. Ceci étant, celui qui tenterait le challenge masochiste de ne garder qu’une seule « nymphe », aurait intérêt à garder un gammare étant donné la place prépondérante qu’occupe ce crustacé dans l’alimentation des poissons de la BRA.

NG : Quand tu ne pêches pas sur la basse sur quelles rivières Françaises va tu traîner tes boites à mouches ?

DR : Etant donné le temps passé à pêcher à l’étranger, à pêcher la BRA et à m’en occuper et accessoirement à aller travailler, il me reste moins de temps que je n’en voudrais pour pêcher d’autres rivières de France. Connaissant mes préférences pour les gros poissons et la pêche à vue (et la pêche des gobages quand elle est encore possible), tu ne sera pas surpris si les rivières que j’ai pêchées ces dernières années se nomment la Loue, la Haute Rivière d’Ain et plus récemment le Doubs (qu’à tort j’avais délaissé). Je regrette de ne pas être retourné depuis longtemps sur le Tarn, la Haute Seine ou la Sorgue. Je suis retourné l’an passé sur le Haut Allier que nous pêchions beaucoup il y a 15 ans avec l’ami Jacques et nos grands potes Doumé et Alain disparus depuis, alors qu’il leur restait tant à pêcher.

NG : Tu vas aussi régulièrement pêcher en Nouvelle Zélande, qu’est ce que tu trouve là bas que tu n’a pas en France ?

DR : De grands espaces presque encore vierges. De nombreux lacs et rivières peuplées de truites de belles tailles. Une gestion piscicole de qualité et une réglementation adaptée qui bien que plus compliquée qu’en France ne nous décourage bizarrement pas de franchir tous les océans et de faire 25 heures d’avion pour nous y rendre. Et ce qui va avec tout ça : un état d’esprit général des pêcheurs bien différent de celui rencontré chez nous. Les pêcheurs néo-zélandais gèrent leurs stocks de poissons. Les pêcheurs français les digèrent.

NG : Avant de te quitter, si tu devais faire un souhait pour la basse rivière d’Ain, ça serait lequel ?

DR : Pouvoir continuer notre gestion patrimoniale, voir enfin aboutir notre plan de gestion. Avoir de l’eau en qualité et quantité suffisantes durant l’été. Ne plus voir de cormorans… Et aussi, je vais faire grincer quelques dents : ramener la BRA au même niveau réglementaire que toutes les rivières du Domaine Privé en obligeant les pêcheurs à être porteurs d’un permis de l’UPRA ou un permis réciprocitaire pour pouvoir y pratiquer. La disposition du Code de l’Environnement qui autorise tout porteur de taxes piscicoles à opérer gratuitement sur le Domaine Public est un véritable scandale en matière de gestion des cours d’eau. Elle encourage financièrement les pêcheurs à prendre leur permis dans une AAPPMA non réciprocitaire du Domaine Privé (fut-ce sur un infâme gargouillot à truites de bassines) en leur permettant ensuite de venir pêcher sans débourser un seul centime d’euro des poissons sauvages si difficilement préservés. C’est ainsi que sur près de 6000 pêcheurs opérant sur la BRA, seuls un peu plus de 1000 participent financièrement à sa gestion. Et en plus, c’est souvent parmi les 5000 qui ne paient rien que se trouvent ceux qui ont des exigences (faut en mettre, qu’est-ce qu’y foutent à l’UPRA, c’est jamais pêchable, ….et j’en passe des pires). Ces derniers ne trouvent même pas indécent de critiquer ceux qui non seulement paient leur cotisation mais en plus se décarcassent toute l’année (hiver compris) pour la rivière. Seule l’obligation d’adhérer à l’UPRA ou une AAPPMA réciprocitaire permettra financièrement de continuer notre action (je rappelle ici que la simple location des baux de pêche à l’Etat nous coûte 4800 € par an !). Cette légitime obligation nous permettra aussi d’être crédibles en terme d’effectifs dans notre lutte pour maintenir les acquits essentiels à la survie de la BRA : convention frayères, cellule d’alerte estivale…

NG : L’interview est terminée, merci de m’avoir accordé un peu de ton temps et continue a veiller sur cette magnifique rivière comme tu le fais si bien depuis tant d’année, à bientôt !!

DR : Je t’avais prévenu, je suis bavard. Et pourtant il y aurait encore tant à dire sur la Basse Rivière d’Ain… Alors faisons plus simple et donnons nous rendez vous canne en main en mars ou avril, car c’est sûr : ça va gober ! En attendant durant les longues soirées d’hiver, allez vous régaler les yeux sur notre site Internet : http://www.basserivieredain.com/ , truites et ombres vous y attendent. A bientôt.

Comme de tradition je vais laisser la parole maintenant à un ami très proche de Daniel. J’ai choisi Adrien Clémendot qui est, en plus d’être un ami de Daniel, un des nombreux gardes particuliers de l’UPRA. Tu vois Daniel, j’ai trouvé plus bavard que toi encore !!!!!!!!!!! Adrien parles nous un peu de Daniel s’il te plait.

Adrien : Daniel Rojon, Président de l’UPRA assume ce titre bien au delà du rôle de Président que l’on connaît tous. Il sait fédérer et fidéliser un nombre important de bénévoles autour de la Basse Rivière d’Ain. Par sa clairvoyance, sa lucidité, il joue un rôle prépondérant sur la gestion piscicole de la Basse Rivière d’Ain et sur la protection de cette magnifique rivière. Daniel Rojon ,bénévole, militant est toujours présent comme il l'a toujours été sur les actions fortes qui ont été réalisées sur l’ensemble du département, que ce soit SOS Basse Rivière d’Ain, la lutte pour l’obtention des autorisations de tir du cormoran, les pêches électriques de sauvetage sur l’Albarine, et bien d’autres encore… Daniel Rojon, l’ami, le compagnon de pêche, à partir du moment ou vous partagez la même éthique de la pêche que lui, n’a pas de mouche secrète, pas de coin caché, il vous fera découvrir tout ce qu’il connaît. Il est généreux, avenant, toujours près à vous dépanner, même quand il n’a plus rien il arrive encore à partager.

Encore un grand merci à Daniel pour cette interview et à Adrien pour sa participation. Je prends note de l’invitation pour le printemps, dès que les premiers gobages percent la surface de l’eau faites moi signe.

Longue vie à l’UPRA ………………Et surtout, n’oubliez pas, vous pêcheurs réguliers de la Basse rivière d’Ain, vous qui ne prenez pas votre carte de pêche à l’UPRA, faites le bon choix en 2008, merci pour eux